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 lead me back home from this place (( malachai & emery ))

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Emery Delaunay

Emery Delaunay


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Occupation : médecin + un cabinet où il ne fout jamais les pieds, itinérant, à domicile, quand on l'appelle.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) - Page 2 EmptyLun 11 Mai - 22:35


Wolf-father, at the door You don't smile anymore You're a drifter, shape-shifter Let me see you run, hey-ya hey-ya Holy light over the night Oh, keep the spirit strong

Le gamin qui voulait sortir – retenu une bonne heure dans l’appartement avant de mettre un pied dehors. Sa tenue comme un appel, comme un cri pour se faire embrasser encore. Emery qui ne peut pas réellement garder ses mains pour lui alors qu’il agite son cul dans un short et de la résille. Ne va jamais trop loin, leçon qu’il retient, prend tout ce que le phénix lui donne avec d’autant plus d’enthousiasme. Complètement dompté, l’Apollon.
Le bar où ils arrivent, une impression de déjà-vu, souvenir vivace dans son esprit. Une semaine avant, un peu plus. Le loup, avec ses yeux rouges, ses soupirs dans son oreille. Il entend encore ses gémissements, ses râles, sent son odeur contre lui. Comme si c’était il y a deux minutes, comme s’il le vivait encore. Wolf. Wolf inscrit dans son esprit au fer rouge. Un regard aura suffi.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Il regarde Kai qui cherche des poux à un autre gamin, disparaît ailleurs. Hausse un sourcil mais sait que ça le regarde pas vraiment. S’il avait voulu qu’il soit là, il l’aurait emmené avec lui. Ils se quittent à peine ces derniers temps, le phénix le tirant par la main partout – comme il l’avait fait toute la semaine. Alors Emery se fait une raison, regarde autour. Ne voit pas Wolf, mais il reste dehors, fait à peine attention à l’entourage. Moue déçue alors qu’il donne un coup de pied dans un caillou qui traîne – et n’avait rien fait pour mériter ça. Mais hey. Life is a bitch.
Attente, les mains dans les poches de sa veste en cuir, traîne sur son téléphone. Pas d’alcool, la présence brûlante du gamin qui ne chasse plus ses démons – des pensées parasites qui grésillent et il soupire, se concentre sur l’écran, sur les conneries du monde. Des voix à l’intérieur, les gamins qui font du grabuge, il hausse un sourcil mais ne bouge pas – jusqu’à la sonnerie. Son téléphone qui le prévient. Kai. Venir dans le bureau ? Froncement de sourcils, se demande ce qu’il se passe.
Deux pas, pousse la porte, traverse sans même demander son chemin. Le bureau ? La route est gravée dans sa mémoire. Il sait parfaitement où il va. Aucune quantité d’alcool n’aurait pu lui faire oublier Wolf, sa main le tirant vers le dit bureau, ses baisers. Est-ce que c’est lui que Kai voulait voir ? Froncement de sourcils. Est-ce qu’ils se connaissent ?
La voix familière, enfant perché sur le bureau, sa sucette et ses vêtements qui lui vont beaucoup trop bien. Toujours sexy, toujours parfait. Tourne le regard et croise celui un peu moins familier – et pourtant déjà bien implanté dans son esprit. Des présentations qui n’ont pas lieu d’être. Petit ami ? Il tourne le regard vers Malachai en haussant un sourcil, plus amusé qu’autre chose. Petit ami ? Il n’a jamais été le petit ami de qui que ce soit. C’est nouveau.
Se connaître ? Un peu. Il connaît le bruit de ses gémissements, le goût de son plaisir sur sa langue. Sucette qu’on lui tend et sans réfléchir, il se rapproche et la prend, la met dans sa bouche et hausse un sourcil à ce qu’il se passe, remet ses mains dans ses poches. « Un problème ? » Quel problème ? Avec Wolf ? Il regarde du coin de l’œil le loup, puis Kai, puis le loup, puis Kai. Ils ont pas l’air de se disputer. Ni d’avoir un problème. Alors ?
La phrase qui tombe, sans appel, évidence. Moue sur les lèvres qu’il a envie d’embrasser jusqu’à ce que ça disparaisse. Ses yeux bleus qui passent de l’un à l’autre, encore une fois, lève une main pour tirer la sucette de sa bouche et pointer Wolf . « Donc tu l’aimes lui aussi ? » Il hausse un sourcil amusé. Gamin qui craque pour les deux. Mais est-ce que c’est surprenant ? Pas vraiment. Il hausse les épaules, remet la sucette dans sa bouche et s’avance, s’appuie contre le bureau en croisant les chevilles. « Bah alors, prends-nous tous les deux. C’est quoi le problème ? » Comme une évidence, normalité étrange, croque pour terminer la sucette et mordille le bâton alors qu’il lève les yeux sur Wolf, silhouette sombre et sexy devant eux. « T’y vois un problème, toi ? » Parce qu’Emery, il met pas de mots sur tout ça. Il accepte les choses. Ce qu’il ressent pour Malachai, ce qu’il ressent pour Wolf. Pièces de puzzle qui se mélangent, s’assemblent. La passion, l’envie – une pièce qui manquait, quelque chose qui n’était pas là, pas encore.
Wolf, Malachai, Emery. Au final, tout a un sens. Pour lui, ça suffit.
Il se penche, embrasse Malachai sous l’oreille et lui sourit. « Je suis à toi. Et lui aussi. » Il regarde Wolf doucement et sourit. « On a le même regard idiot quand on te regarde. » Sourire en coin, amusé. Ne pouvant clairement pas nier quoique ce soit à ce stade.
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Wolfgang Vasilios

