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 lead me back home from this place (( malachai & emery ))

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Wolfgang Vasilios

Wolfgang Vasilios


Vertas




Occupation : {gérant d'un restaurant} parents adoptifs qui partent à la retraite, restaurant que t'as repris, que tu diriges au mieux, t'essayes que tout ne se casse pas la gueule
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MessageSujet: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyJeu 7 Mai - 21:01


Wolf-father, at the door You don't smile anymore You're a drifter, shape-shifter Let me see you run, hey-ya hey-ya Holy light over the night Oh, keep the spirit strong

Émotions qui se bousculent dans ton esprit, qui se mélangent. Sensation de perdre pied, de voir ton monde s'écrouler. Peut-être que c'est le cas, peut-être que le destin te rattrape, parce que tu ne pouvais pas survivre, parce que tu aurais dû disparaître dans les flammes comme le reste de ta famille. Gamin qui était voué à disparaître dans les rues d'une terre inconnue, qui a miraculeusement survécu parce qu'on l'avait aidé. Dernier souffle que t'aurais poussé en vidant de ton sang, morsures et griffures qui auraient dû signer ta fin. Vie qui semble n'être qu'un chemin un peu bancale faite de dalles prêtes à s'écrouler à tout moment. T'es perdu, la respiration qui se bloque, se coupe lorsque les émotions sont trop fortes, intenses. Derniers jours où tu sembles être pris dans une tempête. Effluves qui t'enivres, te donne l'impression de te sentir bien, d'être en sécurité, d'avoir trouvé un but dans ton existence, te donnent l'impression d'être enfin complet. Deux âmes, deux rencontres, sensation différentes. Chaleur qui pouvait être à la fois douce et rassurante, chaleur d'un feu de cheminée. Feu qui grandit, qui s'intensifie, qui devient dangereux, presque mortel. Trace de ce feu qui est toujours sur cette table, souvenir de son passage qui ne pourrait pas s'effacer. L'autre chaleur qui est bien différente, solaire, attirante, presque divine et qui t'hypnotiserait. Images qui se bousculent dans ton esprit, images de vie antérieur, bien trop réelle comme si tu y étais vraiment. Folie qui s'emparerait presque de ton être. Sol qui s'effondre, rien pour te rattraper, même plus son sourire. Âme qui t'évite, question maladroite, peur qui n'a fait que grandir encore et encore. Partie de toi qui s'en va, tu le sens, ça te fait mal, sensation étrange dans ton corps, crie que tu voudrais pousser encore et encore.

Douleur présente, toujours là, toujours plus forte, plus intense, qui ne veut pas partir. Loup qui veut faire sa place, qui veut se montrer. Animal que tu contiens encore et toujours, comme pour oublier qu'il était, comme pour oublier cette nature qui n'était pas la tienne, que tu essayes de rejeter depuis des mois. Soirée où tu passes à boire pour oublier cette douleur, cet appel de l'animal sauvage, où l'alcool coule dans tes veines pour aider à te sentir mieux, à ne pas sentir les changements. Nuit de trop, lune trop haute, trop complète, impossible pour toi d'ignorer l'appel. Restaurant que tu laisses à la charge des louveteaux, parce que tu ne pourrais pas survivre à cette soirée, parce que la douleur est importante, parce que l'animal est bien trop présent, parce que tu ne peux pas le faire taire, plus maintenant.

