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 it's you who makes me lose my head (( malachai ))

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Wolfgang Vasilios

Wolfgang Vasilios


Vertas




Occupation : {gérant d'un restaurant} parents adoptifs qui partent à la retraite, restaurant que t'as repris, que tu diriges au mieux, t'essayes que tout ne se casse pas la gueule
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MessageSujet: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyMer 29 Avr - 14:56

it's you who makes me lose my head

I feel like a part of my soul has loved you since the beginning of everything. Maybe we’re from the same star.
@malachai azadeh @wolfgang vasilios

Lune encore bien haute, corps qui ne cesse de bouger encore et encore dans ce lit trop grand. Respiration qui se coupe, douleur dans les côtes qui ne fait que grandir. Des cauchemars qui ont changé, les flammes qui disparaissent pour laisser place à une silhouette plus imposante, pour laisser place à cet animal. Réveil en sursaut, respiration qui est difficile. Main qui agrippe les draps, tissu qui se déchire, griffe à la place des ongles. Transformation qui est en cours, l'animal qui veut sortir. Respiration qui s'agite d'un coup, grognements passent la barrière de tes lèvres. Tu te retiens, t'essayes de retrouver ton calme. Inspiration que tu prends profondément. Penser à autre chose. Les flammes qui te reviennent à l'esprit, cris qui viennent s'ajouter, qui résonnent. Corps qui se tord de douleur. D'autres pensées qui viennent. Un sourire, des caresses, une voix, l'histoire qui est racontée. Respiration qui ralentit, qui commencer à prendre un rythme normal. Autres souvenirs qui arrivent. L'île. Moments passés avec ta famille, moment à admirer les paysages. Transformation qui s'arrête, rythme cardiaque tout à fait normal. Soupir de soulagement, calvaire enfin terminé. Nuit qui n'allait pas se terminer ainsi. Impossible d'être à nouveau dans le bras de Morphée. Regard rivé sur le plafond, comme si ça pouvait t'apporter une quelconque réponse. Rayons de soleil qui frappent les murs de ta chambre. Début d'une nouvelle journée.

Journée remplie, esprit un peu trop occupé. Journée qui passe un peu trop vite, les rayons de la lune qui remplacent ceux de soleil. Surprise devant la brasserie quand tu t'y rends. Fleurs qui commençaient à faner, qui reste toujours aussi belles. D'autres fleurs à l'intérieur. Cadeau du fleuriste pour les commerces de la rue. Louveteaux qui s'agitent, remarques qui fusent, rires qui résonnaient dans la pièce. Regard que tu leur lances, louveteaux qui se calment. Un peu. Préparation du restaurant qui occupe ton esprit. Regard que tu poses sur la boutique qui se trouve en face, fleurs encore sorties, clients qui entrent dans la boutique. Regard qui ne bouge pas, comme si t'espérais voir la personne qui a déposé ses fleurs, de voir son visage.

Premiers clients qui arrivent. Volume sonore qui commence à augmenter, les rires qui remplissent la pièce. Sourires qui se dessinent légèrement sur ton visage, moment de joie qui est de courte durée, le temps d'une soirée. Regard qui se pose de nouveau sur la vitrine. Corps qui apparaît, visage que tu ne vois pas, corps qui se débat avec les pots. Poste que tu quittes durant quelques instants, sachet que tu prends, repas que t'avais préparé pour le remercier des cadeaux qu'il avait pu vous déposer. Sac en main, passage que tu pensais rapide. Corps qui prenait un autre pot, beaucoup trop grand et sans doute beaucoup trop lourd pour lui. Restaurant que tu quittes, effluves qui viennent te frapper. L'odeur qui t'enivre, te fait perdre la tête. Parfum qui vient d'une autre époque, souvenirs qui semblent vouloir refaire surface. Corps de l'autre qui penche un peu trop vers l'arrière, corps que tu rattrapes, que tu amènes vers toi. Pot que tu attrapes aussi avec ton autre main, que tu reposes. Réflexe un peu trop prononcé, que t'as dû mal encore à t'y faire. Effluves qui deviennent plus fort, plus intense. Cœur qui commence à battre un peu trop vite, comme s'il était prêt à exploser. « you okay ? » Visage que tu regardes, que t'admires. Yeux cachés par les boucles noires. Corps que t'as toujours contre toi, comme si tu n'avais pas envie de le lâcher.


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Malachai Azadeh

Malachai Azadeh


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Occupation : les doigts qui glissent sur les feuilles trop verte, bouquets, arrangements, gosse qui parle la langue des fleurs.
Adresse : au-dessus d'la boutique, appart' aux odeurs d'encens. / chez emery.
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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyVen 1 Mai - 21:02


I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.

L'bordel dans l'creux du ventre, bordel dans la tête, bordel tout court dans ton putain d'être éclaté jusqu'à la moelle. T'aurais presque des cicatrices dans l'sang à force, toujours là, mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise année qui explose tes tympans. Toujours, toujours, tout l'temps, répétition qui s'fait sans cesse, tous les jours la même chose, la même envie, d'partir, de tout claquer, de tout laisser derrière toi et d'envoyer valser ta vie, encore une fois, juste essayer. Fleurs odorantes autour d'ton être, fleurs apaisantes, t'as grandis dans ces couleurs, sait reconnaître les significations, les mots doux, aiguille les gens perdant l'espoir avec une fleur qui ne fanera pas. Les mots qui glissent le long des lèvres, perles de beauté quand tu prononces les mots, mensonges savants et définition qui s'enchaînent comme des menottes au corps de ces fleurs. Elles ne demandent rien, pas de définitions, pas de mots, ne veulent pas être rattachée à des sentiments, à des peurs, pas à cause d'un physique parfois ingrats, pas à cause des couleurs fades ou trop éblouissantes.
 Toi, gamin éblouissant, tu te perds dans leurs odeurs imparfaites et entêtantes, tête qui en tournerait presque quand t'arranges les définitions et les couleurs dans un mariage parfois étrange. Toi, gamin perdu, qui offre les invendus aux commerces autour, qui offre un sourire, les définitions, trouve un endroit, un rayon de soleil. Soleil, tu serais presque comme ces plantes, besoin de chaleur, d'amour, de tendresse, eau qui glisse sur la peau et soleil qui baise l'épiderme sans relâche, presque avec envie, feu intérieur qui attirerait presque les rayons tel un aimant céleste. T'as un rire, souvent, quand tu te dis que tu bosses avec ton contraire, possibilité de brûler le vivant, cendres étouffantes sur la chaire palpitante. Soir, orange nocturne et rose passion qui s'enlacent dans une ode au Dieu soleil. Fleurs d'extérieur que tu ranges dans des gestes trop précis que tu connais par cœur, automatisme précieux.