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Vertas




Occupation : {gérant d'un restaurant} parents adoptifs qui partent à la retraite, restaurant que t'as repris, que tu diriges au mieux, t'essayes que tout ne se casse pas la gueule
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) - Page 2 EmptyMar 12 Mai - 18:47


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Question qui aurait pu te filer de l'angoisse, à laquelle t'aurais certainement mis plus de temps à répondre que ça. Vérité détournée sur laquelle tu aurais dû réfléchir avant que les mots passent la barrière de tes lèvres, vérité détournée que tu donnes à tes aventures d'un soir. Sauf que ce n'était pas pareil, que c'était simple, que lui mentir ne te traverse absolument pas l'esprit. Question à laquelle tu réponds le plus sincèrement, le plus rapidement possible. Ouais, tu l'aimes. Peut-être que c'est trop tôt pour l'avouer, peut-être que c'est idiot de penser ça, que les sentiments que tu avais pour lui était aussi fort. T'étais cet idiot, parce que tes pensées ne vont quasiment que vers lui, que tu te sens bien que lorsqu'il est près de toi, lorsque tu vois son sourire se dessiner, lorsque tu entends son rire. Ouais, tu l'aimes et tu le dis avec ce sourire un peu idiot sur ton visage. Angoisse qui vient, peut-être que c'est pas le cas, peut-être que le gamin va flipper et qui va partir, qu'il va te laisser en emportant avec lui cette chaleur, qu'il va laisser un vide dans ton âme, qui sera presque impossible pour toi de combler. Réponse qu'il te donne, sourire qui ne fait que grandir, qui fait battre ton cœur un peu plus rapidement. Paume qui se pose sur la joue, caresses qui sont autorisées, que tu fais encore et encore. Drogue dont jamais tu pourrais te passer. Main qui passe sur sa peau, qui parcourt encore et encore son visage. Sourire niais, idiot sur ton visage quand il te dit que c'est réciproque, quand t'entends son rire, que la mélodie résonne dans toute la pièce, parce que le lien semble finalement se créer. Rêve qui semblait trop beau, parce qu'il y a la malédiction qui plane sur toi, que tu devrais être rassuré parce qu'il te l'a dit qu'il ne craignait pas la mort, mais tu ne veux pas penser à ça, tu ne veux pas penser à ce moment où on pourrait te l'enlever. Caresses qui semblent rapidement effacer ces pensées, qui te calment, qui te font profiter de l'instant.