Tes pas qui résonnent, signe que tu erres seul dans le bâtiment abandonné. Cri que tu ne retiens pas, hurlement à la lune que tu ne retiens pas non plus. Main qui s'agrippe un peu trop fort, morceau du mur qui se brise, s'écrase sous ta paume. Cri quand les os craquent, quand les poumons semblent se vider de l'air. Cris qui deviennent des hurlements parce que tu n'arrives pas à tenir, iris qui devient rouge rapidement, corps qui ne tient plus sur deux membres. L'humain qui s'efface, la bête qui vient te prendre le dessus. Corps qui change, loup qui est là. Grand, imposant, sombre et libre. Hurlement à la lune de nouveau, cri de joie du loup qui obtient enfin sa liberté. Esprit qui semble être mis sur pause, qui semble être enfin apaisé. Plus de douleur, plus de lutte comme si tu pouvais enfin te laisser aller. Animal qui erre dans le lieu abandonné, qui se fait avec sa nouvelle apparence. T'erres, comme si t'étais le gardien du lieu. Bruit qui te parvient, loup qui se déplace rapidement, prêt à attaquer la personne qui a osé s'aventure. Loup qui s'arrête rapidement, effluve que tu reconnais, qui fait battre ton cœur un peu plus rapidement. Loup qui se déplace dans les ombres, qui devient plus lent. Loup qui aperçoit la silhouette, qui s'arrête, qui l'observe qui l'admire. T'as envie d'aller le voir, de t'excuser ta maladresse, mais tu restes dans l'ombre. Parce que t'as pas envie de l'effrayer plus, parce que tu ne sais pas si tu pourras te contrôler correctement et ne pas le blesser. Tu le regardes, tu l'observes, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire.
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyVen 8 Mai - 20:45


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T'es quoi. T'es quoi. T'es quoi. Hurle dans ton crâne, enflamme ton esprit. Rien, tout, gosse incendiaire qui brûle sa chair et ses ailes. Rien. T'étais rien, pas important, tu voulais pas qu'on te voie, pas apparaître, tu voulais pas, pas qu'il sache, pas qu'il te regarde, pas qu'il te connaisse. Tu voulais pas, en savoir plus sur lui, sur toi, sur pourquoi t'avais envie d'aller t'excuser, pourquoi t'avais envie de pleurer. Mal. Mal. Mal. Mal quand tu te déplaces, quand tu hurles, quand tu te retrouves là, que tu te perds dans un endroit où tu ne pourras faire de mal à personne, pour une putain de fois, personne, même pas toi. T'avais cette envie, toujours, être normal, ne pas avoir peur de ce que t'étais, qu'on ne le remarque pas, qu'on ne te dise pas que tu devais te donner une définition, putain toi-même, tu savais pas. On t'avait hurlé, que t'étais un truc magique, que tu devais pas survivre, que t'étais destiné à plus, mais tu voulais pas plus, jamais. T'avais pas envie de ça, t'avais pas envie de porter un fardeau plus lourd que toi. Fardeau, fardeau trop lourd, parce que t'avais peur de toucher, de blesser, de brûler, peur des coups, des larmes, de la peur elle-même parfois. T'avais mal, aussi, mal parce que ça te brûlait, parce que ton corps était en ébullition, que tu devais sortir ces émotions, que le feu te bousillait le crâne et les jointures.

Gosse, seul, seul pendant une averse, seul. Mégots, gobelets, pas de soirée, pas aujourd'hui, juste un gosse perdu, brillant dans le noir comme une étoile échouée sur terre, une étoile souffrant le martyre. Gamin qui hurle, qui lâche, qui brûle. Flammes, cendres, beauté poétique d'un corps qui s'écroule à genoux, parce que les jointures saignent, que le nez saigne, que les cicatrices s'ouvrent de nouveau, que t'as mal, que ça hurle en toi comme une seconde nature enfouie depuis trop longtemps. Parce que tu pries, pauvre gosse, parce que tu supplies, parfois, à un dieu quelconque d'en finir, parce que t'as fini, que t'en as marre. Gosse qui demande l'amour d'un dieu qui ne l'aimera pas en retour qui n'accepterait pas d'en finir avec sa douleur. Gosse perdu, flammes qui bouffent, déchirent, consume ce qui a déjà été consumé par un feu trop moins. Plastique fondu et hurlement pourfendeur, douleur, encore, parfois, la peau qui fourmille, brûle, démange. Feu. Feu, partout, dans les yeux, dans les veines, explose du corps, forme le phénix qui dort au fond du cœur. T'as mal, t'as peur, t'as mal encore. Tu sais pas, comprends pas, pourquoi ça te torture autant, pourquoi t'as Emery dans l'crâne, pourquoi t'as Wolf dans la peau. T'aimes pas, t'aimes pas savoir que t'en as quelque chose à foutre, aime pas savoir que les regards, les voix, que tout te manque, comme une drogue trop prise, et ça te bouffe de l'intérieur, te fais mal, t'aimes pas, déteste, haïs.

