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 {+18} everything's a mess ((emery))

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Wolfgang Vasilios

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Occupation : {gérant d'un restaurant} parents adoptifs qui partent à la retraite, restaurant que t'as repris, que tu diriges au mieux, t'essayes que tout ne se casse pas la gueule
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MessageSujet: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptySam 2 Mai - 17:32

everything's a mess

and all these sorrows i have seen they lead me to believe that everything's a mess
@emery delaunay @wolfgang vasilios

Muscles endoloris, les os qui craquent à chaque mouvement que tu peux faire. Transformation que tu n'as pu contrôler, que tu n'as pas pu empêcher. L'animal qui sort, qui a ce besoin de se faire entendre aussi. Loup qui hurle à la lune, comme un signal, comme un appel. Loup qui a besoin d'être entouré, comme si tu avais un manque à combler. Famille que tu veux retrouver, parce que vous n'êtes pas les seuls de la famille à avoir survécu. Espoir qu'un jour, tu les retrouveras, pour ne plus être seul désormais. Hurlement à la lune pour les faire revenir, pour leur montrer que t'es vivant. Hurlements qui ne servaient à rien, juste à gaspiller l'air de tes poumons, puisque ta famille ne peut rien entendre, ne peut pas comprendre tes complaintes lunaires. T'hurles encore et encore, comme s'il s'agissait d'un besoin vital, comme si forme animal pouvait te libérer d'un poids, de cette tristesse qui envahissait ton corps depuis presque deux décennies. Hurlements qui ne sont que des appels à l'aide, les louveteaux qui arrivent petit à petit, qui agrandissent cette famille de substitution, comme s'il s'agissait d'un moyen pour te rassurer, pour retrouver ce que tu avais perdu. Les grimaces que tu ne pouvais retenir lorsque tu bougeais un de tes membres, lorsque tu essayais de faire un simple mouvement. Corps qui essayait de s'habituer aux changements, mais tu luttes, tu empêches l'inévitable. Les transformations qui ne devraient pas être aussi douloureuses, aussi éprouvantes pour toi. Cette nature que tu caches qui devient plus forte, plus féroce au fil du temps.

La douleur qui part lorsque tu passes à côté de la boutique, à côté de ces fleurs qui t'enivrent. Regard furtif que tu lances en espérant voir la silhouette, en espérant retrouver cet effluve, en espérant retrouver cette sensation qui donne cette impression qu'à tout moment ton cœur puisse sortir de ta cage thoracique, d'être ivre simplement dû au fait d'être à ses côtés. Sourire que tu lui lances en espérant qu'il le remarque, qu'il te le retourne, mais il est bien trop occupé, sourire qu'il ne te rend pas. Cri que tu entends alors que tu es sur le pas de la porte du restaurant. Dispute des louveteaux que tu entends, encore, qui devient presque quotidienne. Tu ne sais pas d'où tu tires la force du supporter ça. T'es supposé être un chef de meute pour eux, les guider ou quelque chose dans ce genre. Au lieu de ça, tu les laisses faire ce qu'ils veulent, tu cries que lorsqu'ils vont trop loin. Les cris qui s'arrêtent quand tu franchis la porte, le calme qui arrive finalement.

La douleur qui revient, muscle qui se contracte, l'animal qui veut sortir de nouveau, qui veut crier son désespoir à la lune. Respiration que tu prends pour te calmer, pas encore, pas ce soir. Un combat qui commence entre les deux natures qui sommeillent en toi. Tu t'enfermes dans le bureau, t'essaye de prendre ta respiration, exercices qui pourraient te calmer, qui pourraient faire revenir ta raison. Verre qui se brise dans ta main, grognements que tu ne peux pas retenir lorsque les morceaux de verre viennent s'incruster dans ta main. Filet de sang qui coule lentement, ta main qui passe sous l'eau, sang qui coule dans l'évier. Colère qui monte, crise qui arrive, car le loup ne comptait pas se laisser faire. Bouteille que t'attrape, gorgée qui descend un peu trop vite, l'alcool qui te brûlerait presque la gorgée. Deuxième gorgée qui arrive, pour oublier encore et encore, l'alcool qui te monte à la tête, qui te ferait presque oublier le loup qui est en toi. Respiration que tu prends encore, tes jambes et des bras qui te font encore mal. Tu restes caché dans le bureau, tu souffres en silence, la bouteille qui se vide petit à petit.

Coups à la porte qu'on donne, l'odeur d'un des louveteaux que tu reconnais, grognement que tu donnes pour lui donner l'autorisation d'entrée. Un membre du personnel qui est absent, malade, et personne pour le remplacer au bar. C'est à toi de t'en charger, soupir que tu ne peux t'empêcher de retenir, parce que tu n'avais pas le choix. Douleur que tu dois retenir, le loup que tu essayes de faire taire. Verre que tu sers aux clients, à toi de temps en temps aussi, t'en avais besoin aussi. Effluve qui te parvient, sentiment identique qu'avec le fleuriste, l'esprit qui commence à se perdre, à devenir confus. Regard dans la pièce, peut-être que t'espérais le voir, croiser son regard à nouveau, mais rien. Pourtant, l'odeur est présente, qui te monte à la tête. Elle est différente, plus douce, plus solaire que l'autre. Verre à la main, tu cherches d'où peut provenir ce parfum. Comptoir du bar que tu longes, le verre que tu déposes à l'endroit où l'odeur était la plus forte. « Cadeau de la maison. » Regard qui se pose sur la silhouette. Le visage que tu ne vois pas encore, le regard qui est caché. Effluve qui t’étouffe, te rendrait fou. Le loup qui s'agite, tu le sens, il est là, présent et veut sortir parce qu'il a trouvé quelque chose. Et toi, tu regardes, tu fixes, comme si tu allais trouver une réponse à une quelconque question.


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Emery Delaunay

Emery Delaunay


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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyDim 3 Mai - 12:28