Sourire ancré sur ton visage, qui ne veut partir, sans doute la première fois qu'il reste aussi longtemps depuis quelques années déjà. Âme qui se veut courageuse, qui dit qu'elle n'avait pas peur de l'immense loup et ça ne fait qu'étirer tes lèvres un peu plus, rire qui s'échappe de tes lèvres lorsqu'il te dit qu'il ne devait pas être assez bon, pas assez à ton goût. Rire que t'as quand tu vois le gamin faire la moue, quand il semble être blessé par le fait que tu n'as pas essayé d'en faire un repas. Caresses qui continuent, encore, parce que t'es incapable de t'éloigner de lui. « Tu l'es, mais je préfère te dévorer d'une façon plus douce. » Baiser sur le front que t'as, parce que tu ne savais pas si tu pouvais faire plus, parce que l'envie de le dévorer était là, que t'avais envie de connaître le goût de ses lèvres, mais t'attendais encore et encore. Patience qui était rare chez toi, presque inexistante, mais pour lui, tu attendrais l'éternité. Main qui vient sur ton torse, qui te pousse un peu, sourcils qui se froncent, parce que t'as ce moment d'incompréhension, puis Kai parle, te dit qu'il t'aime, mais pas que toi. Peut-être bien que t'as le cœur qui saigne, parce qu'il y en a un autre, parce que la jalousie vient trop rapidement. Il t'aime, mais il y en a un autre, t'as l'impression que c'est le cas pour toi aussi, jalousie qui ne devrait pas avoir sa place, le sourire que t'as, que tu gardes, parce que ça arrive, parce que tu ne peux pas le blâmer, parce que tu feras tout pour qu'il soit heureux, même si c'est simplement être son ami et rien de plus. Son bonheur qui semble être le plus important dans cette histoire, lèvres étirées que tu gardes, qui le deviennent plus quand t'entends son rire. Autre amant qui attend, qui est dehors, qui va sans doute s'inviter. Sourire qui s'efface légèrement quand t'entends le prénom. Emery. Prénom qui a résonné entre ces murs de ce bureau, qui n'était peut-être qu'une simple coïncidence. Gamin qui semble stressé, qui compte sur ses doigts, main que tu prends, comme pour le rassurer, comme pour lui dire que tout ira bien, qu'il n'avait pas à s'inquiéter.

Et ça te semble comme une évidence. Effluves qui se mélangent, le feu et le soleil, chaleur qui t'entoure, qui te fait sentir bien. Sourire que t'as un peu plus, parce que ça ne pouvait pas être une coïncidence, parce que c'est un coup du destin, parce que vos âmes semblent liées pour toujours. Cœur qui bat vite, parce que tu comprends, parce que ça a mis du temps. Âme-sœur qui n'est pas unique, qui est plus complexe que ça. Et il arrive, et t'as juste ce putain de sourire sur ton visage quand tu le vois, quand tu regardes Kai, parce que t'entends pas les présentations, que t'es dans tes pensées, que tu te sens enfin complet quand ils sont là. Un problème, un rire qui s'échappe quand il le dit, parce que t'aimais ce genre de problème, parce que ce n'est pas le cas pour toi, ce n'est pas le cas pour Emery non plus. Les mains de Kai qui joue ensemble, tu en prends une de nouveau, tu la serres, tu lui souris pendant que le soleil parle, pendant qu'il le rassure. Problème qui n'en est pas un parce que les sentiments sont là, parce qu'ils sont là pour lui, parce qu'Emery avait trouvé la solution. « Aucun problème pour moi, au contraire. » T'as un rire beaucoup trop doux, beaucoup trop sincère qui s'échappe parce que Kai serait près de toi, parce que tu pourras te brûler les ailes avec Emery. Main que tu serres pour le rassurer, baiser de la part d'Emery. Sourire que t'as, sourire niais quand tu le regardes, tu ne pouvais pas le nier. « J'crois pas que t'as besoin de t'inquiéter sur ça Kai. » Parce que vous êtes liés, parce que vous vous êtes finalement trouvé, que t'as l'impression de vivre à nouveau. « On est d'accord que vous aussi vous avez eu des visions de nous trois ? Que j'suis pas le seul dans ce cas-là ? » Parce que tout semblait logique d'un coup, parce que les visions semblaient avoir du sens désormais. Question que tu poses, parce que tu commençais sans doute à perdre la raison, à chercher la signification de tout ça, t'espérais que ça soit le cas pour eux aussi.
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Malachai Azadeh

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Occupation : les doigts qui glissent sur les feuilles trop verte, bouquets, arrangements, gosse qui parle la langue des fleurs.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) - Page 2 EmptyMar 12 Mai - 19:42