Corps, tombé, sang, partout, dégueulasse les vêtements, le visage, dégueulasse le sol, respiration paniquée, angoissée. Pas de larmes, pas cette fois, t'en as pas besoin, t'as juste mal, t'es pas faible, pas traumatisé, choqué, peut-être, de ce que tu viens de faire, parce que y a des ombres qui dansent sur le mur, les tiennes, les leurs que ça te donnerait presque envie de gerber. « Dégage ! » Hurle, gamin, avant de voir que c'est pas un humain, c'est un truc plus gros, plus effrayant, plus imposant. « C'est quoi ce bordel encore. J'suis pas putain de comestible. » Gueule, espère effrayer la bête, hurle, cri, grogne, gosse pas plus effrayant qu'un louveteau, pas plus effrayant qu'un oiseau blessé, parce que ça se refermera, que t'as pas peur de ça, que t'as l'visage baigné d'sang, que tes jointures prennent l'air et que t'as un rire malsain qui passe sur l'visage avant que t'essuies le liquide rouge de ta gueule meurtrie. « Tu veux ma photo sale clébard ? » Demande, parce que le truc pourrait te bouffer, que ça t'fait peut-être un peu flippé.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptySam 9 Mai - 18:09


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Instinct que tu ne peux plus cacher, que tu ne peux plus refouler. Douleur qui était insupportable, la fuite qui était inévitable, besoin d'être seul de lâcher l'animal qui était en toi. Transformation qui se fait la douleur, les larmes, les cris que tu ne peux retenir. Transformation qui se fait entière, l'humain qui laisse place à un loup immense. Loup qui se fond dans les ombres, les pupilles rouges qui trahiraient ta présence. Lieu qui ne renferme pas une seule âme, pas que t'entends au loin. La peur qui s'empare de toi, la curiosité. L'envie de connaître cette âme, de lui tenir compagnie durant quelques instants. Puis, la peur qui vient, celle de perdre le contrôle, celle de tout détruit sur son passage, de laisser la bête prendre totalement le contrôle. Peur qui semble s'en aller lorsqu'un parfum te parvient. La bête qui semble se calme, qui ne semble pas vouloir tout détruire sur son passé. Silhouette que t'aperçois, tu restes loin, caché, t'as pas envie qu'il te voit comme ça, t'as pas envie de lui faire plus peur.

Lumière qui apparaît, éclaire cette ancienne gare. Corps qui devient un astre, qui devient une étoile. Spectacle qui se déroule sous tes yeux, que tu ne peux quitter, spectacle magnifique que jamais tu aurais pu imaginer observer. Flammes qui apparaissent lorsque les cris commencent, colère qui se déchaîne. Mouvement de recul que t'as pas réflexe, flammes qui deviennent imposantes, qui te rappelle l'île, qui te rappelle cette destruction. Peur naissante qui semble s'en aller, d'autres images qui te viennent, un lointain souvenir. Douleur que tu ressens, comme si on t'avait tiré dessus, âme qui se trouvait devant toi, qui voulait te protéger, qui voulait te sauver. Flammes destructrices pour se venger, pour détruire ceux qui avaient pu te blesser dans cette autre vie. Feu dont tu as peur habituellement qui te semble presque rassurant cette fois. Étoile qui s'embrase, n'est faite que de flammes et qui consume tout ce qu'il y a sur son passage. Cris qui résonnent comme pour enlever la colère, la frustration, la tristesse qu'il avait pu accumuler. Tu sais que t'es en partie responsable, que tu l'avais énervé, que tu l'avais blessé avec tes questions au restaurant. Curiosité qui était trop importante. T'avais tenté de le rattraper, de t'excuser, de lui dire que tu ne voulais pas lui causer du tort, mais il était déjà bien loin, que ce n'était certainement pas la meilleure chose à faire.