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Un bar, encore un. Il ne les compte plus, ne les voit plus. Chaque jour, la routine. Chaque jour, l’ennui. Chaque jour, âme errante qui se pose sur un nouveau siège, avec des nouvelles personnes. Des formes floues, foule grisâtre entremêlée d’âmes aussi perdues que lui. Aucune compassion. Une part de lui qui tremble, lumière de bougie au fond d’une grotte. L’ancien dieu qui aimait les hommes, qui voulait les aider, qui voulait leur offrir le monde. L’ancien dieu adulé. Aujourd’hui carcasse abimée, déjà bourrée.
Sourire absent sur ses lèvres quand un énième verre se retrouve posé devant lui. Le barman le regarde de travers. Il soupire, vide d’une traite la boisson qui brûle sa gorge, douleur bienvenue, masochisme de l’alcoolisme. Il sort des billets, règle sa note, sort. L’air froid de la nuit fait mal, écorche sa peau déjà à vif, fait frémir l’animal qui ne cherche pourtant pas à se réchauffer. Il n’a jamais été frileux, jamais vraiment. Le sang chaud d’un être qui fût autrefois soleil et lumière, qui aujourd’hui regarde passer le temps avec des yeux vides et l’attente de quelque chose qui ne viendra jamais. Maussade, les mains dans les poches, il reprend sa route. Tangue un peu – pas encore assez.
Ses pensées se bousculent, par centaines et par milliers. Souvenirs, futur, tout est mélangé et lui donne le tournis plus que l’alcool ne le fera jamais. Saloperie, dons qu’il regrette chaque jour un peu plus, incapable pourtant d’en finir ou de tout oublier. Au lieu de ça, il cherche un nouveau bar, un nouvel endroit où on lui donnera un peu plus de boisson et de compagnie.
Si on peut appeler les fantômes autour de lui comme de la compagnie.
Il grommelle dans sa barbe des propos que personne n’entendra jamais et pousse une porte en y voyant de l’activité. Pas de table libre, il hausse les épaules, se passe la main dans les cheveux, s’installe au comptoir en y trouvant un siège. Le cul confortable, la chaleur qui perce du lieu qui fait craquer ses os après le froid de l’extérieur. Une bonne ambiance. Il commande à boire, scanne les horizons, espère toujours ne pas croiser quelqu’un de familier – tout en l’espérant au fond de lui. Mal du pays, sa famille. Sa sœur. Qu’est devenue Artémis ? Il grimace, vire ça avec le reste de ses pensées en une gorgée plus brûlante encore que les précédentes. Ça va avec les choses auxquelles il refuse de penser. Maintenant et pour toujours.
Verre après verre. Pourtant, il ne se sent toujours pas oublier, ne retrouve pas la liberté à laquelle il aspire. Saoulé par autre chose que l’alcool, frustration de ne pas atteindre ce qu’il est venu chercher. Se dire que ça sert à rien, qu’il ferait aussi bien de repartir.
Puis une voix.
Puis une phrase.
Puis une odeur sur le côté.
Puis quelqu’un.
Un frisson qui prend l’échine, qui descend le long de la colonne vertébrale. Est-ce qu’il devrait regarder ? Il inspire et tourne les yeux. Voit d’abord l’être debout, le torse, monte plus haut, croise un regard. Un beau regard. Purée. Prunelles animales, des histoires, des contes et des légendes. Beaucoup de choses en une seconde, le futur, le présent, le passé. Il chasse tout, ne s’y intéresse pas. Il devrait peut-être, apprendre pourquoi il a envie de mordre ces lèvres, de l’attraper et de plus le lâcher. Mais non. Parce qu’il n’en a rien à faire, parce qu’il repousse tout au fond de lui. Au lieu de ça, il se lèche la lèvre lentement, se redresse sur son siège et tourne pour faire face à la créature en face de lui.
« Le verre ou toi ? » Il sourit en coin, attrape le verre quand même et le vide d’une traite avant de le reposer sur le comptoir. Une main qui s’y attarde alors que l’autre attrape la taille, attire l’être contre lui. Il se redresse à moitié, plus vraiment assis, pas vraiment debout. L’autre est plus grand, sera probablement plus grand même debout. Amusant. Il n’aime pas être plus petit, il n’aime pas ne pas être le plus grand dans une interaction. Pourtant. Pourtant, il a envie de plonger le visage contre la peau sensible du cou devant lui, s’en fout de se sentir plus petit, s’en fout de tout. Il inspire et sourit en coin, rapproche l’autre sans l’enfermer, une main sur la hanche, incapable de se détacher de ses yeux. Il ne veut pas y voir quoique ce soit et pourtant ne peut simplement pas les laisser s’en aller.
« C’est quoi ton nom ? » Question anodine et pourtant. Il aime les noms. Il aime ce que ça lui dit sur une personne. Il aime les syllabes qui forment une personnalité. Il se force à inspirer – ne cherche cependant pas à laisser s’échapper l’homme en face de lui. Si la nuit tournait en rond, elle a pris un tournant soudain et il a envie de se laisser embarquer, se laisser brûler. Se laisser faire. Juste un peu. « Je suis Emery. » Apollon sur le bout de la langue mais l’habitude. Il ne répond plus à ce nom, pas dans cette vie, pas dans les précédentes. Il n’est plus Apollon, il n’est plus rien. Rien qu’Emery. Médecin raté, alcoolique notoire, épave à la dérive. Il fait un signe de tête vers le comptoir légèrement. « Tu bois quelque chose ? » Parce que s’il lui a amené un verre, il n’en a pas ramené pour lui-même. Et hors de question qu’il disparaisse. Pas si vite. Tous les prétextes sont bons pour le garder juste ici, près de lui.
Encore un peu.



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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyDim 3 Mai - 17:55

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Liquide qui coule dans ta gorge, qui s'insinue dans tes veines. Liquide pour oublier cette douleur que tu pouvais ressentir au plus profond de ton être, pour oublier toutes ces interrogations qui traversaient ton esprit. Réserve que tu gardais dans ton bureau pour les moments où tout allait de travers, où t'avais besoin de te retrouver seul et de faire taire ces voix qui sommeillaient en toi. Moment de calme qu'on t'a enlevé, devoir qui revient vite, le restaurant que tu dois t'occuper. Liquide qui coule tout de même le long de ta gorge, qui empoisonne ton sang. Les verres que tu sers, que t'aimerais boire aussi, mais ce n'est plus possible. Responsabilité que tu dois avoir, boisson que tu ne refuses pas quand on te l'offre, sourire qui se dessine lorsque le liquide coule, lorsque la douleur part durant un court instant.

Liquide qui commençait à faire effet, ton esprit qui commence doucement à s'embrouiller, qui ne se concentre que sur les bruits, sur les mouvements qui t'entoure. Le loup qui commence à devenir muet, qui commence à comprendre que tu ne voulais pas de lui pour cette soirée. Réalité qui te rattrape, esprit qui s'enivre de nouveau, des effluves qui t'entourent à nouveau, pas les mêmes que la première fois. Sensation d'avoir les rayons du soleil qui frappe ta peau, comme un sentiment de sécurité qui t'entoure. Entrée fracassante, comme pour attirer tous les regards et ça fonctionne. La pièce que tu balayes, recherche presque désespérée pour retrouver l'âme à qui appartenait ce parfum. T'erres dans le restaurant, tu cherches du regard, tu cherches cette sensation que tu avais pu ressentir quelques jours plus tôt. Silhouette du gamin que t'espérais trouver, malgré cette odeur différente. Peut-être une autre étape de plus dans ce processus qui te dépasse complètement. Odeur qui se fait de plus en plus présente lorsque tu t'approches du bar, lorsque tu t'approches d'une place en particulier. Silhouette qui n'avait rien de commun avec le fleuriste, qui était même plus imposante. Verre que tu déposes à ses côtés, un cadeau que tu lui fais, invitation que tu lui donnes. Sourire en coin sur ton visage, corps qui ne bouge pas. Inspiration que tu prends, comme pour une gorgée en plus, la dernière et ensuite, tu arrêtes. Si seulement, c'était si facile. « Le verre ou toi ? » Voix qui fait naître un frisson qui parcourt l'entièreté de ton être. Voix qui résonne, arrivée d'autres souvenirs qui semble se profiler. L'autre corps qui bouge, ton regard qui se pose sur le verre, qui le suit de regard, qui s'attarde sur les lèvres où coule le liquide. Regard qui monte, qui cherche les iris de l'autre, qui cherche désespérément un contact. « Qu'est-ce qu'il te plairait le plus ? » Cœur qui commence à battre un peu plus vite, les effluves un peu trop présente, la tête qui commence à tourner. Peut-être que l'alcool fait finalement son effet. Corps qui bouge, qui se retrouve facilement sur les genoux de l'autre t'as même pas la force de protester, pas la force de t'en aller. T'es installé confortablement, pourquoi tu t'enfuirais.