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Parle, avoue. Gosse qui se livre à la romance et au doute. Tu l'aimes, peut-être, certainement, que t'aimes Emery, que c'est une putain de certitude. Gosse qui se perd, peut tout faire flamber d'un soupir, d'un claquement de doigts. Tu parles, avoues, message que t'envoies, t'es faible, face à Wolfgang, à ce sourire. Les repas, les sourires, les conversations, les messages, le rire. Wolfgang, qui tourne dans ta tête, que t'as le regard, le sourire, que t'as tout dans tête, main sur ton épiderme que t'oublies pas, que t'essaies oublier, mains rugueuses qui se sont fait une place dans ton crâne, loin très loin de la douceur de celles du médecin, loin de l'odeur de soleil. Terre, bois, nature, Wolfgang à l'odeur trop boisée, musquée, presque trop forte, parce que c'était tellement différent et tout aussi d'apaisant. Gosse qui parle, provoque, faire la moue, parce que t'as quand même le bide qui se tord, que tu veux faire du mal à personne, que blesser un des deux serait la pire chose qui puisse t'arriver. Le prénom, évocation d'Emery, qui provoque une réaction chez l'autre, qui te fait froncer les sourcils, parce que ça lui ait pas inconnu, parce que tu pouvais facilement faire une connexion logique, le dieu qui était peut-être un habitué, qui venait boire ici. Parce que y a le sourire de Wolf qui grandit, c'est pas difficile d'imaginer et t'es loin d'être débile, que tu te bouffes l'intérieur de la bouche alors qu'ils s'observent, qu'Emery parle. Gosse qui se sent coupable, coupable d'aimer les deux, coupable d'avoir le cœur qui saigne, coupable parce que t'attends la réaction, coupable de ressentir, encore, que ça boue dans ton estomac.

Emery, qui s'avance, s'appuie contre le bureau où t'es encore assis. T'as qu'à les prendre tous les deux et t'as un air outré sur le visage, fronce les sourcils, te recule, fait tomber une pile de dossier dans la manœuvre, que t'as la gorge qui se serre, que tu comprends pas, pourquoi, comment. Emery qui parle, encore, regard vers Wolf, air confus, sceptique, parce que ça te brûle dans la gorge. « Je ? » Parce que y a pas de problème, que pour toi y en avait mille, que pour toi ça débordait de problèmes. Pas de problème, pour eux, parce que y avais déjà quelque chose entre eux, que ça te vrillait l'estomac, que tu comprenais pas, parce que t'étais perdu dans ta propre tête. « Aucun problème ? » Bégaie, observe, moue qui quitte pas le visage, parce que tu réfléchis, que ton cerveau fait qu'un tour, que c'était bien la putain de première fois qu'on te proposait un truc aussi taré. Main dans celle de Wolfgang, parce qu'il veut te rassurer, que tu rapportes jambes contre toi, les sourcils toujours froncés, gamin qui pense, pense trop, réfléchi au pourquoi, au comment, parce que tout était putain de logique pourtant, que t'avais trouvé tes âmes-soeurs, que c'était sans doute leur cas aussi, que c'était un triangle fini, étoile qui se dessinait. « Oh. » Solution, gosse brillant qui rit, baiser sous l'oreille, ronronnement du gosse, il est à toi, le répète, que Wolf l'est aussi, que tu lâches un autre rire, secoue la tête. « Peut-être le regard idiot, c'est parce que vous êtes des idiots, pas parce que vous êtes amoureux. » Provoque, yeux dans les yeux, hausse les sourcils, observe la réaction pour ensuite regarder les yeux du loup, parce que t'embrasses les lèvres d'Emery, doucement, comme une excuse.