 Pots trop lourd que tu cales contre ton torse, vacille vers l'arrière, premier temps d'la valse qui continues, t'envoies vers l'arrière, poupée d'cire manquant d'exploser ses morceaux au sol. Explosion, que t'attends, que t'envisages, douleur que t'imagines déjà, corps qui s'écraserait contre le sol, tête qui cognerait contre le macadam, les rires des passants, des touristes d'la nouvelle-orléans et t'as la gueule qui se fane, les yeux qui s'ferment, attente d'la chute avant de réalisé qu'elle n'arrivera pas, avant d'te rendre compte que t'as plus le pot en main et que t'es contre quelqu'un.  « you okay ? » Putain. Putain. Putain de putain de putain. Et c'est une voix masculine, et t'as l'corps qui s'éloigne, repousse, trop fort, gueule effrayée, gamin aux yeux fous. Et putain. T'as les souvenirs, la peur, l'envie d'vomir au creux du cœur. Putain, parce que la voix trop profonde, grave, qui vrillerait presque tes tympans. Gosse qui arrache le pot des mains, frôle la peau, voix qui blesse la gorge et écorche les lèvres. « We're closed. » Sec, bruit étouffé d'un étonnement malsain. Et t'as repousser, trop fort, t'as pas fait attention, parce qu'il t'a empêché la chute, parce que peut-être que dans un coin d'ta tête tu le remerciais à haute voix. Pot que tu déposes, pas pressant quand t'ouvres la porte d'la boutique dans un coup d'épaule trop effrayant, violent. Respiration erratique qui ne se calme pas, pathétique gosse effrayer même d'la vie. Gosse qui ouvre la porte, reviens. « Sorry. Thanks. And yes. I'm okay. » Précis, concis, brisé d'la vie. « Tea ? » Pour t'excuser, expliqué à demi-mots qu't'a juste eut peur, de toi, d'lui, de qui il était peut-être aussi. 

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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptySam 2 Mai - 11:11

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Fleurs que tu venais de remarquer, qui étaient pourtant placer chaque jour devant le restaurant. Fleurs qui attirent pourtant ton attention, peut-être à cause des couleurs ou alors de l'odeur. Effluve qui vient vers toi, qui te monte à la tête, raison qui semble s'en aller. Effluve moins puissant quand tu entres dans le bâtiment, esprit qui se calme. Effluve qui revient quand la porte s'ouvre. Odeur qui est présente que durant une brève seconde. L'envie d'aller à la source de cet effluve, l'envie de t'y perdre encore et encore. Moment de pause que tu t'accordes parce que tu n'arrives plus à te retenir, parce que le corps est dehors, parce qu'il fallait le remercier, parce qu'il commençait à t'intriguer.

La porte passée, l'odeur qui se fait plus présente, que tu commences à reconnaître. L'odeur des épices qui vient te frapper en premier. Épices qui étaient à la fois fortes et douces, effluve qui t'enveloppe comme pour te protéger. Les fleurs séchées qui viennent ensuite, qui te font entrer dans un autre univers. Lieu gardé secret, révélé aux âmes qui le mérite, aux initiés. L'image d'un sourire, d'un regard rieur qui apparaît. Sourire qui fait arrêter ton cœur durant une seconde. Effluve qui te frappe en plein cœur avant de te ramener à la réalité. Danse qui s'effectue sous tes yeux, âme qui est prête à rencontrer le sol un peu trop dur. Corps que t'amènes vers toi, choc moins violent, le crâne qui reste intact. Le pot dans tes mains, pas de morceaux éparpillés sur le sol. Âme sauvée de justesse. Sensation étrange que tu commences à ressentir. Effluve qui te frappe, qui t'enivre, qui te fait entrer dans un autre monde. Regards qui se croisent, un nouveau monde qui s'offre à toi. Âme sauvée de justesse. Toujours le même, mais qui ne reste qu'une fraction de seconde. Sourire qui t'es adressé, qui fait flancher ton cœur à chaque fois. Rire qui vient ensuite, toujours le même. Rire doux qui t'enveloppe, qui créer une protection. Arme que tu baisses, tu t'avoues vaincu. Volonté qui ne sera jamais aussi forte avec lui. Vœux qu'il te demandera, que tu exauceras sans problème, sans même le contredire. Sourire qui semble se dessiner sans même te rendre compte. Vision qui continue, scène qui vient d'une autre époque, corps qui semblent se rapprocher, ne faire qu'un. Déclaration que tu entends, cœur qui bat à toute vitesse, prêt à sortir de ta cage thoracique. Sensation étrange que tu ressens. Chaleur qui parcourt ton corps, sensation de bien-être, moment que tu ne voulais pas briser. Vision que tu voulais admirer encore et encore. « We're closed. » Moment qui s'arrête brutalement. Corps qui est poussé violemment, voix qui n'avait rien de doux par rapport à ce que tu as pu voir. Retour à la réalité bien trop violent, corps qui part, claque la porte avec le pot. Et toi, tu restes sans bouger avec ton sac dans la main, t'essayes de comprendre ce qui s'est passé.