Bulle qui commence à se former, barrière qui vous protège du monde extérieur. Le restaurant, le bar, les clients qui s'effacent petit à petit. Le trésor que tu trouves enfin, ses iris que tu croises finalement. Visions qui défilent, que t'essayent de déchiffrer. Images du passé qui semblent t'être montré, scène qui a déjà été vécue. Visage de l'inconnu que tu croises encore et encore. Visage du fleuriste qui vient s'ajouter. Deuxième âme que tu viens de trouver comme pour être enfin complet. Image d'une forêt, d'un corps allongé, d'une lumière trop intense qui se penche comme pour redonner la vie. Morceau de l'histoire qui se joue encore et encore. « C’est quoi ton nom ? » Retour à la réalité, les images qui s'arrêtent, le visage de l'inconnu qui se trouve en face de toi. Frisson qui parcourt de nouveau ton corps lorsque tu sens sa main sur ta hanche, lorsque tu te rends compte de cette proximité. « Wolf. » Incapacité de prononcer ton prénom dans son entièreté, qui s'arrête à la moitié, qui s'arrête dans un souffle. « Je suis Emery. » Sourire qui s'agrandit. Autre prénom auquel tu semblais t'attendre. « Tu bois quelque chose ? » Bulle qui éclate à nouveau, réalité de retour, le comptoir que tu regardes rapidement avant de plonger ton regard dans le sien. « Toi. » Tes lèvres qui bougent seules, réponse qui a été donnée comme si ton esprit avait pris le contrôle, comme s'il décidait de lui-même. Seconde qu'il te faut pour comprendre ce que tu viens de dire. « La même chose que toi. » T'essayes de te rattraper comme tu le pouvais. Rire qui s'échappe de tes lèvres, lapsus qui était sans doute révélateur de ce qui pouvait avoir dans ton esprit.



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Emery Delaunay

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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyLun 4 Mai - 21:52

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Présence, aussitôt. Il est là, devant lui, tangible et réel. Sentiment étrange, sentiment nouveau. Pointe dans son être, fer blanc chauffé à vif. Il ne sait plus où donner de la tête mais sourit en coin, parce que ça fait toujours le travail. Parce qu’il plonge dans les yeux noisettes et qu’il oublie l’autour, il oublie l’après, il oublie le monde, une seconde ou deux. Et ça fait du bien. Cadeau de la maison, les yeux dans les yeux, incapable l’un comme l’autre de se détacher. Il le sent comme il a conscience de sa propre respiration – ce qu’il ressent passe dans les deux sens. Et là où il a envie de le jeter par-dessus son épaule, façon homme des cavernes, il sait que le brun se laisserait très probablement faire. Pas besoin de parler, pas besoin de demander. Dans son regard, cette lueur. La même que dans le sien. Harmonie des battements de cœur, une seconde, concordance des pensées.
Le verre ou toi. Question bravache qui reçoit une réponse toute aussi curieuse. Sa main sur la hanche, contact qui fait naître un nouveau frisson dans son échine et il se lèche la lèvre sans y penser. A-t-il vraiment besoin d’y penser ? « Si je réponds toi, qu’est-ce que tu ferais ? » Il penche un peu la tête sur le côté, jauge l’expression, jauge l’homme. Rien de faible, rien de fragile. Pourtant il est là, pourtant il se laisse faire quand il se rapproche. Il sent bon, il sent l’avenir, l’avenir qui fait du bien. Pas le poison dans ses veines, pas la merde qui embrume ses pensées et lui donne envie de se frapper les tempes avec un rocher. Il sent les promesses.
Question anodine – Wolf. Le loup, et ça lui va bien. C’est à ça que lui font penser ses yeux. A un loup, un animal. Sauvage, indomptable, curieux. Il se présente à son tour, s’amuse du sourire qui joue sur les traits de son compagnon du soir. Le regard qui cherche une réponse – lui en donne une inattendue. Etre déjà plein de surprise en face de lui qui a l’air de parler avant de réfléchir. Il hausse un sourcil, lueur d’amusement dans son regard bleu à la précipitation alors qu’il se rend compte de ce qu’il a dit, essaie de se rattraper. Si peu convaincant.
Peut-il réellement le blâmer ?
Lui-même ne fait que se demander qu’est-ce que ça peut faire d’embrasser les lèvres, d’effacer le sourire qui y danse, d’avaler le rire qui fait tressaillir une part de lui qu’il aimerait pourtant oublier. Il ne rit pas vraiment Emery, savoure le bruit cependant dans ses oreilles, hoche la tête et d’un signe de la main, recommande la même chose pour eux deux. Sans réfléchir, il resserre un peu son bras autour de la taille, se redresse, de quoi rapprocher leurs visages, mieux voir encore les lumières qui se reflètent dans les prunelles animales. Yeux dans les yeux, il sent son souffle contre le sien, combat des sens. Pas d’hésitation, jamais vraiment. Homme qui préfère se prendre des vents que de vivre avec le regret de n’avoir jamais essayé.
Sourire qui s’adoucit un peu, bleu qui se réchauffe, comme le ciel d’été, comme le soleil qui brille, qui brillait pour lui à une époque lointaine. Avant tout ça, avant la chute, avant la fin de son monde. Encore une fois, il se lèche la lèvre doucement et se recule à peine, de quoi attraper le verre qu’on vient de poser près d’eux. Il le soulève. « Tu permets ? » Il sourit en coin, porte la glace à ses lèvres, goût acide d’une boisson trop alcoolisée. Main libre qui se porte sur la nuque et attire le brun contre lui. Sourire quand il force doucement l’entrée de la bouche, quand il offre la boisson seulement pour avoir une raison de l’embrasser. Quand il n’y reste qu’une seconde – ou deux, s’attarde. Sentiment entêtant alors qu’il se force à reculer de quelques millimètres, tout ce dont il est capable sur l’instant. « La même chose que moi. Et moi. » Il sourit en coin, croise le regard. « Malheureusement pour toi, j’ai très envie de recommencer. Tu y vois un quelconque inconvénient ? » Parce qu’il a été forceur, parce qu’il a été suiveur, parce qu’il a été stalker. Mais qu’il a grandi, il a changé. Et qu’aujourd’hui, là, tout de suite, il veut entendre un assentiment et le sentir encore sur le bout de sa langue.
Parce que la tension monte, parce que dès qu’il est apparu à son côté, le monde a changé de sens. Une seconde. C’est tout ce qu’il lui a fallu pour lui donner envie de l’appuyer contre le bar et de lui faire voir de nouvelles couleurs. Pourtant, il prend le verre, le vide d’une traite, le pose sur le bar et revient contre le brun – encore un peu. Ou beaucoup.
Emery et ses addictions.
Auxquelles il n’a jamais su dire non.