T'as pas à t'inquiéter, tu l'sais, que t'as fait le lien, qu'il parle de vision et que t'as un air blasé sur le visage. « T'as eu des putains de visions et t'as rien dit ? » Choqué, outré presque. « J'ai rêvé de vous, oui, mais des visions ? » Énervement, confusion. « Sérieusement ? » Main qui brûle le bureau, brunit le bois, gamin qui retire sa main à l'odeur de brûlé. Gosse qui enfourne une autre sucette entre ses lèvres, jette le papier sur le bureau. « Donc. Je rêve de vous deux, Wolf a eut des visions. » Regarde le dieu. « Et toi ? » Provoque, demande, parce que tu sais qu'il retient tout à l'intérieur, qu'il dit rien pour protégé son cœur. Saute du bureau, trop petit comparé aux deux autres. « Ok par contre, c'est injuste ça. » Désigne les corps d'un mouvement de main, trop grands, trop musclés. « Vous êtes grands, musclés et je ressemble à un gamin de dix-sept ans. » Parce que t'as jamais dit ton âge. « J'en ai vingt-trois, au cas où. » Préfère préciser, que ça serait chelou, qu'ils sont bien plus vieux que toi de toute façon, que tu peines à avoir trois poils sur le menton. « On est des âmes-soeurs. » Hoche la tête, fait les cent pas, réfléchis, trop fort, les veines qui glissent, apparaissent, illuminent. « Un phénix, un loup-garou et un putain de Dieu. » T'arrêtes, dramatiquement, milieu de la pièce. « Génial, tout va bien. Putain de pluie de merde. » Mouvement de main, trop ample, vague de chaleur qui se dégage, pas de flammes, pas encore, safeword parce que tu paniques, peut plus respirer. « Donc on fait quoi ? On fait comme si vous aviez pas baisé ici ? Que j'viens pas de paniquer sévère à l'idée d'me faire jeter par toi ? Que vous êtes magiquement chaud à l'idée qu'on soit un trouple ?» Désigne le dieu d'un geste, sucette entre les doigts. Les mains sur les hanches, penche la tête sur le côté, coince la sucrerie entre les dents.

Souffle, parce que tu comprends pas ce qu'il se passe, que y a peut-être rien à comprendre. « OK. Ok. J'vais bien. J'vais bien. » Dos qui craque quand tu te tiens droit, donne la sucrerie au dieu d'un mouvement alors que t'attrapes le loup-garou, embrasse, colle vos cœurs, parce qu'il est putain de trop grand et que t'es sur la pointe des pieds, que tu lâches le baiser pour te reculer, observer, pour aller embrasser le dieu, pour voir si c'est pareil, si ça réchauffe autant, si ça calme autant, et putain, que ouais, que tu te sens complet, que t'as le rouge qui bouffe les joues quand tu voles les baisers. « J'suis chaud. Un trouple, nickel, tout est normal. » Soupir, veines qui disparaissent quand tu reprends la sucette des lèvres du Dieu, que tes fesses se posent sur le bureau, encore, que tu poses ta tête sur l'épaule d'Emery dans un soupir. « Merde, deux-âmes sœurs. » Rire doux, parce que t'arrives pas à te faire à l'idée, que ça te vrille un peu de l'intérieur, beaucoup, parce que t'arrives toujours pas à respirer correctement.
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Emery Delaunay

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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) - Page 2 EmptyVen 15 Mai - 23:57


