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 (+18) everywhere he touches is fire (emery)

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Malachai Azadeh

Malachai Azadeh


Neutre




Occupation : les doigts qui glissent sur les feuilles trop verte, bouquets, arrangements, gosse qui parle la langue des fleurs.
Adresse : au-dessus d'la boutique, appart' aux odeurs d'encens. / chez emery.
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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyLun 11 Mai - 0:04


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
Tu te souviens, te souviens, violemment. Parce que la nuit où il t'a trouvé revient, parce que y avais avant, avant lui, avant vous, avant les sourires y avais la douleur. Parce que y a le sourire doux au début, parce que y a les caresses, les mots d'amour, la douceur, les rires. Parce qu'il avait bu, une fois, deux fois, trois fois. Le ventre, tordue, tu te souviens la première fois, le visage tuméfié que t'observais dans la glace, observais, parce que c'était pas ton visage, parce que ça partirait, doucement, avec le temps. T'avais vu, les bleus, doucement devenir violets, verts, jaunes, hématomes comme un arc-en-ciel, parce que t'avais caché, que t'avais ris, que t'avais pleuré. T'avais vu les poings, les objets, dans ta direction, sur le corps, le visage. T'avais vu, les démons, la douleur, t'avais voulu soigner, prendre contre toi, faire de ton mieux, être assez. Ils t'avaient guidé, tous, t'avaient dit ce qu'ils aimaient si bien que tu l'avais intégré, gamin grandissant sans savoir ce que lui aime. Tu t'étais perdu dans tes amours, dans tes douleurs, dans tes délires. Tu parles, mécanisme, parles pour détourner l'attention d'une bêtise, d'un verre cassé, d'un mot de travers, d'un mot de trop, d'un rire, d'un regard. 

T'évites les regards, t'évites de plonger tes yeux dans ceux trop bleus, évite de provoquer, évite, te laisse parfois emporter pour ensuite te calmer. Kai, phénix sans ailes, le cœur abîmé, tâché, l'âme brisée, éclatée. Kai, le regard qui glisse, le rire qui tonne. Kai, les vêtements qui provoquent pour te sentir en vie, encore un instant, parce que tu veux voir l'envie dans les yeux, que tu veux savoir, parce que tu te souviens des mains autour du cou te hurlant que t'étais laid, que ceux qui t'aimaient ne le faisaient que par pitié, par dépit. Gosse né pour souffrir, mourir, te faire détruire, chaque jour un peu plus, un peu plus fort. T'as peur, terriblement peur, voir le visage d'Emery se détruire, les caresses devenir des coups, les sourires des injures. Peur, de revivre tout ça, mourir, encore une fois. Gosse perdu dans sa tête, parle, expliques, rage, bouillonne, effraie, que t'étais bon qu'à ça, que ça vrillait dans ton crâne, détruit tes neurones, emplit ton cerveau de pensées effrayantes. T'entends, pourtant, t'entends le prénom, t'entends les paroles, t'entends tout et ça te fait peur, te terrifies, parce que c'est nouveau, que tu connais pas ça, que ça te tord le bide, que t'as peur de foiré, tellement peur.

 Larmes salées, coulent, panique, gosse qui tremble, arrache les cheveux, griffe le cuir chevelu, les visages, les idées, l'envie de gerber, griffe le visage, traces rougeâtre, que tu sais faire que ça, souffrir, te faire souffrir, rien que pour oublié un peu, encore plus. Kai qui voit pas, observe pas, perdu, regard éteint, yeux fermés. Il parle, Emery, alors que t'arrêtes de respirer, que t'arrêtes de pleurer, parce que t'écoutes, que t'arrêtes de meurtrir ton épiderme, t'arrêtes d'arracher les mèches. Tu as le droit, de dire non, le droit, mais tu sais pas si tu peux, tu sais pas si t'es capable, tu sais pas si t’arrivera, si tu peux vraiment, si t'oseras encore une fois. Il veut pas, que tu mentes, mais tu sais pas quoi faire d'autre, tu veux pas souffrir, refuse de le faire souffrir, pas lui, tu te damnerais pour lui éviter la souffrance, pour éviter de voir les larmes dans ses yeux, d'éviter de voir sa colère. Phénix, redresse la tête, griffures sur la gueule, dégomme la peau, regard qui observe l'autre corps, autrefois trop proche, autrefois si doux. T'aimerais, te souvenir, de votre première rencontre, de celle d'une autre vie, t'aimerais qu'il se souvienne, qu'il te dise, mais tout ça semble être perdu dans un coin de vos mémoires, de vos souvenirs, de vos vies passées, elles ne reviendront pas, peut-être jamais. Loup en cage, tourne, cents pas, rond, se déplace, animal que tu suis, les yeux trop grand ouverts, parce que tu cherches un schéma, quelque chose de logique, que tu trouves pas, que ton menton se pose sur tes bras trop croisés, posés sur tes genoux. 

Plus dangereux, gamin recroquevillé, dangereux pour un dieu, c'est putain de comique, putain d'illogique. Dieu qui prend toute la pièce, phénix qui se cache, prend le minimum de place, ça serait drôle, à voir, de l'extérieur, spectacle que t'observes dans le silence. C'est étrange, étrange de l'entendre t'appeler Kai, de ne plus entendre le surnom, de ne plus voir les lèvres qui roulent le « Malachai » damné, bizarre, presque désagréable. L'histoire, la voix qui ne se fait plus aussi douce, ça vrille tes yeux, t'effraies, un peu, beaucoup, parce que t'écoutes, pourtant, que ça te fait mal, que t'as envie de gueuler que t'aurais jamais fait ça, que tu voulais pas faire ça, que t'avais rien fait pour que ça arrive. Parce que c'était arrivé, parce que tu l'avais blessé, que t'en étais certain, que t'avais envie de vomir, mourir, que tu savais, trop de choses, que tu l'avais vu, que ça pouvait pas être juste le passé. Tu t'en veux, d'avoir tout gâcher, de l'avoir angoissé, de le voir comme ça, par ta faute, crétin incapable de juste dire oui, mais tu voulais pas faire de lui ce que tu détestais, un bourreau, tu pouvais pas. 

T'as envie de rire, dire que tu peux pas mourir, qu'il pourrait te tuer, te torturer, te battre, que tu lui pardonnerais, toujours, parce que peu importe ce qu'il te donnait tu le prendrais, le chérirais, même si c'était de la violence et de la douleur. Le corps, approche, pendant qu'il parle, que t'es pendu à ses lèvres, que t'as la gorge qui se serre, parce qu'il approche, parce que tu ne te recroquevilles pas plus, parce que ça vaut pas la peine, il aurait pu te blesser, il aurait pu vouloir, mais tout ce qu'il disait, c'est qu'il flippait, qu'il t'aimait, pas entièrement, à demi-mots, parce que y aurait un futur, peut-être, si vous étiez fait l'un pour l'autre. Tu lui donnes envie, envie d'y croire, et t'as un sourire qui perce entre les larmes, parce qu'il te donne envie d'essayer, au moins une fois de plus, rien qu'une fois. Le corps, accroupis, la main tendue, main que tu tends, donne, le laisse attraper. « J'veux pas te blesser. » Murmure, doucement, c'est tout ce que tu sais faire, blesser, provoqué la haine, oiseau sanglant, oiseau chance. Malachai, qui glisse, qui te fais lever les yeux, te perdre dans les siens, parce que tu seras jamais Kai, pas avec lui, parce que ça te fait mal, parce que t'aimerais qu'il l'enterre, loin. 