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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyMar 5 Mai - 20:23

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Esprit qui se retrouve embrouillé par tout ce qui s'est passé durant les derniers jours. Ivresse que tu ressens lorsque tu passes à côté de la boutique, effluve qui surpasse celle des fleurs, qui était à la fois douce et épicé. Ivresse, un peu plus présent que vos regards se croisent, quand tu admires les étincelles qui brillent au fond de ses iris. Ivresse dans le sang quand le liquide coule le long de ton œsophage. Liquide pour oublier cette douleur, pour oublier ce loup qui veut prendre ta place. Tu devrais te laisser faire, laisser cette nouvelle nature prendre le contrôle. Peur que tu noies avec l'alcool lorsque cette douleur est trop violente. Ivresse qui vient encore, lorsqu'une nouvelle effluve, nouvelle drogue qui fait son apparition. Chaleur qui frappe son corps, soleil qui serait un peu trop proche de toi. Esprit qui s'embrouille un peu plus, le cœur qui oublie battre correctement lorsque t'aperçois le corps, lorsque tu plonges son regard dans ses yeux un peu trop bleus. Un bleu qui te rappelle l'île de ton enfance. Phénomène étrange qui recommence, vision que t'as, qui ressemble à des scènes du passé. Plus courtes, plus mystérieuses que la précédente, visage flou de l'autre, halo de lumière qui est surtout présent. Lien qui se fait, se met en place sans même que tu te rendes compte. Verre que tu déposes près de lui, cadeau que tu fais. Question qui te fait sourire, qui battre ton cœur un peu plus vite. Corps qui ne se tient plus debout, qui s'est rapproché de l'autre rapidement. Contact qui fait naître des frissons, électricité qui parcourt l'entièreté de ton être.

Mots qui sortent un peu trop facilement de tes lèvres, réponse qui fait étirer tes lèvres, dessinant un plus grand sourire, comme s'il s'agissait d'une provocation, comme si tu commençais un jeu dangereux. L'envie d'être plus proche, d'en savoir plus, de ne pas quitter cette bulle où il n'y avait que vous deux. Qu'est-ce qui lui plairait le plus en cadeau, attente de la réponse qui semble être interminable. Ton regard qui ne quitte pas le sien, comme si tu y nageais. « Si je réponds toi, qu’est-ce que tu ferais ? » Le sourire qui s'agrandit, le cœur qui loupe un battement. Réponse qui te déstabiliserait presque, mais pourtant, c'était celle que tu attendais le plus. Respiration qui se bloque quand tu te rapproches un peu plus de lui, lorsque tu peux sentir la chaleur de son corps, le contact de sa peau qui pourrait se faire s'il n'y avait cette barrière de tissus. Identité qui est donnée, prénom que tu n'arrivais pas à donner entièrement, souffle qui est coupé beaucoup trop facilement, qui s'arrête à chaque fois que tu croises ses yeux de saphirs, lorsque tu sens son souffle frappé ta peau. Question qui t'a fait sortir de cette bulle, qui t'a déstabilisé, réponse que tu sors sans te rendre compte. Ton esprit, peut-être un peu le loup, qui prend le dessus. Désir qui n'est plus si secret. Goûter ses lèvres, sa peau, comme s'il s'agissait d'un fruit défendu. Sensation beaucoup trop fort, trop intense avec ce besoin d'assouvir tes désirs. Frisson qui parcourt de nouveau quand la main se resserre autour de ta hanche, quand les corps sont de plus en plus proche. Corps qui ne font qu'un, tu l'espérais tellement. Verres sur le comptoir, qui te sortent de cette rêverie. Lèvres qui sont emprisonnées durant un bref moment, chaleur qui monte quand son regard se pose sur toi, comme si les rayons du soleil étaient venus te frapper d'un seul coup. « Tu permets ? » Mouvement de tête, tu lui permettrais tout. Absolument tout. Verre qui se vide, liquide qui reste dans la bouche, lèvres qui s'entrechoquent, passage qui s'ouvre pour laisser passer la boisson, pour autre chose aussi. Lèvres qui sont à ton goût, un peu trop, qui te donnent une raison prolonger. Faiblement grognement que t'as lorsque les lèvres se séparent, lorsque le besoin d'oxygène se fait ressentir. « La même chose que moi. Et moi. » Sourire entièrement satisfait qui se dessine sur ton visage. Envie qui commence à naître. Envie de recommencer, d'avoir plus que ce baiser. « Malheureusement pour toi, j’ai très envie de recommencer. Tu y vois un quelconque inconvénient ? » Sourire qui s'agrandit, qui donne ton approbation. Chaleur qui est encore présente, qui ne fait que grandir. Lèvres qui se rencontrent à nouveau, goût qui est en train de devenir une nouvelle addiction, qui te ferait oublier la douleur des transformations, des os qui craquent, qui bougent pour te donner cette autre apparence. Lèvres qui se séparent, soupir de bien-être que tu pousses. Iris qui change de couleur, qui se teinte légèrement de rouge, comme si l'animal avait pris possession de toi. Corps qui se lève doucement, main que tu prends, visage qui se rapproche de son oreille « J'connais un endroit où tu pourras recommencer autant que tu veux. » Sourire de prédateur, l'animal qui ressent en toi. Main que tu serres, chaleur que tu prends, qui enlèverait presque la douleur, qui effacerait tout ce qui se passe, toute l'animation autour de vous. Main que tu gardes précieusement dans la tienne, corps que tu guides jusqu'au bureau, porte qui claque un peu trop fort, les murs qui en trembleraient presque ? T'attaques encore, corps que t'amène vers toi, addiction un peu trop présente. T'as ce besoin de sentir son souffle, son corps, sa chaleur. Baiser pour combler ce manque, pour combler ce vide qu'il y avait en toi. Et ça te faisait du bien de te sentir enfin complet ou presque, comme s'il te manquait encore un peu quelque chose. Mais t'es bien là, avec lui et tu ferais tout pour prolonger ce moment au maximum.


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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyVen 8 Mai - 18:57