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Un problème ?
Pourquoi un problème alors que son cœur trouve sa place ?
Entre les deux, la pièce qui tourne un peu mais le monde reprend un sens. Emery et ses problèmes, Emery toujours incapable de dire les choses comme elles sont. Mais Emery qui se sent aussi complet, à sa place. Parce que près des deux, il respire. Parce qu’il sentait que quelque chose manquait, qu’il soit avec l’un ou avec l’autre, parce qu’ils le frappaient tous les deux trop fort, beaucoup trop fort. Parce qu’il a passé des siècles à être mort et qu’il a brûlé comme jamais cette semaine. Parce que tout a commencé la nuit où il a rencontré Wolf, le lendemain avec Kai et que tout s’est enchaîné comme un putain d’effet papillon.
Parce que soudain, tout a un sens. Emery un peu maniaque, contrôle en passion qui aime les choses qui s’alignent.
Appuyé contre le bureau, son corps contre celui du phénix, ne l’étouffe pas, le regarde doucement. Passe de l’un à l’autre, ses yeux bleus qui évaluent la situation, le sourire de Wolf qui comprend aussi, Malachai perdu qui a l’air de pas trop savoir ce qu’il veut faire, comment. Lentement, ça se dessine, ça se trace, ça se forme. Le lien entre eux, triangle infini, triangle au milieu de la pièce. Embrasse sous l’oreille, sourit doucement en entendant sa remarque – aime autant le Kai sassy que le Kai qui ronronne contre lui. Yeux dans les yeux alors qu’il hausse un sourcil amusé, le défi de tenir bon mais sourit encore plus quand il l’embrasse, remarque oubliée aussi vite qu’elle est venue, l’humour appréciée de toute façon. Il ne refusera cependant jamais un baiser donné aussi facilement.
Ambiance qui change – des visions ? Il tourne le regard vers Wolf, se demande s’il y a pas une histoire étrange d’inceste, de descendance. Il fronce le nez, pas convaincu. Pas de don d’oracle pour le loup, probablement juste des rêves prémonitoires comme s’amusent à en donner les dieux du sommeil. Kai à côté de lui, choqué alors qu’il demande des comptes – que ça le regarde pas vraiment. Jusqu’à ce que ce que ça revienne sur lui et il hausse un sourcil. Déjà au courant que Malachai avait eu des rêves, maintenant Wolf des visions. Donc, il n’y a que le dieu oracle qui n’a eu droit à aucun avertissement ? Son don s’est encore plus détraqué qu’il ne le pensait. Il secoue la tête. « Un feeling quand je vous ai rencontré l’un et l’autre. » Il hausse les épaules. « Mes dons me font la gueule, visiblement. » Pas plus étonné que ça, il n’y a que les soins qui marchent encore, le reste s’amusant à grésiller, friture sur la ligne. Don de clairvoyance qu’il n’avait de toute façon jamais voulu.
Kai qui saute, si beau devant eux, Emery qui descend ses yeux sur la tenue, sur ses jambes, son torse, ses lèvres, remonte à ses pupilles et sourit à l’âge énoncé. Crise d’angoisse qui monte, il le sent, petit à petit, au fur et à mesure qu’il parle, laisse sortir ses pensées et les mots. Son débit qui s’accélère comme toujours quand il pense trop, quand tout s’enchaîne avant qu’il n’ait le temps de respirer. L’envie de le calmer – le savoir aussi qu’il vaut mieux que ça sorte. Heureux de le voir s’exprimer, sortir les choses. Des âmes sœurs, le mot échappé et il se tend un peu mais ne relève pas. Un phénix, un loup et un putain de Dieu. Pourquoi c’est lui le putain ? Il fait la moue – si peu choqué que c’en est risible. Il n’arrive pas à s’en faire, il n’arrive pas à se poser de questions. Pour lui, les choses ont un sens à nouveau. Il l’accepte, sans questions, sans hésitations.
Pluie.
Il l’a dit. Emery qui relève la tête, regarde les traits du visage. Panique dans son esprit, respiration haletante, ses poings qui se serrent. Il a utilisé son safeword. Emery fier qui a étrangement encore plus envie de l’embrasser. Ne le fait pas pourtant, respecte alors qu’il remet ses mains dans ses poches pour ne pas les tendre, l’attraper, le serrer dans ses bras. Sucette comme une arme qui se balance et il hausse doucement les épaules. « Aucun besoin de faire comme si ça ne s’était passé. Ce qui se passe, se passe. Mais on peut avancer, un pas à la fois. Ensemble. » Il sourit légèrement, regarde Wolf du coin de l’œil, puis Kai. « Tu as dit que tu nous aimais tous les deux, non ? Alors aime-nous tous les deux. Le reste, on se débrouillera bien à trois. » Il sourit en coin. Ne lui demande rien d’autre. Veut juste le voir se calmer, inspirer, expirer, retrouver un peu de calme.
Qui vient éventuellement et il acquiesce doucement, satisfait. Lui a laissé le temps, prend la sucette comme récompense entre ses dents. Hausse un sourcil alors qu’il la retire de sa bouche, poisson hors de l’eau alors qu’il les regarde, pour la première fois. Wolf et Kai, Kai et Wolf. Spectacle en soi, baiser devant lui. Parfaits, fusion, sexy à crever. Emotions qui passent, comme une vague, surpris de ne sentir aucune jalousie, juste l’envie de les rejoindre, de les regarder, de s’y mêler, un peu plus. Malachai qui revient contre lui, sucette dans une main, l’autre qui passe autour de la taille pour le tenir plus proche, pour prolonger un peu, le goûter encore un peu. Le goût de Kai, le goût de Wolf qui traîne encore un peu contre ses lèvres. Cocktail détonnant, explosif, délicieux. Sourire quand le plus petit recule, rouge aux joues. Envie de le croquer, un peu plus. Saute à côté de lui, la tête sur son épaule, Emery qui passe son bras autour de lui, autour de sa taille, le tient sans même y penser, réflexe de son corps, cherche à l’avoir blotti contre lui. Soupir et il sourit. « Trop exceptionnel pour en avoir qu’une. Ou trop compliqué. » Il taquine, embrasse le sommet du crâne et regarde Wolf devant lui. Tend la main pour l’attirer près d’eux, attrape le col pour le faire se baisser un peu et effleurer ses lèvres à son tour, mord doucement et sourit un peu plus. Trop longtemps depuis la dernière fois qu’il ne l’a vu, le goût de ses lèvres familier pourtant.
Tout ça est naturel, normal. Enfin normal. Plus que tout ce qu’il a jamais eu dans sa vie, plus que tout ce qu’il a pu ressentir jusque-là. Comme rentrer à la maison, comme retrouver sa place dans l’univers.
Il sourit, libère Wolf et remet la sucette dans sa bouche, nouveau bonbon avec lequel il joue de la langue. « Donc. Il se passe quoi maintenant ? On sort ensemble tous les trois ? » Il sourit en coin, amusé. « Je vais vraiment devoir me trouver un plus grand appartement. » Il secoue la tête. Ils parlaient de déménager pour des enfants – mais l’addition qui vient d’arriver le force à y penser. Il sourit en regardant Wolf. « Tu es le bienvenue, cela dit. Si tu veux venir vivre avec nous, j’entends. Le lit est assez grand pour trois personnes. » Il croque dans la fin de sa sucette, jette le bâton dans la corbeille et lèche ses lèvres doucement. Tout ça vire rocambolesque – dans le meilleur sens du terme.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) - Page 2 EmptyDim 17 Mai - 10:07