Effluve qui part de nouveau, qui semble être presque inexistant. Cœur qui commence à reprendre un rythme normal. Tu sais pas ce qui vient de se passer, t'as cette sensation de manque qui commence à apparaître. L'envie d'être à ses côtés, de le protéger. Vision qui recommence. Silhouette que tu aperçois, qui semble s'avancer, qui crie un nom, autre que le tien, celui d'une autre vie. « Sorry. Thanks. And yes. I'm okay. » Visage qui apparaît de nouveau, esprit qui est confus, qui s'enivre à nouveau. « Good. » Sourire qui se dessine, qui s'agrandit un peu plus, parce que t'as les voix qui résonnent dans ton esprit. Les promesses qui viennent, qui s'ancrent un peu plus. « Tea ? » Sourire qui s'agrandit de nouveau, regard plus doux. Vision qui change. T'es pas à la Nouvelle-Orléans, t'es ailleurs. Paysage qui change, maison en plein milieu d'une forêt. Maison qui te semble familière, comme s'il s'agissait de la tienne, de la votre dans une autre vie. « Yeah thanks. » Corps qui bouge, qui avance à l'intérieur de la boutique. Effluve qui devient un peu plus forte, qui prend possession de toi. « Thanks for the flowers. » Le regard qui se pose sur les fleurs de la boutique. Impression de déjà vu. Autre vision qui arrive. Pièce d'une maison qui y ressemble comme deux gouttes d'eau, corps qui vient s'écraser contre toi, déclaration, baiser et danse qui suit. « It's pretty. » Sourire un peu plus grand encore avant de le regard de nouveau. Sac que tu montres, présent que tu lui avais apporté à ton tour. « French fries and a burger. » Sourire qui reste bien accroché. Vision qui est de nouveau-là. Âme qui se trouve en face de toi, dans une forêt, cape rouge qu'il porte. Cœur qui s'arrête, histoire qui revient, les mots de ta mère qui résonnent de nouveau. Histoire qui semblait bien que plus réelle que tu ne l'imaginais. Ton regard qui ne le quitte pas. L'envie de te rapprocher, de le prendre dans tes bras, lui dire que t'es heureux de le retrouver après tout ce temps, comme une promesse que tu aurais réussi à tenir. Mais ton corps reste sur place, t'es là, à le regarder, à l'admirer, à sourire un peu bêtement en tendant le sac de nourriture.


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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptySam 2 Mai - 20:23


I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.

Crétin effrayé. Corps, contre le tien, plus l'habitude, plus l'envie, plus la force. T'as des relents, effrayants, des nuits à te battre, à hurler, t'as des souvenirs, les claques, la gorge étouffée et la respiration compliquée. T'as une histoire, passé troublé qui t'empêches de respirer, de vivre, un moment d'plus, sans avoir envie d'en crever. L'soucis c'est qu'tu sais pas comment, pourquoi, l'ciel qui décide que tu peux pas, maître des flammes à la carcasse ininflammable et au corps qui s'répare comme si t'étais dans un mauvais dessin animé, comme si t'étais le personnage principal qu'on décidait de sauver in-extremis à chaque fois. C'était flingué, t'aimerais donner ton pouvoir à quelqu'un le méritant plus, quelqu'un de malade, qui mériterait d'être sauver, toujours, encore, destiné à revivre la même histoire interdite. Gamin violent, repousse, hurlerait presque, se calfeutre dans son magasin pour regretter ensuite. Un thé, qu'tu proposes, tu sais qu'ta mère en bois à chaque fois pendant sa pause, des fleurs, du thé, t'étais un personnage de conte de fée et tu sais pas si t'aimes ça ou que tu détestes.  « Good. » T'as l'visage qui s'décompose, se recompose, confusion palpable parce que tu connais cette gueule mais tu sais pas d'où, parce que t'as des morceaux d'sa voix que tu sembles reconnaître à chaque fois qu'il ouvre la bouche.

« Yeah thanks. » Regard, qui s'enfuit, comme le corps.  « Thanks for the flowers. » Parce que tu t'arrêtes, que ça fait tout de suite sens, parce que la brasserie à qui t'as offert les fleurs avait bien un propriétaire que t'avais déjà aperçu, rapidement, que tu t'étais pas attardé assez longtemps pour voir ses traits correctement.« It's pretty. » Sourire, rire, doigt qui caresse les pétales d'une fleur passant par là. « You're welcome. » Parce que t'allais pas gâcher, gaspiller, laisser ces pauvres fleurs laisser crever sans se faire admirer par quelqu'un d'autre que toi. « Flowers can bring joy to a place. Hope it did. » Les mains qui s'affairent, théière chauffant doucement et le sachet de thé que tu déballes, sucre posé sur le plateau trop doré. Sac, devant ton visage, odeur de bouffe qui monte aux narines et t'as un sourire, attrape doucement le sac, évite de toucher la peau, peur de te faire attraper, qu'il ne te lâche jamais, c'était trop souvent arrivé, tu ne laisses plus l'occasion. « French fries and a burger. » Rire, sourire, plus grand, plus fort, tu t'y attendais pas, cadeau seulement pour quelques fleurs ayant une vie bien trop courte.

« Merci. » Français qui glisse sur la langue, tête que tu baisses doucement, sourire aux lèvres lorsque tu déposes la bouffe près de toi, c'est encore chaud et toi t'es presque étonné. Verre dans lequel l'eau chaude, brûlante, se verse, c'était débile, t'aurais pu la réchauffer, mais tu passes trop de temps à faire semblant d'être humain pour utiliser tes pouvoirs, t'étais supposé ne pas exister après tout. « Here you go, careful, it's hot. » Couleur rose qui teinte l'eau lorsque le sachet de thé touche le liquide chaud, trop chaud peut-être, plateau que tu poses devant lui, table d'exposition qui se transforme en salon de thé, chaise que tu déposes, pour toi, pour lui. Sachet que tu déposes devant toi, commences à manger dans le silence, bouteille d'eau trop proche. « It's pretty good. I never ate anything coming from the restaurant before. » C'était dommage, parce que c'était à côté, mais t'avais pas le temps, t'avais ton appartement plus haut, de quoi faire un sandwich, des pâtes. « So, who are you ? » Demande, parce que c'était peut-être un psychopathe, stalker, peut-être qu'il voulait te buter, tu savais pas trop, pas envie de le décrypter de peur de te tromper, même si son visage titillait un truc au fond d'ton crâne, d'ton cœur. « I'm Malachai. » Précise, montre sur ton badge traînant sur ton torse. « You work at the restaurant ? » Offre peut-être l'amitié, toujours un mètre qui te sépare de lui, prêt aussi à le frapper s'il essaie de s'approcher un peu plus.


