Dans cette partie, les cadavres remontent à la surface, les marécages ont longtemps joué un rôle de nécropole et continuent encore aujourd'hui. La nature semble presque y représenter un habitant, choyée dans le quartier de Gentily et Lakeview où bien meurtrie, elle a su montrer son pouvoir. Au quartier Ninth Yard, les espoirs viennent mourir, les crimes perpétrés sont racontés comme des histoires épiques par le sol macadam. Une fois encore comme dans l'ensemble du territoire, s'imbriquent différentes facettes. Les lieux montrent que violence et nature ont toujours joué à des jeux de mains.

Centre névralgique de la ville, le tout converge, les esprits s'y animent, la musique tonne et semble jouer un thème musical contant dans la joie et la béatitude la vie des habitants. Pot-pourrie d'ambiances, les riches flânent et toisent les plus pauvres. On y trouve toute la diversité qui colore tant la ville. Et toujours, les grands cantiques sortent des églises dans une musique de blues. Elle en viendrait presque à nous pousser sur la croix.

Ici, dans l'extrémité sud de la ville croissant, deux mondes s'ouvrent à ceux qui veulent bien tendre les bras. D'un côté, la jeunesse foule les pavés reflétant la lumière bleu des néons. Les étudiants dansent et se perdent entre les rues qui se ressemblent, et quand l'on marche pas à pas, on ne sait pas si c'est eux que l'on entend ou le monstre qui nous dévorera. De l'autre côté, les jeunes se prélassent toujours mais le calme n'y fait jamais place à la tempête, les quartier ne semblent que se remplir sans peine.