Il t'abandonneras pas, il dit, promet, que ça te convainc presque, que t'aimerais être convaincu, que ça prendra du temps, mais que t'hoches la tête, doucement. Il promet, il promet et t'as un rire, parce que tu l'aimes, que tu le sais, que ça fait frémir tout ton épiderme, que tu sais pas quoi dire, que y a rien à dire. La voix, un peu plus brisée, les yeux que tu cherches, peur que tu l'abandonnes. « C'est moi qui m'incruste et c'est toi qui as peur que j't'abandonnes ? J'ai cru que t'allais foutre mes affaires dehors. » Rire, corps qui se rapproche du sien, chaleur que tu retrouves, doucement, tête que tu plonges dans son cou, respire l'odeur. « Si t'es prêt à me supporter, me connaître, si tu me prouves tout ça, je te quitterais pas. T'es à moi, j'suis à toi. » Tu sais qu'il sait, que tu mens pas. « J'ai rarement cru de tout mon cœur à une déclaration, mais t'es doué, t'es putain de douer. » Rire, caresse la nuque, doucement, caresse le dos, doucement. « T'as pas besoin de faire semblant, d'être fort tout le temps, pas besoin d'être parfait, t'as pas besoin. Tu peux pleurer, hurler, frapper, j'pense que j'serais pas capable de partir. » Que ça peut faire mal. « Je sais, que tu le feras pas, parce que tu m'aimes trop pour ça, j'ai compris. » Rire, doux, caresse, doucement, le dos, les cheveux. « Une semaine hein. On va faire exploser l'univers à ce rythme. Surtout moi. » Montre le mur. « Le phénix est un oiseau qui porte chance non ? Tout ira bien cette fois. » Que tu peux pas le promettre, mais que tu dis, avec un rire dans la voix. « J'ai juste peur, de l'alcool, des coups d'un soir, des tromperies, de me sentir vide, encore. » Tu te souviens, l'odeur de l'alcool, du sexe, quand il est venu, quand il t'a soigné. « Je veux plus avoir peur. » T'aimerais qu'il te jure, t'aimerais qu'il promette, mais faire promettre à un Dieu de se contenter seulement de toi, ça arriverait pas, ça te brûle déjà la gorge. « Tu sais, on m'a frappé, blessé, tuer, j'ai jamais perdu espoir de te rencontrer, jamais. C'est arrivé, tu vois, quand t'es venu, que tu m'as sauvé. J'ai cru que j'rêvais. » Doux, apaisé, caresse le dos du Dieu doucement. « J'veux juste pas que ça recommence. J'veux pas passer au second plan, plus jamais. » T'as été trop blessé, tu veux plus t'oublier, vivre pour quelqu'un d'autre que toi, que lui. « Je suis là, Emery. Je te lâche pas, je te donnerais ce que tu veux, mon cœur, ma tête, tout le reste. Je t'abandonnes pas. J'suis un phénix, non ? » Rire, caresse doucement le visage, embrasse les lèvres, effleure pour revenir plus fort, embrasse la joue, le front, embrasse le nez. « Tu vois, y a pas que toi qu'est doué pour rassurer les gens ? J'suis parfait pour toi. » Plus fort, rire, ébouriffe les cheveux, mord la lèvre, croque la joue. Gosse qui s'amuse, caresse la joue, fait la moue, retrousse le nez. 
(c) DΛNDELION
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Emery Delaunay

Emery Delaunay


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Occupation : médecin + un cabinet où il ne fout jamais les pieds, itinérant, à domicile, quand on l'appelle.
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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyLun 11 Mai - 22:08


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
Il disjoncte, parle, revit, tremble. Ses pas qui vont et viennent, se perd en avant et en arrière. Tension, angoisse, devenue énergie, devenue besoin, devenu mouvement. Il bouge, évolue, ne sait pas. Et il parle, parle, parle. Respire et parle encore. L’envie de vomir, l’envie de s’éclater les poings, le sang qui danse devant ses yeux – invisible pour les autres, bien trop présent pour lui. Il le voit, les mèches sombres, le crâne ouvert, l’os blanc, le sang, le sang, le sang. Qui le rend fou, qui le hante. Depuis ses premiers souvenirs, depuis qu’il sait qui il est. Et avant ça ? Depuis la Grèce Antique.
Il grimace, se passe les mains dans les cheveux, a envie de courir, de baiser, d’oublier. De boire jusqu’à disparaître, de boire jusqu’à ne plus rien savoir, jusqu’à ne plus rien voir. Boire parce que l’alcool est l’une des meilleures inventions du monde, parce que ça a tellement d’effets néfastes mais ça permet de vivre dans le déni qui est le sien depuis si longtemps.
Mais il ne boit plus, plus vraiment. Une semaine qu’il n’y a plus touché, dieu qui peut survivre à la réhabilitation mais ressent surtout le besoin de l’oubli. De s’évaporer, en effluves acides. Mais il ne boit plus, parce qu’il y a lui, avec ses sourires, ses larmes, ses yeux dorés, son feu, ses traumatismes, son amour. Il est beau, si beau. Il a fait un trou dans son cœur, s’y est installé en tailleur, écarte ses côtes pour s’y faire plus de place. Et il ne fait rien d’autre que le laisser faire. Se laisse habiter, prendre. Parce que personne n’a jamais voulu de lui. Jamais comme lui, jamais autant que ce qu’il voit dans les yeux posés sur lui.
Il parle, parle, parle. Et il sait que Malachai écoute, il sait qu’il se calme, qu’il est concentré sur ses mots. Pas vraiment pour ça qu’il parle mais ça fonctionne malgré tout. Parce que tout ce que le gamin voulait, c’était communiqué, c’était savoir. Alors, qu’il sache. Qu’il apprenne la triste vérité, la saleté de son âme, de ses tourments. Qu’il découvre le sang qui couvre ses mains depuis des milliers d’années.
Accroupi devant le phénix, la main qu’il propose, main qu’on prend. Les doigts qui se resserrent, poigne dans la sienne, contact renoué. Il respire de nouveau, un peu. Nausées qui se calment, visions qui sont chassées, nuage poussé par le vent, par la lumière. Les ombres chassées par le feu. « Moi non plus, je ne veux pas te blesser. Mais c’est ce qui arrive quand on compte pour quelqu’un. » Enfin. « Enfin, je crois. » Il sourit en coin, parce qu’il n’y connait dans le fond pas grand-chose. Parce qu’il est novice dans les relations à double-sens, parce qu’il a l’habitude d’être aimé et moqué. Parce que c’est nouveau, dangereux. « Je dis et fais des choses qui te font du mal depuis qu’on se connait. Et je déteste ça. Plus que tout. Je veux que tu sois heureux d’être avec moi, à chaque instant. » Il promet, Emery, parce qu’il en pense chaque mot, parce que sa douleur le tue à petit feu, parce qu’il veut le voir rire, et briller, et aimer. Jamais il ne le quittera, jamais il ne lui tournera le dos. Il veut tellement qu’il y croit. Qu’il sente à quel point il est sincère, dans chaque mot, dans chaque intonation. Il en vibre, il en tremble. Parce qu’il est devenu tout, le phénix. Absolument tout.
Peur de l’abandon, les deux qui ne savent sur quel pied danser mais il sourit doucement. « Ça ne m’a même pas traversé l’esprit. » Jeter ses affaires dehors ? Il est ravi de le voir ici, avec lui. Ses peurs ne le feront pas changer d’avis. Il n’a même pas pensé une seconde à le faire partir, à le quitter, à lui dire de dégager. Ils sont ensemble maintenant. Dans le meilleur et le pire. Kai qui revient, se blottit contre lui de nouveau et il pousse un soupir de soulagement en le sentant contre lui. Emery qui s’assied sur le sol, passe ses bras autour de la forme, l’attire sur ses genoux, caresse ses cheveux, son dos, doucement, inspire son odeur, sa présence, sa chaleur. Se détend, arrête de trembler. Petit oiseau de feu qui chasse les démons, qui éclaircit ses pensées. A sa place dans ses bras, contre lui. Sa voix dans ses oreilles, berceuse qui apaise son cœur, son esprit. Il sourit malgré lui – pas besoin d’être fort tout le temps. Plus facile à dire qu’à faire. Hurler, frapper, jamais. Incapable, et heureux de savoir que Malachai le sait, au fond. Ses peurs prendront parfois le dessus, mais il le sait.
Rire léger – une semaine à peine. Putain. C’est passé si vite, si lentement. Tant d’émotions, tant de choses, tant de paroles, en une semaine. Une vie en sept jours. Exploser l’univers – phénix qui brûlera, soleil dans son sillage. Probablement. Mais il sera là. A ses côtés.
« Tout ira bien. Tant qu’on est ensemble. » Il embrasse la tempe alors qu’on lui caresse la peau, que l’oiseau l’apaise à son tour. Chacun à sa façon. Liste des peurs, Emery qui hoche la tête. « Je ne veux pas que tu aies peur non plus. Et surtout pas à cause de moi. » Serre doucement, caresse le dos. L’idée de le voir encore comme ça, arrache les entrailles, le palpitant qui tremble.
Passer au second plan et il comprend. Il comprend si fort. Il veut tellement être important, compter pour quelqu’un, être aimé par quelqu’un. Que quelqu’un en ait quelque chose à foutre de lui, se dise que quand il va mal, ça ne va pas. Quelqu’un pour le rassurer et comprendre. Lui non plus ne veut pas de ça. Baiser sur la joue et il hoche la tête. Ouvre la bouche mais la phrase le fait rire légèrement alors qu’il se fait couvrir le visage de nouveaux baisers, alors que le gamin rit, mord sa lèvre. Redevient lui, un peu plus. La douleur et les peurs qui dansent au fond des yeux, mais il redevient lui. Petit à petit, retrouve le sourire, retrouve la joie, retrouve son feu, sa chaleur.
Il ne demande rien de plus. De voir Malachai briller de mille feux, démons au placard. « Bien sûr que tu es parfait pour moi. » Il sourit et l’embrasse à son tour, effleure les lèvres, joue doucement. Retrouvent un équilibre, une complicité. Heureux de voir qu’elle n’est pas disparue, qu’il n’a pas tout gâché, pas comme ça. « Je ne veux rien faire qui te mette mal, ἀγάπη. Alors il faut qu’on communique, toi comme moi. Je veux savoir à chaque instant comment tu te sens, comment tu te sens vraiment. » Il le regarde, lève une main pour caresser sa joue, effleure les lèvres du pouce. « Est-ce que ce serait plus facile pour toi avec un safeword ? Un mot spécifique à me dire quand ça va pas ? » Il caresse son visage doucement, soigne les griffures, la peau écorchée, chaleur diffuse, légère. « Un mot sacré qui me ferait arrêté, quoiqu’il arrive. Pas non, pas stop, pas quelque chose que tu pourrais dire, que tu as dit. Quelque chose qui ne serait qu’à nous, toi et moi. Et peu importe quand, comment. Si tu le dis, je m’arrêterai, on en parlera, sans colère, sans hurler, sans pleurer. » Il effleure ses lèvres, plus doucement. Propose mais ne force pas. Propose parce qu’il y pense, parce que ce serait peut-être plus facile. Parce qu’il n’en a probablement jamais eu, jamais eu de joker dans toutes ses relations abusives, jamais eu de portes de sortie. Mais qu’il veut lui en donner une. Lui redonner du pouvoir, du contrôle. La possibilité de dire pause sans avoir peur, sans que ce soit liés à d’autres souvenirs. Parce qu’il n’est pas les autres, parce qu’il ne le sera jamais.
Son front qu’il pose contre le sien, connexion, sourire quand il croise ses yeux. « J’ai toujours envie de t’embrasser, cela dit. Très longtemps. » Il mordille la lèvre doucement et lui fait un clin d’œil. « Mais on devrait peut-être quitter le sol. Le lit ou le canapé ? On peut se mettre devant un film qu’on ne regardera de toute façon pas vraiment. » Parce qu’il l’embrasse encore, parce qu’il ne peut pas vraiment refuser aux lèvres entrouvertes, à son odeur contre lui, à ses sourires et ses rires. Qui ont un pouvoir bien trop grand sur lui. Mais qui, là tout de suite, apaise tous les démons.
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyMar 12 Mai - 3:05