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Le goût de ses lèvres, comme un jeu, comme une évidence. Comme une bouffée d’air après une apnée prolongée, comme une gorgée d’eau après une traversée du désert. Oasis faite homme contre lui, collée à lui. Son corps si proche du sien, leurs chaleurs qui se mêlent, barrière de vêtements qui n’existe qu’en réalité alors que sa peau est déjà à vif. Son être entier frémit de la proximité nouvelle. Désir qu’il connaît, qu’il maîtrise, qu’il contrôle. Chaque personne, dans ses draps, gémissements dans ses oreilles, soupirs sous ses doigts. Ils se mélangent tous, sont des êtres flous, invisibles, insignifiant.
Et lui.
Lui fait trembler ses fondations, fait se crisper sa poigne autour de la taille. Son sourire alors que le baiser s’arrête, innocence et passion, plaisir pur et brut, animal. Bien-être de leurs lèvres qui se sont trouvées pourtant si peu de temps. Remarque, envie de plus et le sourire qui ne fait que s’agrandir encore. L’homme parle avec ses sourires, raconte des histoires en mouvements de lèvres. N’a pas besoin de mots pour se faire comprendre – terrifiante idée qui pourtant fait frissonner son cœur une seconde.
Baiser nouveau, encore une fois. Juste une. Ou plus. Sur la nuque, ses doigts se resserrent, tiennent la poigne pour garder le visage contre le sien, ses yeux qui se ferment, son être entier qui soupire de le sentir fondre contre lui, de le sentir si proche, son goût sur sa langue, sa chaleur sous ses doigts, son odeur dans ses narines. Tous ses sens mis à rude épreuve et pourtant, loin de lui l’idée de se plaindre. Jamais. Jamais pour ça.
Recherche d’oxygène, ils ne se séparent pas vraiment pourtant. Son front qu’il pose contre celui du loup – yeux qui rougeoient, lui confirme quelque chose dont il se doutait déjà. Des créatures, il en a vu. Cherche les signes dans les individus qu’il croise. Le bar réputé pour ce qu’il est. Il a repéré les êtres sauvages dans les coins, ceux qui se planquent et évitent son regard. Et la passion brute, instinctive de l’être contre lui. Il ne dit rien pourtant, s’en fiche, accepte sans un regard en arrière.
Mouvement qui le fait bouger, ses yeux qui suivent le visage qui disparaît sur le côté. Proposition indécente, promesses en sous-entendu. Son échine qui se tend, sourire en coin et c’est sans hésiter qu’il se laisse entraîner, abandonne sa place pour suivre le corps qui s’éloigne. Propriétaire des lieux, ou pas, agit comme si. Connaît les recoins, les passages. Fait confiance – ne devrait peut-être pas, n’arrive pas à se méfier. Les sourires encore dans les yeux, suit le mouvement, la porte qui se ferme derrière eux. Contre lui aussitôt, corps plus fin qui se fond pourtant parfaitement contre le sien. Contradiction, addiction naissance que de le sentir si complètement. Les lèvres qu’il reprend aussitôt, un bras autour de la taille, l’autre sur la joue, dévore les lèvres, fait danser sa langue, capture, prend, demande.
Passion qui ne cesse d’augmenter, l’intimité le poussant plus dans ses retranchements encore. Grondement léger alors qu’il se retourne, pousse le loup contre la porte refermée, le coince entre le bois et son propre corps. La main sur la joue qui s’appuie cette fois contre la surface dure et il l’embrasse encore, perd le souffle, perd la tête. Un peu plus, toujours plus.
Tête qui tourne, une seconde, il libère l’être brûlant, lèvres qui effleurent la joue, l’oreille, le cou, s’y arrête, y joue de sa langue puis de ses dents, mordille la peau, se retient de réellement mordre, de goûter la vie en lui, plus fort encore. Se contente de resserrer la poigne sur la hanche, d’embrasser la jonction plus sensible de l’épaule et du cou. Savoure chaque réaction sous lui, contre lui. Prend et donne, jeu facile, instinctif. Pas besoin de penser.
Comme rentrer à la maison.
Comme retrouver la raison.
Ça le fait flipper, au fond. Alors il repousse les pensées parasites, n’écoute que les réactions de Wolf contre lui. Main qui libère la taille pour monter sous le t-shirt, griffe légèrement le torse, passe dans le dos, le fait se cambrer. Collé contre lui, envelopper, il souffle contre la peau halée, se perd. Se perd en lui, avec lui, contre lui. Se perd parce qu’il ne sait même plus où donner de la tête et va probablement y laisser un bout de lui-même. Pensée comme une évidence, coup de poing dans le ventre – ne l’arrête cependant pas. Incapable, même s’il le voulait, de s’éloigner de l’être dont il croise à nouveau le regard.
Animal, rouge et doré, noisette dominé, tant de choses dans les prunelles. Les lèvres qu’il embrasse plus calmement, sourire sur les siennes. « Me regarde pas comme ça, ou je ne réponds vraiment plus de rien. » Pas qu’il ait l’air de se plaindre, bien au contraire. Mais ses yeux le rendent faible, font vriller son âme et sa libido au même rythme. Une jambe entre celles du brun, sa main remplacée par son coude sur la porte et ils se retrouvent collés encore un peu plus. Lèvres qui quittent la bouche pour revenir à l’oreille dont il mordille le lobe, joueur. Plus fort que lui, toujours. Tout ça le dépasse, et de loin. « Pas que ça me dérange après. Là tout te suite, te dévorer sonne comme une bonne idée. » Il rit un peu, embrasse la peau. Accro, complètement accro. Certain déjà qu’il ne pourra plus vivre sans ce goût sur ses lèvres, sans ce pouls qui bat contre sa langue, sans cette chaleur qui se blottit contre la sienne, sans cette voix dans son oreille.
Perdu.
Complètement perdu.


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Wolfgang Vasilios

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Vertas




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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptySam 9 Mai - 13:26

everything's a mess

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Vie qui a bousculé, qui a changé en une nuit. Ton esprit qui n'est plus aussi calme, qui n'est plus aussi doux. Deuxième nature qui s'impose encore et encore, qui veut te remplacer. Tu luttes, tu ne fais que ça. Lutte qui devient trop intense lorsque la nuit tombe, lorsque la lune commence à se montrer. Corps qui lutte pour ne pas se transformer, qui lutte pour ne pas accepter ce que t'es devenu. Déni qui est encore bien trop présent malgré les moins qui sont passé. Esprit que tu dois occuper comme tu peux pour ne pas écouter le loup, pour ne pas te faire avoir. Lutte que tu fais que seul, dans ton bureau, dans ton appartement. Douleur qui devient insupportable, que tu ne peux oublier seul. Peut-être que c'est l'une de ses soirées où tu as besoin de compagnie pour que ça soit moins douloureux, pour oublier plus facilement, pour que ton esprit puisse errer tranquillement, sans te préoccuper les douleurs dans ton corps.

Souhait qui se réalise, envie de lui, envie de ce liquide qui fait taire tes peurs. Lèvres au goût beaucoup trop fort, puissant, nouvelle addiction qui se créée. Esprit qui s'enivre, pensées qui sont bien loin de celles que tu pouvais avoir en début de soirée. Frisson qui parcourt ton corps encore et encore à chaque fois que sa main se pose sur toi, qu'elle se déplace sur ton corps. Envie de plus, toujours plus, les lèvres qui s'étirent, pas besoin de mots, juste un sourire pour donner ton accord, pour te montrer ton avis à toi aussi. Électricité bien trop présente dès ses doigts touchent ta peau, baiser, main contre ta nuque comme pour te forcer à rester près de lui, comme pour forcer vos lèvres à rester ensemble. Est-ce qu'il y avait vraiment besoin de ça ? L'oxygène pourrait commencer à manquer que tu t'en moquerais bien, que ton seule envie serait de goûter ses lèvres, goûter sa peau. Sensation qui ne ressemble à aucune à celle que t'avais pu ressentir auparavant. Sensation d'être finalement vivant, de remplir ce vide que t'as depuis des mois et d'être finalement presque complet. Corps qui se séparent finalement, parce que le besoin d'oxygène est trop fort. Le sourire encore bien trop grand sur ton visage, loup qui est bien trop heureux aux iris flamboyants. Chaleur qui parcourt ton être, sensation d'être trop près du soleil.