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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyDim 3 Mai - 0:16

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Un nouveau monde qui est en train de se créer autour de toi, comme s'il y avait cette bulle. Cette odeur qui semble te transporter dans une autre époque, dans un autre lieu. Scènes qui défilent, toujours le même sourire, le même visage. Chaleur des étreintes qui te reviennent petit à petit. Souvenirs qui semblent te revenir parce que tu as retrouvé cette chose qui te manquait depuis des années. Douce odeur qui t'entoure, qui t'enivre petit à petit. T'es là, à le regarder, à l'admirer. Visage qui ne change pas au fil des visions, lien qui semble perdurer depuis des siècles. Et puis, il y a eu cette vision. Vêtement rouge qui semble aller vers toi. Sourires toujours présents, les rires qui résonnent dans ton esprit. Cape rouge de l'histoire qu'on te racontait lorsque t'étais qu'un gamin. Fiction qui semble être finalement un peu trop réel. Cape rouge qui vient vers toi, le sourire qui n'est plus, les larmes qui coulent, tristesse et colère mélangées sur son visage. Main que tu passes sur ta joue comme un réflexe, comme si les larmes étaient vraiment présentes.

Sourire présent sur ton visage quand tu vois qu'il va bien, qu'il ne s'était pas fait mal. Sourire qui disparaît lorsque son expression change lorsque tu commences à parler, lorsque ton visage est un peu plus dans la lumière. Lien qui semble se renforcer un peu plus, comme s'il t'avait reconnu lui aussi. Sourire qui s'agrandit un peu plus, peut-être que tu ne perds l'esprit, peut-être que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens est bien réel. « You're welcome. » Sourire qui s'agrandit, parce qu'elles étaient magnifiques, parce qu'elles représentaient quelque chose, parce que t'avais un bouquet dans ton bureau, que tu passais à regarder, à sourire un peu bêtement parce que ça te faisait te sentir bien. « Flowers can bring joy to a place. Hope it did. » Sourire qui s'agrandit, parce que c'était le cas. Parce qu'il y avait eu la surprise, l'incompréhension, d'abord, et puis cette odeur qui te soulageait, qui enlevait cette douleur que tu avais au plus profond de toi, cette douleur à l'âme. « Yes it did. » Sourire qui s'agrandit un peu plus, bien ancré sur ton visage lorsqu'il dépose le plateau, lorsque le sachet de thé flotte dans la tasse. Ce n'était pas vraiment ce que tu buvais habituellement, mais tu n'avais pas osé dire non, parce que tu ne pouvais simplement rien refuser de sa part. Comme toujours. Sac qui part de tes mains. Âme un peu trop prudente, douce lorsqu'elle prend l'offrande que tu as apportée. Rire qui s'échappe de tes lèvres et ton cœur qui loupe un battement. Rire qui ressemble à une douce mélodie, que tu pourrais écouter en boucle. « Merci. » Cœur qui loupe de nouveau un battement lorsque le français passe la barrière de ses lèvres. Eau qui est versée dans ton verre, fumée qui s'échappe, chaleur que tu peux ressentir, alors que tu n'y avais pas encore touché. « Here you go, careful, it's hot. » Sourire que t'as, souffle que t'as pour refroidir un peu la boisson. Verre que tu arrives à prendre, souffle que tu as encore et encore pour enfin boire une gorgée. Sourire qui se dessine à nouveau lorsque tu le vois commencer à manger ce que t'avais pu apporter. « It's pretty good. I never ate anything coming from the restaurant before. » Sourire qui s'agrandit, rire qui franchis tes lèvres. T'aimerais bien lui dire que c'est toi qui l'a préparé, que tu l'avais préparé avec amour, mais tes talents en cuisine ne sont pas si extraordinaire. Repas que t'avais demandé, que t'avais mis dans des boîtes, dans un sac avant de partir. « I can bring you some food if you want. » T'espérais une réponse positive. Espoir d'avoir une raison pour le voir un peu plus souvent, pour ne pas passer pour ce mec chelou, un peu trop insistant.

Regard qui ne le quitte pas. Les visions qui semblent être arrêtées, comme s'il n'y avait plus rien à montrer, comme si la bulle commençait doucement à disparaître. « So, who are you ? » Bulle qui éclate au son de sa voix, qui te ramène une nouvelle fois à la réalité. « I'm Malachai. » Prénom qui résonne, moments du passé qui sont de retour. « Kai. » Surnom que tu murmures, que tu retrouves, que t'as l'impression d'avoir prononcé des dizaines, des centaines, des milliers de fois. « Wolfgang. » Prénom que tu prononces un peu plus fort, avec toujours ce grand sourire. « But you can call me Wolf. » Rire qui s'échappe de nouveau, rire un peu nerveux, parce que tu sais très bien que ton prénom est bien ridicule, que le surnom l'est certainement aussi. « You work at the restaurant ? » Gorgée que tu bois, sourire qui s'agrandit, qui se dessine sur le coin de ton visage. « I owe it. » Rire que t'as de nouveau. T'avais pas pu laisser le restaurant de tes parents adoptifs laisser à l'abandon. Gorgée que tu bois, verre qui est terminé et le gamin qui reste toujours loin de toi, comme s'il avait peur de toi, comme si tu allais le dévorer à tout moment. « I can leave if you're busy. » Verre que tu poses, sourire toujours présent sur le visage. Peut-être que t'avais envie de passer plus de temps avec lui, d'apprendre à le connaître, mais tu voyais bien qu'il n'était pas à l'aise par ta présence. Peut-être qu'il était temps pour toi de partir, de retourner au restaurant et faire ton travail.