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
Choc. Choc brutal, violent, fait trembler les membres. Voir le dieu comme ça, celui qui hante ses rêves, voir la douleur, la peau, l'angoisse, voir les doutes, le passé, les fantômes, voir la mort, le sang, la peur. Gamin qui connaît les mythes, légendes, c'est pas difficile de mettre les mots sur les conquêtes, mettre les noms sur ceux qui ont détruit, blessés, ont laissé l'amour de ta vie avec un trou béant dans la poitrine. Phénix rouge sang, rubis, mort, résurrection, il était tout pour Emery, tout ce dont il avait peur, tout ce qu'il avait vécu et ça arracherai presque un sourire peiné de tes lèvres serrées. Gamin représentant l'union de la terre et du ciel, gamin important, peut-être trop, parce que t'as lu les légendes sur toi, les différents noms, parce que t'en as aucun que lui, Apollon, Phébus, Emery, toujours aussi brillant, aussi fort, aussi puissant. Phénix aussi puissant que funeste, apporte le bonheur, la vie, la mort, apporte et détruit dans un grondement, dans une vague de flammes, dans un bruit de tonnerre. Aigle de Zeus dévorant le foie de Prométhée, gosse annonciateur, tueur, sanglant. Tellement de légendes, de noms, d'histoire, père des dragons, de la chance, du feu, de la mort, de la vie, de la résurrection et pourtant. Pourtant, t'es toi, gamin, nouvelle vie à apprendre, nouveaux besoins, nouveaux amours et nouvelles douleurs. Peu importe le nom, le visage, l'histoire, tu sais que tu l'aimeras, plus fort chaque jour, que tu crameras votre amour quand tu pousseras ton dernier souffle, créature millénaire revenant toujours, à jamais, tant qu'il voudra de toi, de vous, de ton amour trop flamboyant et de tes mots brûlant ses démons, lumière qui ferait disparaître les ombres dans les yeux. 

T'aimerais, prendre sa main, te balader dans les ruines de Persépolis, glissé des mots d'amour devant les légendes, de toi, de lui, de vous, détruire les souvenirs miséricordieux de la douleur qu'il aurait en voyant son temple détruit à Delphes, de tout faire disparaître, de tout reconstruire, ensemble, réparer les plaies, faire s'évaporer les larmes, t'aimerais tellement l'aider, brûler les idées sombres, l'envie de disparaître, de détruire la douleur d'un baiser, l'apaisé. T'as mal, quand t'observes les yeux, quand tu vois la peine, quand t'entends la voix, parce qu'Emery parle pas autant, jamais, qu'il brûle de l'intérieur, son propre soleil qu'il consume. Attrape la main, doucement, serre, gosse malheureux, brisé, qui veut tout recoller sauf lui-même, qui a un sourire, dénonce ses peurs, gamin qui touche, caresse, fait perdre la tête, roi d'un monde qu'il n'a même pas construit. Apollon qui parle, gosse qui écoute, parce qu'il te blesse, qu'il fait pas exprès, que t'as un rire, parce que t'étais une boule de feu, d'émotions, paillettes de feu dans le sang et dans le corps, t'étais tout, rien, t'étais une aventure et une idée, t'étais ce qu'on avait fait de toi, modeler de sang et de peur, t'étais, essaie de te retrouver, avec lui, avec vous, avec ce que tu découvres aimer, parce qu'avant tu choisissais pas, que tu découvres, tout, nouvelle vie, résurrection depuis que t'es avec lui, encore une, pas douloureuse, juste tendre, audacieuse. Douceur, douceur quand il parle, te dit qu'il veut que tu sois heureux avec lui, toujours, chaque instant et t'as un sourire, rire, parce que t'as mal, que t'as envie de l'embrasser, parce que t'es heureux, que t'es juste submergé par la peur parfois, parce que la confiance se construit avec les minutes, qu'il te prouve avec le temps, qu'il ne te fera pas de mal, que t'en es persuadé mais que ton corps te rappelle chaque seconde que la vie n'était que souffrance. 

Collision des astres, corps qui ne font qu'un, se rapprochent, glissent, les bras, les caresses, l'odeur, l'odeur de soleil, de chaleur, d'amour, de bien-être, l'odeur de l'être aimé, d'une étreinte, réminiscences d'une voix, d'un touché, d'une caresse, d'un baiser. Gosse qui finit sur les genoux encore, rire, sanglot, tu sais plus vraiment, rassuré, le corps qui se serre, encore plus, que t'as besoin, t'as envie, que tu peux pas le quitter, plus maintenant, plus jamais. Parce qu'il était tout, représentait tout ce que tu voulais, tout ce dont t'avais rêvé, tout ce en quoi tu croyais. Parle, gamin, voix trop douce quand tu caresses, quand t'expliques, que tu parles, que tu aimes, trop doux quand tu ris, quand t'avoues, quand tu dévoiles la peur, l'amour, les prières, que tu murmures son prénom. Joue quand tu parles, provoques, doucement, quand tu caresses, embrasse, quand tu ris, parce que c'est le sourire qui t'importes, le vrai, entendre sa voix heureuse, voir le bleu de ses yeux s'éclairer, voir l'amour, voir tout ce qu'il voulait, espérait, parce que tu voulais être tout pour lui, absolument tout. 

Parfait, ça résonne, réchauffe, parfait pour lui, t'es parfait pour lui, qu'il est parfait pour toi, parce que c'est un puzzle tellement dur à reconstruire et pourtant si facile, équation parfaite, élément manquant pourtant quand le cœur palpite, mais il te suffit, il te suffira toujours, parce que tu peux oublier, tu peux te noyer, parce que tu le veux lui, maintenant, son odeur, ses bras, ses lèvres, son rire, parce que c'est tout ce que t'as toujours voulu, ce dont t'as toujours rêvé. Surnom, doux, que t'aimes, qui glisse, qui t'arraches un sourire pendant que tu penses, réfléchis, parce que ça arrive de moins en moins avec lui, parce que t'as pas besoin, mais que l'idée est bonne, parce que tu sais que tu seras pas capable de dire non, pas capable de le blesser, mais qu'un mot, un mouvement quand t'auras pas la force, ça peut être jouable, devenir réflexe. Le dieu qui effleure, baiser, donné, voler, parce que t'as un soupir d'aise, parce que tu te perds dans la chaleur, le bonheur, que t'oublies, le doigt qui caresse les lèvres, la main qui efface la douleur de la peau, que t'avais déjà oublié. Gosse qui acquiesce l'idée, parce que ça serait plus simple, nécessaire dans le même temps. Les sourcils que tu fronces, moue que tu fais, réfléchis, cherche, un mot, qui expliquerait, dirait que ça va pas, que t'as peur, que t'as mal, que tu refuses, que cette fois, tu peux pas. « Pluie. » L'eau, comme une logique imparfaite, les larmes, gouttelettes d'eau comme une pluie diluvienne. Pluie. « C'est facile à dire. » Hausse les épaules, facile à retenir. La pluie, ça évoque tant de chose, tant de douleur, tant de tristesse, tant d'aventure. « Si je touche ma clavicule, aussi, pour un geste. » Gosse qui explique, fait la moue, qui se débrouille comme il peut, parce que c'est un geste que tu fais quand t'es mal à l'aise, quand tu veux te sortir d'une situation. Front qui se pose contre le tien, doucement, que tu vois les yeux trop bleus, que tu vois le sourire, que t'entends les paroles et que tu n'arrives pas à retenir un sourire audacieux, grand, joueur. Rire, parce qu'il veut t'embrasser, encore, que t'en as envie aussi, que tu veux recommencer, encore, toujours. 