L'envie qui monte, celle de rencontrer à nouveau ses lèvres, l'envie d'avoir plus de peau à découvrir, plus de lui à goûter, à toucher. Proposition que tu ne peux retenir, parce que t'as réellement ce besoin de plus, ce besoin de te retrouver seul avec lui. Cœur qui se serre quand t'es dans l'obligation de le quitter, de t'éloigner. Main qui reste dans la sienne, qui la serre sans doute un peu trop fort pour éviter qu'il ne s'éloigne de toi, pour éviter qu'il ne trouve une autre âme avec laquelle s'amuser. Chemin qui se dessine facilement, louveteaux qui voulaient te voir, te parler, qui a fait demi-tour rapidement, qui comprend que trop bien que le reste de la soirée, ils devront s'en charger. Euphorie de la salle qui devient plus faible, qui n'est plus aussi forte. Battement de cœur trop rapidement, trop intense, comme s'il était prêt à sortir de ta cage thoracique, comme dans les vieux cartoons. Moment de calme qui ne dure qu'un bref instant, ton corps qui se retrouve bien trop rapidement prisonnier. Tu ne te débats pas, tu te laisses faire parce que t'en as besoin, comme si c'était vital pour ta survie. Lèvres qui s'étirent de nouveau quand t'entends le grognement et toi, tu ne peux t'empêcher de soupirer. Soupir de bien-être quand sa main vient se poser sur ta joue, parce que t'as l'impression que les rayons du soleil viennent frapper directement ta peau. Ton sourire qui ne semble pas quitter ton visage, qui est un peu trop grand, qui te ferait presque oublier cette douleur au fond de ton être. Soupir beaucoup trop nombreux quand les lèvres d'Emery passent sur ta peau. Semblant de baisser qui agissait comme un médicament, la douleur qui s'efface, qui ne semblait plus exister. Les bras qui passe autour de son cou pour emmener le corps un peu plus vers toi, corps qui était encore trop loin, chaleur qui n'est pas complète.

Soupirs qui s'échappent encore et encore, qui deviennent plus fort lorsque le contact devient plus intense. Ton visage qui se place dans le creux de son cou, effluve qui vient encore vers toi, dose que t'as, sourire qui reste présent, lèvres que tu poses sur sa peau. Première fois que t'y goûte, nouvelle addiction pour toi. Peau trop douce, assez chaude pour vouloir y rester blotti pour l'éternité, comme si tu avais trouvé une raison de vivre, comme si tu avais trouvé ton refuge. Main qui passe sous le tissu, qui se balade sur ton torse. Raison que tu perds un peu plus, complètement, lorsque tu sens son souffle. Envie de plus, toujours plus. Soupir qui se mélange à des grognements, première fois que l'envie est aussi forte. Tissus que tu aimerais déchirer, réduire en charpie parce que c'est trop, parce que l'attente est trop longue. Regard qui se pose de nouveau sur lui, qui plonge dans le sien. Rouge encore présent dans tes iris, mélangé à cette envie que tu ne caches pas. Le sourire bien ancré sur ton visage, parce que tu veux plus, parce que tu sais que lui aussi. « Me regarde pas comme ça, ou je ne réponds plus vraiment plus de rien. » Lèvres qui commencent à s'ouvrir, mots qui ne sortent pas, simplement un soupir, comme une provocation. Qu'il ne réponde plus de rien, c'est ton souhait le plus cher à cet instant précis. Baiser qui fût trop court, ses lèvres qui se baladent, qui mordent. Doigts qui s'accrochent à son tissus, prêt à le déchirer, comme si tu voulais marquer sa peau, le faire tien à présent. « Pas que ça me dérange après. Là tout de suite, te dévorer sonne comme une bonne idée. » Rire qui s'échappe, l'idée qui te plaît, que tu voudrais qu'il exécute sur-le-champ, que tu voudrais faire aussi. Lèvres qui se posent dans son cou, émail blanc que tu montrerais presque. Goût bien trop précieux dont tu ne pourrais te passer, première marque qui semble apparaître, puis une deuxième, comme s'il s'agissait un moyen pour le loup qui sommeille en toi d'assouvir cette faim. « Fais-le. Dévore moi. » Mots qui s'échappent entre deux soupirs, qui résonnent comme un ordre, lorsque ses lèvres deviennent trop baladeuses, lorsque l'envie grandit lorsque les deux corps se collent. Esprit qui s'enivre, vêtement qui commence à tomber parce que la chaleur ne fait qu'augmenter dans cette pièce. Regard, sourire joueur, provocateur sur ton visage, parce que tu veux savoir où il est capable d'aller, parce que tu le veux lui, pour la nuit qui vient, pour celles qui viennent. Parce que tu n'arrives pas à te passer de cette aura, cette chaleur, cette lumière, qu'il dégage, parce qu'il est devenu une partie de toi sans même que tu t'en rendes compte.


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Emery Delaunay

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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyDim 10 Mai - 13:32