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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyDim 3 Mai - 16:13


I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.

La peur, toujours, la peur de la violence, du sang, d'la haine. Peur qui brise ta gorge et enserre tes os, peut-être que c'est le contraire. Toujours la même histoire qui se répète en boucle, un sourire doux, sourire attendrissant, un sourire éblouissant, toujours la même histoire, les mains glissant dans la nuque, berce le corps, toujours la même douceur au début, les mêmes promesses avant que le monde ne passe de rose à pourpre. L'Odeur du sang, d'la trahison, l'odeur d'la peur et des brisures de ton être. C'est fatigant, usant, d'avoir peur, tout le temps, sans arrêt aucun. Y a toujours la gorge qui se serre quand quelqu'un entre dans la boutique, quand tu vois pas l'visage, quand tu sais pas si c'est un habitué ou l'gars qui t'a laissé pour mort dans son appartement pour partir comme un lâche en laissant ta carcasse encore chaude sur l'parquet défoncé par les inondations. « I can bring you some food if you want. » Retour à la réalité trop rapide, parce que y a encore ce goût acide dans la bouche qui te fait garder un espace de sécurité entre toi et lui, parce qu'après tout, même si un truc dans l'coin d'ta tête te dis tu risques rien, t'en sais rien. « Sure. » Pour ne pas vexer, ne pas provoquer, pour ne pas rendre l'atmosphère encore plus tendue qu'elle ne l'est déjà.

Gosse stupide qui montre son badge, se présente, politesse crasse alors que t'aimerais juste qu'il parte, ne plus sentir cette ambiance pesante de mensonges et de secrets qui te prive de ton oxygène. « Wolfgang. But you can call me Wolf. » Sourire, parce qu'il avait bien une gueule à avoir un nom d'animal sauvage, que les relents allemands te font un peu froncer les sourires, il avait pas une gueule d'allemand, pas que tu saches en tout cas, toi, gosse ayant eut milles vies et milles naissances. Il est le propriétaire, du restaurant d'en face, tu t'en veux un peu, maintenant, d'avoir offert des choses, tu voulais pas te retrouver dans cette situation, tu voulais pas qu'on vienne te remercier, t'aurais préféré rester anonyme, t'aurais préféré juste disparaître dans les couleurs vives des fleurs qui t'entourent.  « I can leave if you're busy. » Verre de thé terminé, le regard qui se relève, le corps aussi. « I am, actually. » Rire, gêné, putain t'espères qu'il ne s'énervera pas, la boule dans la gorge qui revient. « Some flowers need a haircut. » Trait d'humour alors que t'a la main qui tremble quand t'ouvres la porte pour le faire sortir. « 'Bye. » Qu'tu lâches quand il sort, sourire.

Respiration qui se bloque pour se retrouver quand tu fermes la porte, quand t'essuies les larmes ayant coulé sans que tu ne le sentes, sans que tu ne le remarque. Signe, fermé, quand t'as le dos qui se colle contre la baie vitrée pour te laisser tomber au sol, quand le verrou est tourné, quand tu ne vois plus l'homme, le loup. Un autre jour, une autre semaine. L'sang qui glisse sur les mains, épine qui arrache la chaire dans une douceur cruelle. L'sang, morceau de verre explosé au sol parce qu'un gamin à lâcher un vase dans la boutique, que tu t'es précipité pour l'viré de l'endroit dangereux, parce que t'as peut-être trop l'habitude aussi, de te voir couvert de sang. Tête trop haute quand les paumes écorchées rentrent dans l'bar-restaurant d'l'autre côté d'la rue. « Is Wolfgang here ? » Demande le gosse, les mains tendues, l'sang qui goutte sur le sol et l'tapis. « I kinda need help. And first aid. » Rire, tu paniques pas pour si peu, plus maintenant, c'est pas mortel, ça fait pas si mal. « Please ? » Regard insistant vers un des employés, allure de louveteau perdu et tu sais pas, pourquoi ça te rappellerait presque quelque chose.

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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyDim 3 Mai - 22:26

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Tu ne sais pas ce qui t'arrive. Sensation étrange dans tout ton être, sensation de bien-être. T'as cette envie de t'approcher de lui, de le prendre dans tes bras, de sentir un peu plus son parfum. Sensation étrange dans tout ton être, sensation de bien-être. Les images qui ont défilé à toute vitesse comme pour te montrer, te rappeler ces moments passés ensemble. Mais tu voyais bien que l'autre âme n'était pas rassurée par ta présence, qui te fuyait. Politesse qui était de mise, qui était là parce que tu avais apporté de la nourriture, parce que tu voulait le remercier pour avoir apporté les fleurs. Sourire qui est présent sur ton visage, léger, mais bien présent. Proposition que tu fais, repas que tu apporterais plus souvent, prétexte pour le voir plus souvent, pour lui donner un peu plus confiance en toi, pour lui montrer que tu n'allais pas le dévorer. « Sure. » Lèvres qui s'étirent un peu plus, sourire qui se fait plus grand, plus sincère aussi. Moment pour toi de partir, parce que t'avais du travail à faire, parce que tu ne voulais pas le déranger un peu plus. Corps qui se lève, gamin que tu regardes d'un peu trop haut avec ce grand sourire, comme si t'étais un prédateur prêt à dévorer sa proie. Pas maintenant, pas le moment pour ça. « I am, actually. » Rire qui s'échappe de ses lèvres, douce mélodie que tu écouterais en boucle. Sourire qui s'agrandit, corps qui bouge vers la sortie. « Some flowers need a haircut. » Moment pour toi de partir, parce que t'avais du travail à faire, parce que tu ne voulais pas le déranger un peu plus. « 'Bye. » Sourire qui s'agrandit un peu plus, geste de la main que tu fais avant de partir. « Bye. » Corps qui quitte la boutique, l'effluve qui s'éloigne doucement, la bulle qui éclate, retour à la réalité. Sensation de manque qui se fait ressentir, comme s'il s'agissait d'une drogue.