Lèvre mordue, clin d’œil, t'as un rire, secoue la tête, et c'était toi le plus jeune, le gamin. « Peut-être ? J'pensais dormir ici, j'ai un bon matelas après tout. » Tapote le torse, doucement, sourire qui perce, baiser, doux, encore, la main dans sa nuque que tu glisses, caresse la naissance des cheveux, glisse dans le dos, doucement. « Le lit. » Plus grand, plus confortable, parce qu'il était même pas putain de tard mais que tu voulais te sentir contre lui, que t'avais envie de parler, encore, de discuter. « Et pyjama. » Rire, gosse qui montre les sacs trop rempli. « J'ai pris des trucs, des plaids, des peluches, des décorations. » T'es déjà presque nu après tout, alors qu'est-ce que ça coûtait, que t'avais envie de te perdre dans la grandeur d'un haut, de t'enivrer de l'odeur, de laisser ta trace dans son monde. Gamin qui passe de l'eau froide sur son visage, t-shirt qui ne t'appartient pas, rejoins le lit, se perd dans les draps, ouvre le sac trop lourd, sort le plaid trop coloré. « Il est moche, mais il me fait me sentir chez moi. » Motif persan, couleurs trop chaudes, odeur d'encens, d'agrumes, d'épices, odeur de toi. 

Télévision allumée, bruit de fond, gamin qui se met sur les cuisses de l'autre, vole un baiser, embrasse le cou, doucement. « Je t'aime. » Murmure, à l'oreille, glisse dans le cou, mord, laisse une trace, laisse des traces, plusieurs petites, marque. À toi, parce qu'il est à toi, que tu veux le prouver, que tu le réclames, lui, son entièreté, son âme. Caresse le visage, plonge tes yeux d'ambres dans les siens, océan profond. Rire, parce que tu pourrais te noyer, que tu glisses sa main sous ton haut, le laisse caresser le dos, parce que c'est ok. « T'es incroyable. » Prononce, glisse, parce que tu caresses la joue, que t'observes le visage, air mélancolique, trop doux. « Ta voix, ton visage, tes mots. Je pourrais pas te lâcher. Jamais. L'idée est presque insupportable. » Embrasse, doucement, vole la respiration, caresse la langue, t'imprimes contre lui, qu'il oublie pas les courbes de ton corps, pas maintenant, jamais, joue contre la sienne, murmure à l'oreille. « Tu sens le soleil, l'amour, la confiance, la protection. Pas à cause de ce que t'étais, à cause de ce que t'es maintenant, de ce que tu représentes pour moi. » Les yeux dans les yeux, s'il savait, s'il savait. « T'es une renaissance, pas celle qui brise les os, pas celle qui blesse. » Main qui glisse, replace les cheveux, te perds. Voix douce, trop douce. « Tu me vois. Tu m'entends. Tu me comprends. Emery. Tu vois ce qui est invisible, ce qui est oublié, ce qui est blessé. » Caresse la pommette, embrasse le front. « Tu aimes ce qui a été détesté, utilisé, tu donnes une chance, tu donnes ton cœur, même si t'as peur, même si t'as mal, tu soignes, toujours. » Sourire sur le visage enfantin, l'air sérieux, trop sérieux, parce que c'est important. « Je t'aime, Emery, je t'aime, je t'aime comme le soleil aime le ciel, comme l'eau aime la terre. » Embrasse, la joue, doucement, tendrement. « Je t'aime, t'es tellement beau, important, t'es une bonne personne, tu mérites tellement d'amour, t'as tellement d'importance, si tu savais. » Front contre le sien, les yeux qui se ferment, parce qu'il a besoin de ça, que t'as besoin de lui dire, que t'auras toujours besoin de lui dire. 
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Emery Delaunay

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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyVen 15 Mai - 23:11


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
Deux astres qui s’entrechoquent, qui se trouvent, se frappent, vont trop vite, trop fort. Incapables de rester éloigner, incapables de se laisser du temps, incapables d’y aller doucement. Pas quand ils sont ensemble, pas quand ils se croisent, pas quand leurs regards s’accrochent. A deux, ciel et ambre, collision, explosion. Larmes, douleur, angoisse, peur, courage. Passion qui est là, qui vrombit, qui attend son tour. Mais ils sont trop, trop pour l’un, trop pour l’autre. Oiseau de feu, astre solaire. Se brûlent sans pouvoir en mourir, se blesse sans pouvoir en souffrir. Forces égales dans un univers éphémère. Forces trop grandes quand ils se rencontrent au milieu et se percutent à pleine vitesse.
Il va trop vite, il le paie, larmes, paroles. Il vomit des mots, il vomit son passé, il vomit son histoire, il vomit ce qu’il ne voulait pas dire, ce dont il ne voulait pas se rappeler. Il vomit tout ce qu’il renie, il vomit tout ce qui ne sortirait pas si ce n’était forcé par le destin, par les grands yeux pailletés d’or, par les larmes, par le sang sur le visage, par le feu qui détruit son appartement – et dont il ne s’inquiète pourtant pas une seconde. Objets sans valeur, être inestimable sous ses yeux, devant lui, pour lui. Comme une évidence, des mots qu’il n’ose pas prononcer, ne veut pas prononcer. Parce qu’il danse au bord d’un précipice, danse avec des démons, avec les fantômes d’une vie qu’il refuse d’accepter. Qu’il pourrait tomber, tomber si vite, si fort, sans avoir une chance de regarder en arrière.
Pourtant. Le corps qui revient se blottir contre le sien, les bras autour de lui, le visage dans son cou, le souffle contre le sien, les yeux dans les siens. Tout son univers dans un brin de personne, dans un enfant qui ne peut mourir, dans une supernova aux traits balafrés. Il est parfait. Parfait pour lui, à l’intérieur, à l’extérieur. Comme une pièce du puzzle de son cœur, comme une évidence quand son corps s’enroule autour du sien et qu’ils se fondent l’un dans l’autre – comme ils avaient toujours été supposés le faire. Il est parfait. Aucune hésitation, blague aux relents de sincérité. Parce qu’il ne peut pas mentir, ne pourra jamais, incapacité physique de dire autre chose que le fond de ses pensées.
Et il refuse de le faire souffrir encore. Safeword qu’il propose, comme une alternative, une protection. Au diable les non, les suppliques, la souffrance qu’il a connue. Un mot spécial, quelque chose qui les lie, un secret, un murmure. N’importe quoi, ce qu’il veut. Pour s’arrêter, pour tout arrêter. Pour redonner du contrôle, pour lui redonner la clé de son propre corps, de son propre libre arbitre. Lui offrir une échappatoire, une porte de sortie. Parce que tout est une question de contrôle dans la vie, qu’il en a été privé bien trop longtemps, qu’il est temps qu’il le récupère. Qu’ils se brûleront, se dévoreront mais qu’il veut lui donner une chance de reculer, de respirer, de lui échapper. Un peu, s’il le souhaite. Veut tout sauf l’enfermer encore. Veut lui offrir le monde, veut le voir voler, briller, brûler. Phénix qui doit arpenter le ciel, liberté qu’il veut lui donner s’il le peut, toujours.
Il l’embrasse, doucement, le laisse réfléchir, profite de sa proximité retrouvée, du lien entre eux, fragilisé une seconde mais plus fort encore maintenant. Chaque crise les rapproche – la douleur dont il se passerait pourtant. Fort, ils y vont beaucoup trop fort.
Pluie. Mot qu’il écoute, hoche la tête à l’explication rapide, accepte. Sourit doucement en caressant la joue, le geste, le mot. « Parfait. Je te promets de respecter les deux, quoiqu’il arrive. » Parce qu’il le fera, parce qu’il veut qu’il se sente en sécurité. Prouver par les gestes par les mots, prouver par les actions. Avec le temps, chaque pas un peu plus vers l’avant. Une chose à la fois, dans la bonne direction.