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Intimité, bureau, place à l’abri des regards. Comme une invitation, comme une proposition. Clairement, des mots qui ne sont pas prononcés mais se promènent dans l’air, à portée. Si proches. Nul besoin d’entendre la voix les murmurer pour savoir qu’ils sont juste là, sur le bout des lèvres. Wolf qui l’entraîne, ne lui laisse le temps de rien voir alors que la porte se referme, que la bulle revient, plus forte encore. Le reste disparaît pour ne laisser qu’eux.
Une nouvelle dimension, leurs corps qui se retrouvent.
Ses mains autour de lui, sur lui. Découvrent les courbes d’une hanche, la douceur d’une peau brûlante. Le regard dans le sien, les lèvres contre les siennes, les soupirs qui s’échappent. Silence brisé par les râles d’anticipation, de plaisir, d’attente. Les bras autour de ses épaules, le visage dans son cou, les baisers dans son cou, chacun envoyant un nouvel éclair vibrant dans son âme, dans son être, résonnant dans son entrejambe avec une précision douloureuse. Le loup qui découvre comme lui, qui joue comme lui, besoin de se toucher, de s’explorer, d’apprendre à se connaître.
Emery qui ne s’arrête pas, baisers, morsures, langue qui joue, goût dont il se repaît, dont il n’a jamais assez. Plus, toujours plus. Ses mains sous le haut, sous le tissu, trouvent le torse, trouve la peau si douce sous ses doigts. Marquée par la vie – parfaite contre lui. Le rouge qui rencontre le bleu, chaleur de ses yeux, de son regard, qui supplie, qui demande, qui exige, plus – toujours plus. Il le ressent au plus profond de lui. Cette envie, ce besoin impérieux. Comme une évidence. Comme s’ils n’allaient jamais pouvoir être assez proches, comme s’ils n’allaient jamais pouvoir vraiment se toucher assez. Mais qu’ils seraient prêts à passer la vie à essayer.
Spirale, tournis, les émotions qui se bousculent, le dieu qui perd un peu les pédales en plongeant dans les abysses écarlates. Yeux qui l’hypnotise, charisme qui le rend fou.
Il va perdre le contrôle si fort et il le sait.
Phrase prononcée à mi-voix, menace ou demande, supplique ou avertissement. Le loup qui soupire, comme pour en rajouter un peu plus, lui donner plus de raison de perdre complètement la raison. De se perdre contre lui, encore et encore. Les griffes qui s’accrochent, ses lèvres qui passent, disparaissent, reviennent, jamais capable de s’éloigner longtemps. Pas maintenant, pas comme ça. Physiquement impossible de se détacher, chaleur qu’il ne peut quitter. Sourire alors qu’il rappelle que ça ne le dérange absolument pas – qu’il est prêt à croquer dans la peau dorée autant qu’on le lui demandera. Rire qui lui répond, rire plus que consentant qui fait sourire un peu plus le dieu. Il sent le corps contre le sien qui vibre, l’hilarité contagieuse, le plaisir qui se dégage en vague. Il embrasse son cou, marques qui restent sur sa peau. Emery qui n’y trouve rien à redire.
Au contraire, penche la tête sur le côté pour laisser faire, pour lui offrir sa peau et sa chair, présent sans arrière-pensée, les morsures faisant frissonner son corps, la légère pointe de douleur le faisant se tendre un peu plus. L’envie en flèche, la voix rauque, le plaisir évident qui perce alors qu’il lui ordonne de céder, quand il donne son accord sans une hésitation. Tout ce dont il avait besoin.
Avec un grognement doux, plaisir qui perce, il passe sa main dans les mèches sombres, attire son visage contre le sien et capture ses lèvres encore. Etouffe ses réponses, son plaisir, aspire son envie comme un succube, s’en nourrit, gémit de plaisir en se retrouvant collé contre lui plus encore.
Ses mains qui le lâche une seconde, passe entre eux pour lui retirer son t-shirt – fait de même avec lui, virant pull et t-shirt d’un seul mouvement, les laissant traîner dans la pièce sans un regard en arrière. Leurs peaux qui se rencontrent, chaleur instantanée – normalité évidente, bouffée d’air frais. Comme si soudain, il pouvait respirer à nouveau. Comme si c’était Wolf qui devenait l’air, l’oxygène, le soleil et la terre. Centre d’un monde nouveau. Ses mains qui explorent, passent sur les muscles des dos, roulent sur le ventre, sur la gorge, sur la nuque, griffent les omoplates, reviennent se poser sur les hanches qu’il attire contre lui.
Il l’embrasse, à en perdre la tête, encore.
Descend, lâche les lèvres pour le menton, le cou, le torse dévoilé, la peau à ravir, mordille, fait rougir, donne un coup de langue joueur sur un téton, descend, croque le ventre, mord une hanche, y laisse une marque rouge avec un sourire amusé, fier de lui. Le corps qu’il veut couvrir, encore plus, toujours plus. Y laisser sa trace, que tout le monde le sache, que tout le monde le voit. A lui. Possessivité nouvelle qui résonne dans son crâne.
Une autre chose à rajouter à la liste de ce à quoi il refuse de penser.
Se relève, l’attire dans un nouveau baiser alors qu’il le fait tourner, le pousse vers le bureau, l’appuie contre. Vire ses chaussures, revient contre lui, écarte ses cuisses pour se caser entre, pour embrasser encore, pour toucher encore. Pantalon qu’il déboutonne, main qui s’y pose, sourire sur ses lèvres de le découvrir aussi excité que lui – réponse du corps, des sens qui fait vriller un peu plus, qui fait perdre pieds. Qui lui plaît beaucoup trop, très probablement. Baisers sur l’épaule, sa main qui masse, caresse à travers le pantalon, joue, tente, teste les réactions du loup avec une envie grandissante de le voir s’effondrer sous lui, de l’avoir allongé dans son lit, à sa merci, de le sentir abandonner toutes ses limites, toutes ses barrières sous ses caresses. Plaisir qu’il ne se refusera probablement pas, plus maintenant. Pas alors que chaque soupir lui fait ressentir le plaisir, pas alors qu’il ne se débat pas, ne s’enfuit pas, mais cherche son contact comme lui cherche le sien. Besoin d’être touché, d’être possédé, l’âme, le corps. Besoin d’appartenir à quelqu’un ancré en lui depuis si longtemps.
Pensées chassées, il se reconcentre sur le goût dans sa bouche, sur ses doigts qui écarte le tissu pour faire sortir le membre brûlant et le prendre dans sa main. Mouvements de poignets, réponses qu’il étouffe contre ses lèvres alors qu’il fait danser les langues encore – capture sa bouche comme son âme, un peu plus. A lui. Comme une litanie, comme une chanson dans ses oreilles, dans son esprit, dans tout son corps. Recherche de plaisir ou de plus. Il se perd dans tout, dans la tornade. Sans aucune hésitation.  


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Wolfgang Vasilios

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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyLun 11 Mai - 0:07

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@emery delaunay @wolfgang vasilios

Corps qui se déplacent, qui se faufilent parmi les âmes qui errent, qui espèrent trouver du réconfort dans le restaurant. Euphorie qui semble disparaître, qui n'est pas là même. Soupirs, gémissements, grognements qui disparaissent avec le bruit de la salle, avec les éclats de rire, avec les voix trop fortes des clients. Personne ne remarquait ou presque. Porte du bureau qui claque, euphorie qui est toujours présente, la vôtre et rien que la vôtre. Soupirs et grognements qui s'envolent, qui résonnent dans les airs. Corps qui est coincé entre le bois de la porte et le corps de l'autre. Première fois que tu te retrouves dans cette situation, que tu te retrouves dans cette position, que tu te retrouves autant dominé. Le loup qui ne dit rien, qui se laisse faire pour le moment, parce que ça fait du bien, parce que ça fait du bien de sentir ses lèvres contre ta peau, ça te fait du bien de sentir cette chaleur solaire si près de toi. Tu te perds encore et encore, comme si c'était l'unique chance de l'avoir auprès de toi, comme s'il s'agissait de retrouvailles.

Lèvres qui se promènent, qui embrassent, qui mordent. Les sourires, les soupirs que tu ne peux retenir parce que bordel, tu te sens bien, parce que tes soucis te semblent bien loin. Bras qui le tiennent fort, qui le retiennent contre toi comme pour t'assurer que tout ça était bien réel, qu'Emery n'était pas le fruit de ton imagination. Les mains qui passent sous le tissu, électricité qui traverse ton corps, t'en demandes encore et encore, comme s'il s'agissait d'une drogue. Peut-être que c'est le cas, tu ne peux déjà te passer de son odeur, de ses lèvres de sa peau. Marques qui commencent à apparaître, possessivité qui naît, les marques qui continuent parce que la peau devient plus accessible, parce que t'as envie de le faire tien encore et encore. Qu'il te dévore encore et encore et tu feras de même avec lui. Sensation de bien-être présent quand les mains se baladent dans ta chevelure avant de capture tes lèvres une nouvelle fois. Soupirs, grognements qui sont vite étouffés, qui ne résonnent plus aussi fort. Éternité que tu voudrais passer dans ce bureau, juste lui, juste toi, peut-être bien aussi une autre âme qui rejoindrait ces étreintes.

Le froid qui vient s'installer durant quelques instants, les corps qui s'éloignent, les vêtements qui se retrouvent rapidement au sol. Tissus qui n'étaient que des barrières, les peaux qui se rencontrent, chaleur qui revient, qui te donne l'impression d'être à nouveau vivant. Le sourire un peu trop grand, le bonheur qui est juste au bout des lèvres. Univers qui se forme, qui est en train de naître, qui n'appartient qu'à vous. Gémissements qui s'échappent lorsque les mains deviennent trop baladeuses, lorsqu'elles apprennent à connaître ton corps. Doigts qui s'accrochent à sa peau, qui laissent des traces qui ne s'effaceront pas si rapidement. Gémissements présents quand la langue vient passer sur les endroits sensibles, gémissements qui deviennent des grognements, parce que le loup se réveille, parce qu'il a, lui-aussi, envie de le dévorer, parce qu'il ne veut plus se laisser faire. Mouvements rapides, tes bras qui viennent à nouveau autour de son cou, traces de morsures que tu laisses avant d'atterrir sur le bureau, vêtements qui se retrouvent au sol. Grognement qui s'échappe, parce qu'il est encore trop habillé, parce que ce n'était pas juste. Tu te redresses, les mains qui se mettent au travail, qui enlèvent ce qui est superflu, sourire qui ne s'efface pas de ton visage, qui est bien trop ancré pour être enlevé. Baisers qui reviennent, comme s'il s'agissait d'une attaque, sur ce point-là, tu te rends facilement. Baisers que tu goûtes encore et encore, langue avec laquelle tu joues et t'en demandes encore et encore, comme si c'était quelque chose de vital. Peut-être que ça l'est pour toi.