Promesse que tu tiens, les repas que tu apportes, sac que tu déposes à l'entrée pour ne pas le déranger dans son travail. Sourire que tu lances à travers la vitrine, signe que tu lui fais avant de retourner au restaurant. Moments qui ne duraient que quelques instants, quelques minutes, mais tu avais cette sensation de bien-être qui t'envahis à chaque fois que tu passais à côté de lui, à côté de la boutique. Semaine qui passe, juste les regards, les sourires qui sont échangés. L'envie d'aller le voir, de lui parler un peu plus, mais tu n'avais pas envie de lui faire peur, alors que tu ne restais qu'à l'extérieur. Restaurant qui avait ouvert, premiers clients qui entraient, les louveteaux qui s'en chargeaient. Tête dans les papiers, musique qui brisait le calme. Journée qui était un peu trop calme, une de plus. «Woooooooooooooooolf. » Louveteau qui crie, qui attire ton attention pour te signlaer un problème. Corps qui sort du bureau, effluve qui est de retour, sourire qui se dessine un peu trop vite. Sourire qui est bien trop grand quand il voit la silhouette. T'entends même pas les rires des louveteaux, tu ne vois pas leur sourire parce que ton expression à changer, parce qu'on avait réussi à t'apprivoiser. Le sourire qui s'efface bien trop rapidement lorsque tu vois le liquide rouge, lorsque l'odeur de sang arrive à toi.« Kai, what happened ? » Corps qui se déplace un peu trop rapidement, qui prends doucement la main du fleuriste, qui regarde la blessure. Coupure, vase qui a dû casser, gamin qui s'est coupé. « Ariel, clean please. Shea, the first aid kit please. » Regard que tu leur lances, ils savent ce qu'ils doivent faire. Corps du fleuriste que tu prends, que tu poses sur le comptoir d'une façon trop douce, trousse des premiers soins qui arrive et le désinfectant que tu sors pour la blessure. « I'm sorry if I hurt you. » Coton que tu déposes délicatement sur la blessure. Douceur dont t'as pas l'habitude, sourire que tu lui lances pour le rassurer. « So how are you ? » Pas qu'avec cette blessure. Envie d'en savoir plus, de faire la conversation, de passer un peu de temps avec lui. T'avais pas envie de le laisser partir, juste profiter de ce moment pour apprendre un peu plus à le connaître, pour comprendre ce qui s'était passé, si lui aussi avait ressenti la même chose que toi.


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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyLun 4 Mai - 17:24


I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.

Tu l'avais viré. Rire qui fait trembler l'être, avait eut tellement de regards, de tremblements, de panique dans les yeux qu'il avait compris, qu'il avait vu. Fragilité d'un être qui se penserait parfois divin. Tu devrais pas, avoir peur, tu pouvais tout surmonter, subir, pleurer, crever, t'en revenais toujours, sauf que tu sais pas si la résurrection marche aussi pour ta santé mentale, tu pencherais plutôt vers le non si tu pouvais t'voir dans un miroir. Esprit aussi éclaté que ton corps jonché de cicatrices d'autres vies. Les yeux qui s'perdent, parfois, quand il vient, dépose la nourriture, qu'il regarde, une minute, repars, reprend sa vie. Tu peux pas mentir, gosse intrigué par son comportement, peut-être effrayé aussi, parce que personne t'avais jamais regardé aussi intensément, parce que t'avais l'impression qu'il voyait, tout, parce qu'il avait ce regard perçant qui te disais qu'il pouvait peut-être même entendre ce que tu pensais.

C'était dérangeant, désarçonnant, tu savais pas comment réagir alors t'avais juste la tête qui se tournait de l'autre côté, parce que tu voulais pas qu'il comprenne, qu'il sache, qu'il te lise comme si t'étais juste un putain de livre ouvert pour lui. Pourtant, putain de premier réflexe, la main ouverte à cause d'un accident, boutique que tu fermes, après avoir ramassé les morceaux de verre sur le sol, l'sang, qui coule, que tu remarques pas tout de suite, que tu fais passer dans un coin d'ta tête, un peu plus loin. T'as juste ce réflexe, d'aller voir, de chercher de l'aide, de chercher son aide, de vouloir le voir prendre soin de toi, de voir son visage en voyant ta main en sang. Regard appuyé envers un des employés, la voix qui hurle le prénom du patron et t'as un sourire, doux, léger, juste une courbure sur le visage. « Kai, what happened ? » Moue, main trop grande qui prend la tienne, qui observe la blessure, t'entends les ordres et t'as un rire un peu étouffé, il faisait un peu peur, était surtout impressionnant. Carrure de guerrier, visage d'une personne qui en à trop vu, qui a trop vécu, comme toi et la cicatrice qui barre ton visage, qui gâche la jeunesse de tes traits. Grand, le loup, imposant, la veste en cuir que t'imagines bien sur son dos. « A kid broke one of the vase, with roses and thorns inside. » Rire, c'était pas grave, rien que tu ne pouvais supporter. « I just don't have a first aid kit at the store. » Gosse qui hausse les épaules, les yeux qui observent ses yeux, plus clairs que les tiens, le vert forêt qui se mélange avec la terre fertile.

