S'il y a pléthore de boutiques dans le genre de celle-ci, la différence réside dans l’accueil et l'espace où l'on peut flâner. Chez Tatie est grande boutique à deux étages où l'on peut se perdre dans une bibliothèque qui renferme monts et merveilles, d'anciens livres qu'elle a collectionné au fils des siècle. Il y a aussi une partie pour ceux dont l'estomac gronde, des pâtisseries dorées sortent du four et accompagnent un café dégageant des volutes mystiques. Un grand canapé et des fauteuils sont disposés en rond afin de libérer les paroles. L'encens qui brûle vous donnerait envie d'y rester des années, c'est qu'elle se sentait seule Tatie et maintenant, chez elle c'est chez tout le monde.

Le chlore dans les intestins, le bonnet et maillot de bain sont de mise. Le lieu laisse apercevoir une piscine intérieure, ainsi qu'une à l'extérieur. Le carrelage se souvient encore de ceux qui tombèrent sur le sol froid. On peut venir s'y rafraîchir dès 10 heure et l'on doit plier bagages à 19 heure. Certains s'amusent à rejoindre les bords carrelés la nuit, quand le silence ne peut être rompu en dehors des heures d'ouverture. Ils s'y laissent couler et laissent sortir tous leurs vices et l'eau, offre la chance des les nettoyer de leurs péchés.

Parc luxuriant, doux cynisme à l'oreille, jalousie nationale. Le parc vient d'une envie des hauts placés de la ville d'offrir aux habitants un parc à la française, comme pu faire André Le Nôtre à Versailles. Les herbes sont soumises, structure esthétique, les fleurs ne poussent pas plus loin que ce qu'on leur a permis. Il y a des éléments qui, en bois, permettent de graver des sourires sur la face des enfants. Des tours de petits bateaux sont possibles, si bien qu'on se croirait à la cour, un roi sous le point de perdre la tête. Le parc est grand et laisse disposer divers bancs de style rococo. Toutes les touches y sont pour en faire un endroit paisible et paradisiaque, un peu comme si nous redevenions les Adam et Eve des premiers jours.