Sourire, le rire qui fait trembler son corps, vibration contre son torse qui lui fait pousser des ailes. Il aime tellement l’entendre rire, il aime tellement le voir sourire. Son torse comme matelas et il hausse un sourcil, amusé malgré lui. Ne pouvant nier qu’il aime l’avoir contre lui, sur lui, qu’il aime le sentir rassuré, en sécurité, aux creux de ses bras. Ça lui va d’être un matelas, si c’est pour lui. « Ah ouais ? C’est tout ce que je suis, un matelas ? J’ai manqué ma vocation. » Dieu des matelas à partir de maintenant. Il taquine cependant, pas vexé une seconde, la phrase le faisant sourire. Aime les baisers qu’il lui donne, la main sur sa nuque, la présence autour de lui, sur lui, sa joie, sa malice. Aime chaque centimètre de l’être qui s’installe sur lui. Et même s’il n’arrive pas à mettre les mots, à le dire aussi facilement, à le penser même ; il sait au fond, très profondément.
Le lit choisit et il acquiesce, regarde les sacs. « Je n’en attendais pas moins vu que tu as décidé d’emménager. Je savais que la déco te plaisait pas. » Surtout parce qu’elle est inexistante. Appartement vide, principalement visité, jamais vraiment habité. Impatient déjà de le voir prendre vie, d’y voir les couleurs, les objets s’accumuler. Pensait détester ça – mais chaque chose que Kai amène avec lui fait renaître la chaleur, l’espoir dans son cœur.
Se relève, échange les fringues qu’il porte encore pour un jogging, torse nu alors qu’il lui donne un t-shirt, se glisse dans le lit, repousse les couvertures pour s’installer, attend sagement. Petit corps qui le rejoint, sort un plaid aux motifs bariolés, sourire amusé. Ça lui ressemble. Plein de couleurs, d’éclats, unique.  Il l’aide à l’installer, remet les couvertures à moitié sur eux alors qu’il se redresse contre le montant du lit.
A nouveau sur ses cuisses, sa place préférée, là où il préfère l’avoir aussi. Ses mains qui passent sur l’arrière des jambes, le stabilisent, remontent autour de sa taille. Baiser échangé, frissonne quand il le sent dans son cou. Lumières de la chambre baissées, principalement la télévision comme source d’éclairage – et eux. Il n’a pas peur, le noir pas encore présent de toute façon. Etire le cou pour l’offrir au baiser. Murmure dans son oreille qui lui fait fermer brièvement les yeux. Amours confessés, offert. Malachai qui sait qu’il ne le dira pas en retour – pas aujourd’hui. L’offre quand même. Il frémit, se laisse faire. Plus vulnérable qu’il n’aimerait – mais le phénix le détient tout entier, de corps et d’âme. Il se laisse mordre, marquer, caresse le dos à travers le t-shirt, frustration dans son corps qu’il contrôle pourtant. Leçon apprise, le plaisir de l’avoir déjà contre lui, sur lui. Sourire quand il revient à son visage, rouvre les yeux pour le regarder, pour croiser l’ambre et l’or. Rire du gamin, éclaire l’ensemble du monde, fait brûler de nouvelles couleurs.
De lui-même, il vient chercher la main, Emery qui se laisse faire, touche la peau soyeuse sous doigts, trace des dessins invisibles dans le dos, savoure la chaleur contre sa paume, les mouvements de sa respiration. Prend son temps, passe ses griffes doucement avant de caresser encore, ne force jamais, fait frissonner pour le simple plaisir de le sentir s’agiter sur ses genoux. Paroles, monologues, pas vraiment besoin qu’il répond. Réaction qu’il ne saurait même pas avoir, incapable de savoir quoi penser de tout ça. Bleu de ses pupilles, perdu, surpris, presque choqué. Personne, jamais. Personne n’a parlé de lui comme ça. Ils admirent le physique, ils admirent les pouvoirs, ils admirent les prouesses, les actes héroïques, le plaisir purement corporel qu’il peut donner entre des draps. Mais pas lui. Lui, il le voit, il apprend à le connaître et il l’aime. Révélation toujours plus grande, choc toujours plus évident. Plaisir, son cœur qui accélère un peu plus alors qu’il continue, alors qu’il embrasse sa joue, pose son front contre le sien, répète encore et encore les mots que lui-même ne peut pas dire. Perdu, comme un enfant, sentiments nouveaux, acceptation nouvelle. A envie de demander pourquoi, comment. A envie de dire qu’il n’y croit pas, mécanisme de défense alors qu’au contraire, il croit chaque parole, chaque mot susurré – parce qu’il les sait vrais. Parce que personne ne peut lui mentir – surtout pas Kai, sa douceur, son amour évident.
Confus, ses bras qui se resserrent autour de lui, lèvres qu’il pose sur la tempe, retrace le chemin de sa mâchoire, écarte les mèches de cheveux sur son chemin, embrasse le cou doucement. « Tu me retournes complètement. » Il sourit légèrement, se calme, glisse un peu pour être mieux installé, caresse le dos de ses doigts, remonte dans la nuque pour masser doucement. « Tu n’as absolument pas conscience de l’effet que tu me fais. Mais tout ce que tu dis, tout ce que tu fais … C’est comme si tu prenais tous les murs que je me suis construit, dans lesquels je vis depuis si longtemps, et que tu décidais de faire tout exploser. Les uns après les autres. » Il secoue la tête, plonge le visage dans les boucles brunes, sourit. « Et le pire, c’est que j’en redemande encore. J’avais presque oublié ce que ça faisait d’être vivant. » Se redresse un peu, passe un doigt sous le menton pour lui faire relever le visage, pour effleurer ses lèvres. Baiser différent, nouveau. Prend son temps, lèche les lèvres doucement, les capture, lentement. A tout le temps du monde, pour lui, pour eux. Monte en chaleur mais ne partage que tendresse, patience, l’amour qu’il ne peut exprimer qu’il fait pourtant passer par tout son être, de la seule façon qu’il peut. Parce que c’est nouveau, confus, terrifiant. Mais que pour lui, il sautera probablement à pieds joints.
L’embrasse encore, redécouvre sa saveur, le soleil sur sa langue, l’amour des mots dans son contact, prend et se donne, ses mains sur les hanches, caresse du pouce la peau sous le t-shirt, inspire son odeur, se mêle à la sienne propre, ses vêtements sur lui, comme un mélange parfait, association des sens. Il le libère, le laisse respirer, sourit légèrement, fier de voir les lèvres gonflées, le voile sur les yeux, de l’avoir contre lui, rien qu’à lui. « J’aime tellement t’embrasser. Et ça fait naître un tas d’autres idées qui te feraient probablement fuir en courant. Mais si je devais me contenter de ça pour le reste de ma vie, je serais heureux. » Il embrasse son nez, lui donne un petit coup avec le sien. « Juste t’avoir contre moi comme ça, ton cœur qui bat contre le mien, ta respiration qui répond à la mienne. Juste comme ça, j’ai une raison d’être à nouveau. »
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptySam 16 Mai - 3:07


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
Je t'aime. Comme une évidence.
 Je t'aime. Comme une sentence.
 Je t'aime. Sans arrêt, prononce, énonce.
Je t'aime. Histoire que t'aimerais conter un soir. 


Je t'aime. Le crève-cœur, amant d'une nuit, amour d'une vie. 
Je t'aime. Douleur, hurlement, peine.
Je t'aime. Démons, fantômes, nuit pleine. 
Je t'aime. Divinité solaire qui fait s'en aller la pluie. 
Je t'aime. Murmure au creux de l'oreille. 

Je t'aime. Parce que tu le penses encore et encore, quand tu plonges dans le regard, toujours un peu plus fort, toujours un peu plus loin. Lèvres qui se déposent, caressent la peau, effleurent, respire l'odeur et écoute le cœur entre les paroles douloureuses.Il te faisait oublier, te faisait ressentir, te faisait te souvenir, te créait de nouveau souvenir. Il était tant de choses, tellement beau, tellement parfait, tellement important, s'il savait, s'il savait. S'il savait, Emery, que t'avais envie de pleurer quand tu voyais la douleur dans ses yeux, quand tu sentais les mains dans tes cheveux pendant la nuit, que t'avais envie de l'embrasser dès que tu le voyais, que t'avais envie de le faire rire, sourire, toujours plus, toujours plus fort, toujours plus grand. S'il savait, Emery, que t'aimais sa voix que tu parlais dans le vide juste pour entendre un soupir, un mot, une phrase. S'il savait, Emery, que t'observais doucement le dos se tendre lorsqu'il cuisinait, que t'observais le roulement des muscles et les yeux qui s'attardaient parfois sur toi dans un regard d'admiration que t'avais jamais vue ailleurs. S'il savait, Emery, que t'avais le cœur qui menaçait d'explosé quand il caressait ton visage, quand tu sentais sa main caressée la peau tendre de ton dos, quand tu sentais sa respiration quand il dormait, quand t'observais son visage après t'être réveiller d'un cauchemar. S'il savait, Emery, que tu voyais, comprenais, sentait, qu'il avait besoin de toi presque autant que tu avais besoin de lui, qu'il était brisé, fracassé, que t'étais là pour lui, juste pour lui. S'il avait, Emery, que t'étais là juste parce que tu devais être là, parce qu'il avait besoin de toi, que t'avais besoin de lui, parce que rien n'était aussi doux que le son de son rire, ce rire là, qui te faisait sourire si fort, ce rire là qui te disais que y'avait une bonne raison pour que tu sois entre ses bras. S'il savait, Emery, qu'il était tout, qu'il était devenu un univers, une planète, un morceau de toi, un morceau de ton âme, ce morceau que t'attendais de pouvoir donner, cœur ivoire et marbre que t'offrais sur un plateau d'argent constellé d'or, pour lui, uniquement pour lui. S'il savait, s'il savait. 