Regard qui plonge dans les iris trop bleus d'Emery, âme qui s'y noie volontiers. Corps qui se redresse d'un coup lorsque la main passe, la main caresse. Mâchoire qui se serre, grognement qui arrive tout de même à passer et finalement le soupir qui vient, parce que ça fait du bien, parce que l'envie continue de monter. Esprit qui semble déjà bien ailleurs, pensées qui ne sont que pour lui, que pour son regard, pour son odeur, pour sa chaleur, pour son sourire. Douleur qui a fait place à ce plaisir un peu trop grand. Sourire en coin qui se dessine, mains qui se placent sur ses hanches, qui tiennent, serrent un peu fort, qui le rapproche vers lui, parce que t'en veux plus, parce que tu lui montres que t'es à lui, qu'il pouvait faire ce qu'il voulait. Sourire quand les lèvres s'entrechoquent, quand les baisers deviennent un peu trop passionnée, quand les injures, quand les prières deviennent trop nombreuses. Mains qui se serrent encore, traces sur les hanches, l'animal qui se fait plus présent, grognements qui remplacent rapidement les soupirs. Les lèvres qui se posent sur la peau un peu trop chaude, qui descendent un peu pour goûter un peu plus de lui. Regard qui plonge encore dans le sien, désir présent encore et toujours. Baiser encore et encore, ses lèvres que tu captures, que t'emprisonnes. Besoin de lui, encore, toujours. Morceau de ton âme que t'as retrouvé, que tu ne comptes pas lâcher.


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MessageSujet: Re: {+18} everything's a mess ((emery))   {+18} everything's a mess ((emery)) EmptyVen 15 Mai - 22:00

everything's a mess

and all these sorrows i have seen they lead me to believe that everything's a mess
@emery delaunay @wolfgang vasilios

Dieu-soleil, a renoncé au titre mais peut-il réellement se dire détacher ? Chaleur intense, passion brûlante. Astre brillant qu’il réinvente chaque jour. Son corps comme une boule de feu, incendie contrôlé, danger toujours présent. Pourrait exploser, un jour peut-être. Aujourd’hui, catalyseur aux yeux rouges, au cœur qui bat contre ses lèvres, le pouls qui s’accélèrent, la passion partagée, les soupirs dans ses oreilles, les grognements, animal à sa merci, à sa portée. Cadeau du destin, cadeau du ciel s’il pensait vraiment que qui que ce soit s’intéressait à son sort. Une bonne blague – mais il est là. Le goût de sa peau sur sa langue, halo doré qui danse devant ses yeux. Probablement imaginaire, probablement impossible. Dans son esprit pourtant, le loup resplendit. Spécial, l’oxygène dans ses poumons. Tiraillé par un manque, par un presque, pourtant planté dans le sol, les mains qui couvrent la peau, qui griffent, caressent. Baisers qui se perdent, morsures qui laissent de nouvelles marques sur l’épaule, la hanche. Offert, présent, en redemande encore, en redemandera toujours. Addiction naissante pour la chair sous ses dents, pour les chansons qu’il lui murmure dans l’oreille.
Addiction pour la personne contre lui, pour l’homme qui s’abandonne, pour la soumission qu’il lui donne alors pourtant qu’il le serre, bouge, mort à son tour. Le marque comme il le marque, s’approprie le dieu comme le soleil le brûle. Il lui rend coup pour coup – se laisse pourtant porter, amener, manipuler sans aucune résistance. Plaisir de le voir se plier, plaisir de le voir s’offrir plus encore, consentant jusqu’au bout de la queue.
Main qui se referme sur le membre durci, sur la peau plus sensible, sur la chaleur intense qui palpite entre ses doigts. Sourire alors qu’un grognement lui répond, mâchoire crispée qu’il parsème de baisers, qu’il mordille, soupir pour ses tympans, nouvelle symphonie. Coincé entre ses jambes, les mains de l’autre qui viennent lui saisir les hanches – le rapprocher, le maintenir, l’empêcher de s’en aller. Aucune envie de disparaître, au contraire, Emery qui se rapproche, qui pose sa main libre sur la nuque, tire sur les mèches ébènes pour faire se pencher la tête vers l’arrière et avoir accès encore à ses lèvres, à sa langue, à son plaisir qui s’éclate sur sa langue. Vagues contre la rive, passion contre sa propre peau. Loup qui le marque, possessivité qui fait trembler son corps, vriller son esprit. Aime qu’on le réclame, aime qu’on le clame. Apollon repoussé, Apollon fui depuis la nuit des temps. Possessivité dont il se repaît, accueille chaque marque comme un coup au cœur, comme une corde autour de ses poignets – frisson et chair de poule, grondement étouffé contre les lèvres, alors qu’ils dansent, se battent et se découvrent, passion incandescente.
Regards qui se croisent, mouvement qu’il accélère, voit les yeux rouges se voiler, le plaisir, les éclairs. Savoure chaque nuance, chaque frisson, chaque mouvement de hanches comme des cadeaux en plus, des promesses en plus. Symbole de tout ce qu’il donne, de tout ce qu’il prend. Fait se redresser, vire le pantalon et le boxer pour de bon, tenue d’Adam dans lequel il ne fait que briller encore plus. Rien à faire rougir – perfection de l’âme sœur devant lui alors qu’il revient contre lui, alors qu’il embrasse ses lèvres, son cou, son épaule, son torse. Alors qu’il écarte les cuisses, tombe à genoux, mord la cuisse – un peu fort, laisse la trace de ses dents dans un endroit où personne d’autre ne la verra jamais. Possessivité qui ressort chez lui aussi, qu’il ne cherche pas à brimer, ne s’explique pas et s’en fiche. Pas besoin de mots. Des gestes, des actions, une passion.
Lève les yeux pour croiser le regard alors qu’il donne un coup de langue sur la marque fraîche, sourit en coin. Langue qui glisse, trace un nouveau chemin, ses mains sur le bas de son dos alors qu’il l’attire au bord du bureau. Langue curieuse qui se perd, refait la longueur du membre, goûte, lèche, dévore. Un peu plus, toujours plus. Ne se repaît jamais vraiment alors que chaque geste, chaque seconde, lui donne envie de plus, de beaucoup plus. Insatiable, sauvage. Peut-être plus animal lui-même que le loup devant lui. Il a un jour été patron des animaux, renoue avec une autre nature alors qu’il referme ses lèvres autour du gland et descend. Suce sans gêne, sans hésitation, s’approprie et marque le corps devant lui, face à lui, offert à ses mains et son corps, à ses lèvres, à sa passion implacable. Wolf à sa merci – profite jusqu’au dernier instant de ce qu’on lui donne.
Monte et descend, lèche, libère une main pour venir le caresser en même temps, serre sa cuisse puis la base du sexe entre ses lèvres, branle et suce de concert. Joue des années d’expérience, d’une mélodie des corps, d’un langage connu des amants, se retrouvent, des siècles d’errance pour ce moment, pour des réconciliations. Temps passé, oublié. Eux deux, dans une bulle, hors de tout, à l’écart de tout. Wolf sur le bout de sa langue, Wolf au plus profond de son cœur.
Wolf, comme une évidence.


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