Corps, qu'il soulève, et t'as un rire, parce que tu t'accroches comme tu peux, que tu t'y attendais pas réellement, que t'es plus haut que tout le monde et pourtant presque à la même hauteur que lui. « I'm sorry if I hurt you. » Tu te fous de sa gueule, un peu. « I'm not weak. » Alors que t'as une moue et une grimace quand le désinfectant touche la plaie. « So how are you ? » T'hausses les épaules, tu te sens bien, plutôt bien. « I eat. Thanks to you. » Rire, parce qu'avant, t'oubliais, évitait, que t'as sans doute prit du poids depuis la dernière fois. T'as le visage qui observe ses traits, qui observe son visage, qui observe aussi le bandage autour de ta main. « I'm okay. What about you ? » Sourire, fait ressortir la cicatrice, encore un peu, un peu plus à chaque fois, parce que tu dégages la mèche de ton visage, que t'entends les employés chuchoter entre eux. « Should I give you my number ? For the next time I hurt myself. » Rire, provoque, essaie, toujours le sourire timide et les lèvres qui se mordent, parce que ça va, cette fois, que y a des gens, que t'es pas en danger, qu'il a pas l'air de vouloir te blesser. « Even if you're quite scary. Like a big bad wolf. » Rire, avoue qu'il est intimidant, qu'il te dérange pas, mais que tu comprends pas. « Why do you look at me like at ? Should I say, stare ? » Parce que tu te demandes s'il te connaît, parce que ton cerveau semble te dire que tu l'connais. « Do I know you ? From before ? » Parce que tu dis pas quand, peut-être dans une autre vie, peut-être que tu l'as oublié, peut-être que tu l'avais aimé, un jour, peut-être qu'il se souvenait d'un truc que t'avais oublié, que t'étais mort avant qu'il t'explique vraiment. « You look like you saw a ghost. » Sourire, doux, les jambes qui se balancent dans le vide.
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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyLun 4 Mai - 23:50

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Rencontre qui se termine, corps qui quitte la boutique, retourne dans le restaurant. L'ivresse de l'effluve qui disparaît peu à peu, l'envie d'être à ses côtés qui ne fait qu'augmenter. Rencontre étrange, phénomène que tu ne saurais expliquer. Scènes qui se passent encore sous tes yeux. Le visage du fleuriste que tu revois encore et encore. Jour qui passe et le visage que tu ne peux pas oublier. Visage que tu vois encore dans tes rêves, scènes que tu découvres, que tu redécouvres. Moments de vie où tout semblait aller pour le mieux, un moment qui semblait hors du temps. Sensation d'ivresse qui n'est pas revenue, qui n'est pas aussi intense lorsque tu restes de l'autre côté de la vitre. Jours qui passent, sourires qui sont lancés. Odeur qui s'intensifie un peu, qui semble venir vers toi. Voix d'un louveteau qui s'élève dans les airs, prénom est crié un peu trop fort et c'est à ce moment-là que t'as compris ce qui se passe. Silhouette que tu remarques au premier regard, cœur qui loupe un battement lorsque tu le vois. Sourire qui se dessine faiblement, qui s'efface bien trop rapidement quand l'odeur du sang arrive, lorsque tu vois la blessure. Peur qui s'empare de ton être, peur qu'il lui soit arriver quelque chose, qu'un client mécontent l'ai blessé. Main blessée que tu regardes avec un peu trop d'attention. « A kid broke one of the vase, with roses and thorns inside. » Rire que t'as, qui s'arrête rapidement, qui laisse un sourire sur ton visage. « I just don't have a first aid kit at the store. » Rire qui s'échappe de ses lèvres, sourire qui revient faiblement. Blessure causée par une maladresse, raison qui te fait sentir un peu, qui te rassure. « Good that we have one. » Les lèvres qui s'étirent, chance que t'as saisi un peu trop vite. Visage qui se relève, regard qui plonge dans le sien. Iris que t'admires, détails que tu remarques un peu plus. Les gouttes d'or, semblable à des étincelles, feu qui est prêt à tout consumer sur son passage, qui pourrait réduire en cendres ton cœur s'il le désirait.

Corps que tu prends, que tu déposes sur le comptoir comme si c'était la solution la plus simple. Tu préviens, t'as pas envie qu'il pense que tu lui fasses mal intentionnellement. « I'm not weak. » Rire que tu retiens lorsque tu vois cette moue, lorsque tu poses le coton sur la plaie. Sourire en coin qui se dessine à la place. T'essayes d'être doux, geste qui te semblait presque impossible, contrôle qui ressemblerait presque à un miracle. Question bateau, qui engage la conversation pour avoir un prétexte de rester un peu plus avec lui. « I eat. Thanks to you. » Sourire qui s'agrandit lorsque le rire résonne dans le restaurant. « Was that good ? » Lèvres qui s'étirent un peu plus, bandage que tu commences à faire autour de sa main, sang qui a arrêté de couler. « I'm okay. What about you ? » Tu te perds à nouveau, dans son regard, dans son sourire. Visage que tu scrutes, que t'admires. Cicatrice que tu remarques, que tu regardes un peu trop. Tu demandes comment il a pu l'avoir. « I'm okay too. » Ça pouvait aller si tu oubliais les soirées où le loup se montrait, où la douleur n'était pas supportable. Les louveteaux qui parlent, qui chuchotent, qui sourient, se lancent des regards, mais t'es bien trop absorbé par le fleuriste pour t'en rendre compte. « Should I give you my number ? For the next time I hurt myself. » Rire qui rempli de nouveau la pièce, regard sur les lèvres qui sont emprisonnées par ses dents. « Yeah, safety first. » Ton rire s'échappe, qui vient se mêler au sien. Bandage que tu continues, qui est presque terminé. L'envie de poser ta main sur sa joue, de la caresser délicatement. « Even if you're quite scary. Like a big bad wolf. » Rires des louveteaux qui sont un peu trop fort, qui n'ont pas réussi à se faire discret.« Oh yeah he is. » Regard que tu lances, rires qui s'arrêtent bien trop rapidement. « Ariel, don't you have work ? » Voix un peu trop sérieuse, ordre que tu donnes, les louveteaux qui retournent à leur tâche et le regard qui se pose sur Kai de nouveau, sentiment de bien-être qui est un peu trop présent.