Peut-être, que s'il savait, il ne sourirait plus, ne te retiendrais pas, peut-être qu'il n'en aurait rien à faire. Pourtant, gamin, pourtant. Pourtant tu parles, les mots qui se coupent, t'aimerais tout dire, trop prononcé, constelle le corps de tes baisers, caresse la peau trop douce, caresse, disparaît, aimerait te fondre en lui, ne plus jamais en ressortir, soigner tous les morceaux blessés, cassés, détruire le passé, qu'il n y ait que toi qui compte, que lui, que vous, qu'il oublie, qu'il vive. Tu le voyais dans ses yeux, Emery survit, comme toi, Emery survit et ça te fait mal, ça serre ton cœur, mène tes larmes près de tes yeux. Emery survit et tu survis avec lui, Emery survit et ne vie pas, Emery se perd, Emery te ressemble, la même douleur, la même peur, Emery, morceau de ton âme que tu retrouves, pour une fois, pour un instant, pour une vie. Je t'aime, comme une promesse, la tienne, la sienne, promesse d'avenir, de dévotion, promesse qui tord les lèvres dans un sourire. Je t'aime. Encore. Encore. Ne cesse pas, n'y arrives pas. La main qui trace, dessine, caresse, main trop grande dans ton dos, pourrait presque caresser les cotes, pourrait s'égarer sur les salières d'Apollon que tu caches dans ton dos. 

Gosse qui retient un rire, parce qu'il donnait son nom aux choses les plus belles de ce monde et était pourtant incapable de se trouver une valeur, une importance, parce qu'il était tellement, pour toi, pour ton monde, pour ton cœur, pour ton âme. Il était tellement, précieux, magnifique, il voyait tout et pourtant ne voyait rien, paradoxe constant et pourtant si beau. Bras trop fort de l'Apollon lycien qui se serre autour de la figure fragile, gamine, ses lèvres qu'il dépose comme une prière une bénédiction sur le visage enfantin, suis le chemin de la tempe au cou, passant par la mâchoire, doucement, calmement, peut-être trop, ronronnement du gosse, bien-être, respiration profonde, amour, encore, toujours. Apollon citharède qui te ferait chanter de ses baisers, chanter ses louanges, chanter ton amour pour lui, fait vibrer jusqu'aux atomes de ton être, fait vibrer même les morceaux d'étoiles de ton âme, celles qui brillent au fond de tes yeux. Voix, écho à la tienne, plus forte, plus profonde, voix. Tu pourrais en parler, longtemps, de cette voix, de ce qu'elle te fait ressentir, de ce qu'elle te fait entrevoir, ce dont elle te fait te souvenir, voix des rêves, voix d'un avenir, un si bel avenir. 

Soupir, lourd, quand la main trop grande caresse le cou, délie les nœuds d'une angoisse constante, délie même tes peurs et tes angoisses, délie ton cœur et tes sentiments pour lui, encore, encore. Gosse qui détruit pour mieux reconstruire, encore, toujours, temple que tu lui construis dans ton cœur, plus grand, plus beau, plus brillant, magnifique, plus que tout ce qu'il n'a jamais vu de sa longue existence, de ses souvenirs balbutiant. Gamin incendiaire, fout le feu, caressera la cendre pour en faire naître quelque chose de nouveau, tu ne seras pas le seul Phénix, plus le seul. Vivant, vivant, ça résonne quand il remonte ton visage, quand tes yeux se perdent dans les siens, quand ce sourire vient se greffer doucement à ton visage, vient se greffer doucement à son cœur, sans vraiment que tu le veuilles. Baiser explosion, baiser feu d'artifices, baiser feu de joie, encore, plus fort, à chaque instant, pour toujours probablement. Main qui glisse sur la joue du dieu médecin, chanteur, conteur, il était tant, serait encore, deviendra, redeviendra, tu te le jures, te le promets, gamin qui réparera tout ce qu'on a détruit, à la force de ses bras et de sa volonté. Baiser, amour, patience, douceur, chaleur. 

Baiser, goût de miel, sucré, goût de soleil sur la peau que tu pensais ne jamais pouvoir imaginer, goût d'aventure, de rires, goût d'avenir et d'histoires, goût de tout ce que t'aimais, tout ce que t'espérais, parce qu'il était tout et que ça te faisait vriller, doucement, te faisait plonger dans un idéal qui deviendrait peut-être réalité. Rose écarlate des lèvres abîmées, trop embrassées, entrouverte dans une recherche d'oxygène, dans un ronronnement de plaisir qui se balade jusque dans le creux du ventre, fait vrombir le cœur. « Je ne fuirais pas devant toi. Pas à cause de toi, pas par choix.» Pas comme les autres, pas comme eux, pas comme ceux ayant peur, pas comme ceux voulant échapper à l'étreinte trop forte d'un dieu qui voulait juste aimer. Promesse comme murmure contre ses lèvres, tu ne fuiras pas, jamais. Caresse la joue du pouce, trace la ligne de la mâchoire, dessine, glisse, effleure. Baiser sur le nez retroussé du gamin, frottement, caresse, douceur d'Emery, encore, qui te fait sourire, toujours. Une raison d'être e t'as un frisson, caresse le torse de tes mains trop chaudes, doigts au vernis noir aux limites d'être écaillé qui glisse sur le torse, retrace les lignes des muscles se perd dans les poils bruns, glisse sur les cotes, les hanches, doucement, précision presque chirurgicale. Lèvres qui se glissent sur les siennes, effleurent, dessinent la mâchoire, encore, descendent dans le cou, parcourent l'épaule dans un souffle, découvre, respire, réchauffe dans un silence que tu trouverais presque lourd, encore, juste une fois, encore une douce seconde. « Te sentir vivant, hm ? » Ronronne, près de l'oreille, griffe le dos dans un dernier effort, glisse la main sur le jogging de l'autre, doucement, caresse dans un geste confiant, peut-être trop, la bosse qui se forme.

 Tu te perds, oisillon, dans son odeur, sans trop savoir comment, tu te perds dans tes gémissements, sans trop savoir comment, tu te sens complet, vague souvenir d'une capote, d'un lubrifiant, vague souvenir d'avoir dit oui, d'avoir embrassé les lèvres, vague souvenir alors que t'as les dents qui se ferment sur sa chair, marque violette sur son épaule. Vague, parce que t'es allé vite, que tu diriges, que tu sais, que tu t'arrêtes de bouger, doucement, attrape les yeux couleur ciel, doucement. « C'est toi, la raison pour laquelle je me sens vivant. Pour laquelle je le suis encore, à nouveau. » Caresse la joue, main tremblante, sourire sur tes lèvres, les siennes que t'attrapes dans un effort extraordinaire et y a le haut trop blanc qui entrave tes mouvements, que tu t'en fous, que t'es plus à l'aise avec pour l'instant. « Fuck. » Murmuré à l'oreille quand tu bouges, mouvement de hanche, grognement dans ta gorge, tire doucement la crinière foncée entre tes doigts. « J'te le redirais toujours, mon amour, t'es tellement plus pour moi. » Ronronnement, front contre l'épaule, doucement. « Tu m'as sauvé. » Rire, main qui attrape la sienne pour entrelacer vos doigts. Cœur, qui bat certainement en concert avec le sien, respiration que tu contrôles encore, que tu veux contrôler, corps étroit dans lequel tu l'emprisonnes, encore, jusqu'à ce qu'il en perde la tête. « T'es tellement de choses. » Rire qui s'étouffe quand tu bouges encore, prostate effleurée, pas que, touchée, que t'as la respiration plus compliquée. « Putain. » Grogne en posant la tête sur son épaule, veines qui brillent, doucement, pour disparaître, parce que c'est avec les battements de cœurs avec les mouvements de tes hanches, des siennes. « T'sais que tu donnes chaud ? » Rire qui perce fait trembler le corps, bouger, ronronnement qui brise encore le rire, d'une façon trop douce, goût de miel quand tu voles un baiser, goût de tout, de rien. Goût de lui. Il est parfait, Emery, s'il savait, s'il savait comme il te remplit, comment, tu te sentais, mais ça s'éteint entre tes lèvres. « Alors, ça vaut l'coup de vivre ? » Rire, provoque, encore un peu, encore une seconde. « Je fatigue. Tu veux bien ? » Prendre le relais, parce que t'as les jambes qui flanchent un peu, les muscles qui grognent. Parce que t'as pas peur, pas quand c'est toi qui commandes, t'as pas peur. Plus maintenant. Pas à cet instant. 
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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 21:58