Wolf-father, at the door You don't smile anymore You're a drifter, shape-shifter Let me see you run, hey-ya hey-ya Holy light over the night Oh, keep the spirit strong

Vision qui a fait naître un sourire quand t'as ouvert la porte du bureau, lorsque tu l'as vu devant toi. Cœur qui s'est mis à battre un peu plus fort quand la déclaration est fait, lorsqu'il te dit qu'il t'aime. Peut-être que c'était trop rapide, peut-être qu'il n'avait pas assez de recul pour dire ce genre de chose. C'est certainement ce que tu aurais pu dire si t'avais un minimum de raison, sauf qu'elle partait loin lorsque ton regard se posait sur lui. Il t'aime, sentiment qui était réciproque, que tu n'as pas peur de lui dire. Ouais, tu ressens quelque chose de fort pour lui, sentiment que tu n'as jamais eu auparavant, qui peuvent te permettre d'envisager un avenir, un futur. Âme qui semblait ravie de voir que ce qu'il pouvait ressentir n'était pas à sens unique, moue sur le visage parce qu'il y avait quelque chose d'autre. Sentiments qu'il avait pour toi, mais qu'il avait pour un autre. Petit-ami qu'il avait, qu'il aimait lui aussi. Deux âmes qu'il ne pouvait choisir, situation qui pouvait être un problème, qui aurait pu te briser le cœur. L'autre âme qui arrive, sourire qui se dessine, comme un réflexe. Situation qui est loin d'être un problème, qui est plutôt une solution. Deux âmes, sentiments puissants, différents que tu peux ressentir pour les deux. L'amour, l'envie de protéger pour l'un, le désir, le mystère, l'envie d'en savoir plus, de brûler les ailes l'autre. Pas de problème, bien au contraire, solution qui semblait être toute trouvée, qui semble perdre un peu plus Kai, comme si ce n'était pas la réaction qu'il avait pu envisager. Les avoir tous les deux, pas d'inquiétude à avoir, pour lui, pour Emery, pour toi. Gamin qui est perdu, qui demande encore confirmation, qui veut être certain. « Aucun problème. » Mot que tu répéterais encore et encore, sourire qui reste afficher sur ton visage, main que tu prends dans la tienne, que tu serres doucement pour le rassurer. Baiser qu'il donne à Emery. Jalousie que tu pensais ressentir qui ne fait pas son apparition, parce que c'est normal, parce qu'il était heureux. Rire que t'as, que tu ne peux retenir parce que peut-être bien que t'es un peu idiot, surtout en sa présence.