T'arrives pas à le quitter du regard, c'était bien plus fort que toi. Regard doux, comme pour ne pas oublier, comme pour essayer de te souvenir. « Why do you look at me like at ? Should I say, stare ? » Retour à la réalité, sourire qui se dessine, un rire qui s'échappe aussi. « Sorry. » Main qui approche doucement de sa joue, qui hésite quelques instants avant de la poser délicatement. Frisson qui parcourt ton corps, qui te fait sentir bien. Geste qui te semblait si naturel, comme si tu avais déjà fait ça, dans une autre vie, dans une réalité. « Do I know you ? From before ? » Sourire qui est là, regard qui est surpris. T'en as l'impression, c'est ce que te dises les images, te dises tes rêves. Âmes qui seraient liées, qui se sont retrouvées. « In another life maybe. » Sourire en coin qui se dessine, seule explication que t'as. Parce qu'il y a beaucoup trop de coïncidences avec l'histoire de ta mère, avec les rêves que tu pourrais avoir. « You look like you saw a ghost. » Caresses qui continuent, contact que tu n'avais pas envie de défaire. « You pretty alive for a ghost. » Rire que t'as, sourire bien trop ancré sur ton visage. Touche final au bandage, baiser que tu déposes sur sa main, comme si ça allait l'aider à guérir un peu plus vite. Geste qui t'est familier, comme si c'était une habitude, votre habitude. « And it's done. » Gamin qui est soigné, qui est prêt à repartir, mais t'en as pas envie, t'as envie de le garder pour toi quelques instants de plus. « Wants some food ? » Proposition pour le faire rester un peu plus longtemps, pour profiter de sa présence. Caresses que tu continues, qui passe sur la cicatrice. Elle n'était pas là dans tes visions, comme si ce corps était légèrement différent, comme si les blessures s'accumulaient plus que dans les anciennes vies.


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MessageSujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai ))   it's you who makes me lose my head (( malachai )) EmptyMar 5 Mai - 17:42


I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.

Pas faible, tu dis, alors que la grimace prend ton visage, que l'alcool désinfecte la plaie. Pas faible, s'il savait comme tu te sens faible, tous les jours de ta vie. La bouffe du restaurant qu'il ramène, sans connaître tes goûts, et ça te fait rire, l'impression d'être le fruit d'une expérimentation sur les goûts, quand y a des trucs que t'essaies, que tu manges pas d'peur d'pas aimé, quand tu fais l'gosse en repoussant les légumes sur le côté, quand la viande est dure à mâcher et que t'abandonnes. Quand t'as pas l'temps, aussi, que ça reste pour le soir vu que t'as jamais l'envie de cuisiner. Le regard, sur son visage, sur les effluves sauvages qu'il exulte et qui te font de plus en plus perdre la tête d'incompréhension. Les souvenirs qui ne reviennent pas, juste des images, parfois, quand tu dors, que t'arrives pas à réellement décrypter, des images où tu navigues sans savoir où tu mets les pieds et tu te réveilles avec l'impression d'être seul, infiniment seul. L'corps qui surplombe, gamin sur le comptoir, observe le restaurant, les sourires, les employés qui rient et lui qui s'occupe de ta plaie, le regard qui se pose sur son visage, parce que tu le connais, que t'es certain, que pour un étranger il ne te faisait pas si flipper, parce qu'il avait pas l'air de vouloir te faire de mal, parce qu'il a pas l'air de vouloir te détruire, te frapper, de prendre un morceau de toi étant vital, il avait l'air d'avoir envie de connaître, d'adorer même.

Et, ça te faisait flipper, ça, l'impression qu'il voulait créer un temple juste pour toi, juste pour pouvoir te voir, te toucher, et ça t'faisais presque trembler, cette impression d'être important pour quelqu'un, qu'on s'inquiète, qu'on te touche sans intention de te blesser. « In another life maybe. » La gorge qui se serre, main qui caresse ta joue, passe sur la cicatrice, celle-là, elle ne partira pas, détruit ton visage et ton estime de toi. Numéro que tu donnes, inscrit sur son téléphone, poser près de toi, assume, la main qui glisse, toujours, sur ton visage, qui ne te dérange pas, chaleur appréciable et frisson le long de ton échine. Tu pourrais pas dire que tu détestes ça, c'est rassurant, te donne envie de rester un peu plus long. « Maybe. » Parce que t'as une moue confuse, que t'essaies de chercher des secrets dans les yeux trop clairs, plus clairs que les tiens, que ça te ferait presque trembler d'le regarder aussi précisément. « You pretty alive for a ghost. » Gosse qui hausse les sourcils, rire qui passe la barrière des lèvres, s'il savait, mais il pouvait pas savoir, personne ne savait. « Am I ? » Tête qui se penche sur le côté, un autre angle pour mieux le voir, mieux analysé son visage, les limites de sa barbe, de son sourire, de son être, parce que c'était comme s'il envahissait la pièce de sa présence.

Baiser sur le dos de la main soignée et y a le rouge qui bouffe les joues et des étincelles qui brillent de la pointe de tes doigts, que tu remarques, que tu espères qu'il n'a pas vu, qu'il en ait fait fit. « And it's done. Wants some food ? » L'accent de l'homme que t'entends plus clairement, tu saurais pas définir, comme si deux pays se mélangeaient, comme s'il faisait un effort pour parler anglais, comme toi quand t'es entré à l'école, parce que tu parlais que le persan et l'espagnol, que tu te perdais dans les langues. « You're not American right ? » Parce que Wolfgang ça te met déjà la puce à l'oreille, que l'allemand t'étais apparu, le problème, c'était l'autre partie. « German and ? » Parce que y a ta main qui passe sur le visage, remonte la tête, passe sur les pommettes, passe sur les lèvres, trop sombre et à la fois trop clair, tu te demandes, essaie de comprendre. « Greek ? » Parce qu'il te fait penser aux statues, que tu te demandes s'il a pas été béni par les dieux. « Well you look like a greek god so. » Rire, toi tu ressembles à rien de connu et ça t'arrange. « That means you're pretty handsome. » Parce qu'il le sait, que tu provoques seulement, que tu descends du comptoir en t'accrochant à lui, ascenseur humain. « Food. Good. You're gonna eat with me ? » Parce que tu sais que tu paieras pas, mais que ça te fait rire qu'il te propose, parce que t'as eu la chaleur qui est monté quand t'as touché son visage, que t'en veux un peu plus, pour un peu plus longtemps.  
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