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
original.gifLe souvenir, des uns, des autres. Des mèches sombres, claires, des regards. Des formes floues, qui courent, s’en vont, disparaissent. Des paroles murmurées dans son oreille, des promesses brisées, des caresses. Dieu de la vérité, manipulé, demi-mots pour tout dire et ne rien promettre. Dieu abandonné, dieu brisé. Ressac contre un rocher, plusieurs, contre des grains de sables, coupent et détruisent de l’intérieur. Homme au cœur fracassé, enterré. Qui ne peut s’empêcher, de chercher encore, de s’accrocher encore. D’espérer encore. De regarder défiler le temps, d’attendre que quelque chose change, de prier pour qu’on lui offre, un avenir, un monde, quelque chose. Une raison d’être, une raison de se lever, de rire, de se battre. L’envie de retrouver le feu en lui, de redevenir ce qu’il a été – en sachant pertinemment qu’il ne reviendra jamais en arrière. Epoque révolue, passé aux oubliettes. Il est Emery, a laissé le dieu, a laissé le soleil, a tout laissé. Sécurité, protection. Ne pas sombrer, se battre, se relever encore. Pourquoi ? Pour quoi ? Il ne sait pas, ne savait pas. Mais continuait, être immortel mort déjà, revenu à la vie, air dans ses poumons, douleur dans ses os. Humain, vivant. Pourquoi ?
Probablement pour ce petit être lové contre lui, pour un regard empli de paillettes dorées, pour des mains sur ses joues, pour des lèvres au goût de liberté contre les siennes, pour un cœur qui bat contre le sien, pour des paroles pleines d’amour. Pour ce petit bout d’homme, de créature mythologique – autant que lui. Unique, spécial, merveilleux, cadeau posé devant lui sans qu’il ne sache quoi en faire. Savoure chaque seconde, chaque caresse, chaque sourire, chaque rire. Carillon dans ses oreilles alors qu’il rit, alors qu’il l’embrasse, alors qu’il s’esquive pour chercher de l’air, pour respirer. La lumière dans ses iris, le sourire qui étire ses joues. Il est beau, si beau. Rayonne dans la pièce, dans l’univers, éclipse tout, ne laisse qu’un dieu hébété, hypnotisé.
Lui promet de ne pas partir, d’être là. Sincérité de ses mots, aucune hésitation. Promesse qu’une part de lui à peur de croire, qu’une part de lui à peur d’accepter. Il sent, le cœur au bon endroit, les pensées alignées. Il sent qu’il ne veut pas l’abandonner, qu’il se battra pour rester près de lui. Mais l’avenir ? Qu’en pensera le destin ? Sueurs froides qu’il chasse, refuse de penser. Serre un peu plus la silhouette contre lui, le corps chaud contre le sien, l’être amoureux, sa douceur, ses baisers. Caresse sa joue, sa mâchoire, embrasse son nez. Ils se mêlent, se perdent, tendresse d’un moment, d’une bulle où rien d’autre ne compte. Eux, seulement eux. Le monde peut attendre, brûler. Il le veut là, blottit, assis sur ses genoux, à embrasser sa peau, à inspirer son odeur, à plonger le visage dans le creux de son cou, à entendre battre son cœur.

Paroles qu’il murmure, soupire, embrasse la peau, caresse le dos, caresse la joue, peau soyeuse sous ses doigts, phénix brûlant contre sa paume. Si doux pourtant. Griffes dans son dos, murmure, charmeur. Ambiance qui change.
Surpris, un peu, se laisse porter, embrasse, caresse, se tend alors qu’on le cherche, offre, donne, tout ce qu’il est, tout ce qu’il a. Le laisse mener la barque, à son rythme, caresse, prépare, va doucement, va lentement, va au rythme du corps qui s’agite au-dessus de lui, qui en demande plus. Pas de signe de peur, pas d’hésitation, forcé à rien, le safeword qu’il ne dit pas, aucun besoin apparent dans ses yeux, dans ses sourires, dans ses soupirs, dans les gémissements tremblant dans son oreille. Parfait, il est parfait. Le plaisir sur ses traits, l’amour dans ses yeux.
Regards qui se croisent, effleure les lèvres, effleure son sourire, sa chaleur, enfant qui rayonne, qui lui rend des paroles prononcées plus tôt. Jure alors qu’il bouge, alors qu’il se met en mouvement – putain. Court-circuit, électricité dans son corps alors qu’il ondule, tire sur ses cheveux. Emery, redresse le menton, cherche ses lèvres, mord doucement, sourit en l’entendant, les surnoms, les paroles. Partage encore, lui donne tellement. Oiseau de feu qui se donne en entier, qui lui fait voir des étoiles, des constellations, de nouveaux univers. Il rit, ronronne, caresse, ses doigts dans ses cheveux, son front contre lui, leurs peaux en contact, jamais assez proche, besoin de le sentir encore. Ses mains, plus grandes, qui se posent sur le bas du dos, caressent les cuisses, attrapent le cul, le font bouger doucement sans forcer, le laisse garder le contrôle, suit ses gestes, suit sa passion, gronde doucement alors qu’il bouge plus fort, phrase qui lui donne envie de rire, sourire qu’il étouffe en mordillant une épaule, en embrassant la gorge devant lui, donne un coup de langue. Veines qui s’illuminent, chaleur incandescente, brûlure contre sa peau – qu’il reprend encore et encore, dont il se gorge. Caresse le dos, le torse, attrape la nuque pour le tenir contre lui, pour l’attirer, l’embrasser encore. Etouffant ses mots, ses paroles, ses soupirs, ses gémissements.
Provocant, ses yeux plein d’amusement, de passion, de luxure pure, petit con qui peut pas s’empêcher de le taquiner. Sexy avec sa langue acérée, sexy avec ses yeux qui clament la tendresse si haut, si fort. Sexy alors qu’il tangue entre les deux, alors que lui-même ne sait probablement plus pourquoi il le dit encore.
« Tu vaux le coup de vivre, ἀγάπη » qui s’échappe, qui passe la barrière du plaisir, qu’il étouffe contre la peau, contre la lave. Parce que rien n’est plus vrai, parce qu’il n’a pas besoin du sexe – mais qu’il a besoin de lui. Sait que c’est dit pour le titiller, pour jouer – saisit l’occasion pourtant de le lui redire, de sortir l’une des nombreuses phrases qui lui passent dans la tête alors qu’il se perd dans son odeur, dans son excitation, dans leurs peaux qui se frottent l’une contre l’autre, dans la passion qui n’a apparemment aucune limite.