Bombe que tu lâches, comme ça, sans prévenir. Vision que t'avais, morceau de mémoire de vie antérieure qui semblait de te revenir. T'avais l'habitude, les vies de ceux qui ont été bénis par Pallas qui te revenais. Visions qui se sont bien vite arrêtées, comme si tout avait été montré. Les deux autres qui semblaient choqués, comme si ce n'était pas ordinaire. Révélation qui n'a pas laissé ton bureau indemne, trace de brûlure qui vient s'y poser, comme celle sur la table. Bureau que tu devras sans doute changer, tu ne sais pas encore comment il peut tenir debout avec qu'il a vécu. Mais tu n'es pas le seul à avoir eu quelque chose, Kai qui a eu des rêves, sans doute d'avant votre rencontre. Regard qui se porte sur Emery, parce qu'il a dû avoir quelque chose lui aussi. Un sentiment quand il vous a vu, dons qui ne seraient plus là, moins puissant. Kai qui descend, moue qui se dessine sur son visage, situation qu'il trouve injuste, trop petit par rapport aux autres, comme s'il était un gamin, un adolescent, réel âge qu'il dit pour vous rassurer, montrer qu'il n'est pas un gamin. Tes lèvres qui s'étirent un peu plus, puis qui semble s'effacer parce qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Parole trop rapidement, veines qui apparaissent, qui luisent. Doré comme si de l'or coulait dans ses veines à la place du liquide rouge. Un doré qui cacherait des flammes, celles que t'as pas vu dans la gare abandonnée. Panique qui s'empare de lui, mots qui sortent de ses lèvres, nature qui est révélée. Phénix pour lui, connexions qui se font, qui te semble logique après tout. Créature légendaire, unique qui se trouve devant. Sourcils qui se froncent lorsqu'il évoque un Dieu, regard qui se porte sur Emery. « Un dieu ? » Esprit qui se perd, peut-être une métaphore, t'en sais rien, tu sembles perdu. Pluie qui vient dans la discussion, réflexe stupide que t'as de regarder par la fenêtre, Emery qui parle, mots doux pour le rassurer, pour que le calme puisse revenir, qu'il n'avait qu'à vous aimer tous les deux, le reste qui viendra par la suite. Respiration qui revient à la normale, âme qui semble avoir repris ses esprits, lèvres qui viennent se poser sur les tiennes, baiser qu'il te donne, que tu prolonges, main dans le dos pour le tenir, pour éviter qu'il tombe. Sourire idiot sur ton visage que vos lèvres se quittent, qui reste lorsqu'il va voir Emery, lorsqu'il l'embrasse de nouveau devant. Jalousie qui n'est définitivement pas présente, tableau qui s'offre à toi, sourire toujours présent sur ton visage. Calme qui revient chez le Phénix, veines d'or qui disparaissent, corps qui devient sur le bureau, réalise ce qui se passe, qui laisse s'échapper un rire. Trop exceptionnel pour avoir une seule âme sœur, âme qui un besoin d'amour important, qui a besoin d'être chéri plus que tout au monde.

Corps qui bouge, Emery qui t'attire vers lui, effleure, embrasse tes lèvres. Âmes qui se retrouvent trop proches les unes des autres, bulle qui commence à se créer, ton univers qui semble être enfin complet. Sourire qui ne semble pas quitter ton visage, regard qui se pose sur Kai, puis sur Emery. « Parce que c'est encore une question ? Bien évidemment. » Rire que t'as, parce que tous ça était naturel, parce que c'était une évidence. Tout qui va trop vite, changement d'appartement, proposition pour venir habiter avec lui, avec eux. Peur qui aurait dû naître, mais qui ne semble pas être là. Joie qui s'empare de toi. Regard qui se pose sur ses lèvres, bonbon qui croque, lèvres qui deviennent un peu plus appétissantes. « Dans ce cas, attendez-vous à me voir souvent, j'vais pas vous lâcher comme ça. » Sourire en coin, parce que tu ne peux pas faire cette proposition, parce que ton appartement est assez grand pour toi, pour qu'une seule personne. Idée qui te vient, Elpida qui aurait pu être parfait, liberté qui se serait offerte à vous. Regard qui se pose de nouveau sur Kai, main qui se pose sur sa joue, qui caresse doucement. « T'as pas à t'inquiéter, on est là pour toi. Tous les deux. » Pour toujours, pour l'éternité t'aimerais dire, mais t'as sans doute pas la même longévité qu'eux. T'es là, prêt à le protéger quoi qu'il arrive, au péril de ta vie. Protéger Kai, protéger Emery, deux nouvelles raisons de vivre, de te battre, de faire ce monde un monde meilleur pour eux, pour votre futur.
(c) DΛNDELION
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