Tu veux bien ?
Comme s’il allait refuser, comme s’il allait même l’envisager.
L’envie de bouger, de le sentir sous lui, devant lui. Sourire pourtant, chasse, Malachai parfait sur lui, chevauche, contrôle, s’épanouit. Vision qui vaut tout, qui balaie tout. Ses mains qu’il pause sur les hanches, caressent, pressent doucement alors qu’il s’installe correctement, qu’il bouge à son tour. Emery qui donne des coups de reins, qui prend son temps, qui sourit, sa main droite qui se libère, descend entre eux, sexe entre ses doigts qu’il caresse, lèvres qu’il capture, descend dans le cou, sur l’épaule. Pieds qui s’appuient sur le lit, plus fort, un peu, plus vite. Prend un rythme, s’amuse, fait gémir, gronde doucement, étouffe contre la peau qui chauffe, contre les veines dorées, contre l’éclat de sa peau. Se perd, dans la chaleur, dans l’odeur, dans l’essence même du moment, dans le bruit de leurs peaux qui se trouvent, du plaisir qui s’échange, tendresse qu’il donne, murmure des mots sans queue ni tête, grec et anglais qui se mélangent, n’ont probablement aucun sens. « ἀγάπη » comme une litanie qui passe la barrière de ses lèvres, qui s’éclate sur sa peau, qui se fend en mille à l’oreille. Passion, toujours plus grande, toujours plus forte. Plaisir qui éclate, qui le fait frissonner.
Si bien en lui, si bien contre lui. Prend son plaisir comme s’il était oxygène, prend les réactions de son corps comme s’il n’y avait pas de lendemain. Jamais, jamais il n’a ressenti ça, si fort. Confiance qu’on lui donne, Malachai qui se donne, comme le plus beau des présents. Les cris, les larmes, le sang, remplacés alors qu’il le serre contre lui, alors qu’il se noie sans aucune hésitation dans les caresses, dans les baisers qu’il lui vole, dans une marque légère qu’il lui laisse sur l’épaule, possessivité qu’il ne cherche pas vraiment à contrôler – reste dans le plaisir, dans la douceur, prend son temps, fait du bien. Attentif, toujours, aux réactions, aux mots, aux peurs qui pourraient survenir. Protecteur, bouge pour leurs biens à tous les deux, pense au plus jeune d’abord, quoiqu’il arrive.
Gémissement contre son oreille, sourit. « Tu sens ? Tu sens à quel point toi, tu me donnes chaud ? » Soleil qui brûle, éclate, supernova, galaxie. « Tu sens tout ce tu me fais, ἀγάπη ? Tu sens à quel point c’est bon, toi et moi ? » Ralentit le rythme, bouge lentement, partage, fait sentir, chaque centimètre de peau en contact, prend la main du brun pour la poser sur son torse, contre son cœur, palpitant au triple galop. Etincelles, soupir de plaisir d’avoir sa main dans la sienne, son corps contre le sien, quand ils se mêlent, ne font qu’un. « Je peux plus vivre sans toi, Malachai. J’ai besoin de toi, besoin de nous. »
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: (+18) everywhere he touches is fire (emery)   (+18) everywhere he touches is fire (emery) - Page 2 EmptyMar 26 Mai - 15:03


« I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it. »
aZXCKT8.gifLes rêves. Les rêves, de lui, de son visage, de son visage, réminiscence d'un temps futur ou passé. Les rêves et la douceur, les paroles apaisantes et les mains chaudes contre l'épiderme brûlant, magma, gosse étincelle qui n'a que la peur de s'éteindre entre les yeux. Les rêves, un baiser, un sourire, depuis que t'es gosse, depuis que t'as ouvert les yeux sur ce monde aux accents douloureux. Là. Il est juste là, près de toi, place dans ton cœur qui l'attendait depuis si longtemps, trône déglingué dans une enveloppe déchiquetée, mais il sera quand même le roi s'il le veut, s'il le réclame, si les lèvres contre ta peau se font demandeuses, si le cœur bat trop vite. Corps contre corps, chair contre chair, combat doux et les bruits des frottements se mélangent avec les soupirs et les baisers, se mélangent avec les grognements, les ronronnements, les gémissements.

 Mélange, luxure, douceur, amour, tendresse, envie. Envie qui perce la peau, qui se fait une place sous tes ongles, envie qui glisse, transforme les veines, illumine le cœur et les yeux d'un gamin qui trouve sa place dans un monde qu'il rejette et qui l'a rejeté. Ta place, elle avait toujours été là, entre ses bras, contre son cœur, les âmes qui s'entrechoquent en plein alignement des astres, le soleil qui né sous sa peau, magma, fusion sous la tienne. Vous étiez fait pour vous cramer les ailes, pour vous reconstruire, pour vous soigner. Il avait tant perdu, tant souffert, il avait vécu, rit, sourit, tout s'était éteint et t'étais là pour rallumer l'étoile éteinte qui dormait sous son épiderme, dans le cœur cassé. 

Tu vaux le coup de vivre. Tu vaux le coup de vivre, pour lui, pour ça, pour cette sensation de ne faire qu'un, pour le sourire sur son visage, pour le bien-être quand les doigts caressent la peau, quand tes mains glissent dans les cheveux et quand les ongles griffent l'enveloppe charnel d'un dieu autrefois soleil, astre brûlant, putain, tu t'y cramerais mille fois s'il le fallait, s'il le voulait, s'il le demandait, tu t'y perdrais, disparaîtrait en lui, morceau d'âme qui retournerait d'où il vient, parce que c'était lui, que ça serait toujours lui, jusqu'à la fin, parce que vous n'étiez qu'un, astre brillant et être né du feu et du soleil. 

Fatigue, qui perce, doucement, endoloris les jambes, ralentit les mouvements, alors l'oiseau de feu demande, propose, soumet. Les bras qui passent autour du cou du dieu, tête qui se pose sur l'épaule, gamin enivré de sensations et d'odeurs, de bien-être, plus de place pour la peur, plus rien, cerveau qui s'arrête, s'emplit de désir, d'envie, d'amour, de sensations, encore, encore. Souffle, rapide, quand il touche, caresse, quand les chairs se resserrent sous la sensation, quand les lèvres prennent les tiennes dans un baiser qui te fait perdre la tête, un peu plus, quand les coups de reins se font plus rapide, quand la prostate subit, supporte, envoie de l’électricité dans le corps du gosse habitué au feu, c'était différent, putain de différent. 
T'aimais ça, subissait pas, t'aimais vraiment ça, ressentir, te perdre, faire confiance, faire putain de confiance jusqu'au bout à une seule personne, à un seul être qui te faisait perdre la tête. Gémissements qui dérivent, coulent d'entre les lèvres déjà ouverte pour chercher la respiration, les mains qui agrippent la peau, les cheveux, la nuque, partout, nulle part, lui, partout pourtant. Remarque pas, les veines brillantes, désir, plaisir, envahit la tête, le corps, étincelle qui brille un peu plus, ramène de la lumière dans la pièce seulement éclairée par la télévision que tu n'entends même plus, dont tu te fous, y a que lui, ses bruits, vos bruits, son cœur, sa respiration, la tienne, rien d'autre, vous, une mélodie chaotique et pourtant si belle qui te fait ronronner à son oreille. 

Les mots d'un dieu qui se perd en toi comme tu te perds en lui, anglais, grecque, surnom, t'arrêtes de réfléchir, essaie même pas de comprendre, prend, pas capable d'aligner un mot, rien d'autre que son prénom en litanie sur la langue. Chaleur, chaleur, partout, lui, toi, vous, ensemble inflammable qui cramerait bien vos cœurs et vos âmes dans une tentative de ne faire qu'un, qu'une fois de plus. Prénom, glisse, encore, à son oreille, répète, sueur dans les boucles, sur le front, la tête qui se pose sur l'épaule alors que t'as le cœur qui vrombit dans tes oreilles. Ralentis, doucement, sent, tout, encore, les mouvements, langueur qui te rendrait bien taré. Les mots, qui rendent fou, qui font rougir la peau, perler des larmes de désir au coin de tes yeux, lui, toi, ta main qu'il dépose sur son cœur, erratique, rapide, comme s'il voulait sortir de sa poitrine, et c'était tellement bon, lui et toi, un truc presque pas descriptible qui te faisait voir des étoiles, des galaxies, des promesses d'autres vies, de celle-là, aussi.

Les mots, au creux de ton oreille, droit dans le palpitant qui s'affolent, besoin de vous, encore et encore, le corps qui réagit, se serre autour de lui, l'enlace encore plus, baiser que tu voles, gémissement qui glisse sur les lippes rougis, gosse qui finit, jouis, dans un râle, grognement, gémissement, longtemps, la respiration chaotique et le rire qui perce, doucement, gosse lent, au ralenti, caresse les mèches du dieu avant d'embrasser encore. « J'ai besoin de toi aussi, de nous, de ce que tu peux m'offrir, de ce que je peux te donner. » Ronronne contre la peau, embrasse l'épaule, le cou, place un baiser sous l'oreille, doucement, respire, odeur de sexe, de lui, de toi. Haut que tu vires, enfin, tâché de toi, les cicatrices que tu montres réellement, gosse dénudé et imparfait contre la stature d'un Dieu fait pour plaire. Tu t'en fous, blottis, bouges, encore, pour lui. « Le dirty talk, approuver. » Rire, mord l'épaule doucement, trace, encore une, laisse le besoin de le réclamer s'exprimer, un peu alors que tu bouges encore les hanches, doucement. « Emery ? » Tête qui se penche sur le côté, doucement. « Merci d'exister. » Rire, sourire, trop grand, merci d'être là, de te sauver, merci de ne pas être qu'un rêve, une illusion, merci d'être, simplement. 
Tête qui se pose sur le torse, doucement, échange la position, gamin allonger, le dos qui craquerait presque, effort que t'as pas l'habitude de faire, la respiration qui devient plus calme, doucement, la main qui glisse sur le visage de l'autre. « C'était bien. C'était très bien. » Rire, gamin, tu ne le mets pas en doute, jamais, t'avais juste besoin de le dire, observe les restes de plaisir sur son torse. « Être souillé te va bien au teint. » Ronronne alors que tu l'attrapes dans un baiser, ouais, ça lui allait bien, t'allais bien aussi, certainement. 
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