Et le corps qui s'écroule, les flammes qui s'éteignent. Tu vois les blessures, le sang qui coule des cicatrices déjà présentes sur son corps. Âme fatiguée, t'avances de quelques pas comme pour le prendre dans tes bras, comme pour le rassurer, mais t'avais oublié ton apparence actuelle. « Dégage ! » Mots qu'ils te crachent au visage, mots un peu trop forts pour se protéger, comme si t'allais lui sauter dessus. Peut-être que si tu n'avais pas ta raison, tu l'aurais, mais c'est différent. C'est lui, t'as son odeur qui t'enivres, t'as ton cœur qui bat un peu trop fort. « C'est quoi ce bordel encore. J'suis pas putain de comestible. » Les mots qui sortent encore, qui résonnent dans le bâtiment et toi t'avances petit à petit, lentement. Peut-être que t'as l'air d'un prédateur, peut-être que t'avais l'air de vouloir le manger, même si ce n'était clairement pas ton intention. T'avances, doucement, tu regardes ce corps qui est au sol, tu regardes les blessures. Museau qui s'avance doucement, couinements qui ne font que sortir, les mots impossibles à dire, pas dans cette forme. Tu tournes autour de lui, le sens encore et encore. Couinement qui sort comme pour demander s'il allait bien, comme pour t'excuser encore et encore. « Tu veux ma photo sale clébard ? » Tu le regardes, tu t'allonges près de lui, tête que tu poses sur ses genoux, cœur qui commence à ralentir. T'es bien comme ça, que tu pourrais rester des heures, tu pourrais rester l'éternité comme ça que ça ne te dérange pas de rester sous cette apparence. Loup qui ronronnerait presque qui veut juste faire en sorte qu'il aille bien, qui reste à ses côtés pour se sentir en sécurité, en quelque sorte. Soupir que t'arrives à sortir, parce que tu te sens bien, parce que les douleurs sont parties, parce que la rage semble s'en est allée aussi.
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptySam 9 Mai - 18:49


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T'aurais pas dû partir. T'aurais pas dû t'éloigner et ça te bouffait. T'aurais pas dû demander de l'aide, t'aurais dû appeler Emery, lui dire que tu t'étais blessé, que t'avais besoin de lui. Putain, putain, putain. T'aurais pas dû, faire confiance, t'adresser à ce type, t'avais cru pour un instant, un moment, qu'il voulait ton bien, qu'il voulait pas quelque chose de toi, que c'était que de l'altruisme. Foutaises, putain de foutaises. Il voulait savoir ce que t'étais, peut-être te scarifier, tenter de te cramer, juste voir ce que ça faisait, si c'était drôle, si tu revivais, si t'hurlais. Il voulait savoir, voir, comprendre, t'avais pas envie, toi-même, tu savais pas, pas envie que d'autres sachent. T'avais hurlé, brûler, paniquer, t'étais parti, chez toi, gamin qui panique, hurle, flambe, fait flamber. T'avais eu mal, peur, t'avais eut l'angoisse, t'avais cru que lui aussi s'en foutrait, qu'il te voyait pour ce que t'étais pas pour ce qu'il croyait que t'étais.

Tu t'étais gourer, il voulait savoir, si t'étais extraordinaire, si t'étais comme lui, comme eux, si tu pouvais faire parti de leur monde, pas parce qu'il t'appréciait, juste parce qu'il avait vu, qu'il savait, parce que t'étais un putain de livre ouvert, un gamin trop con pour comprendre que personne voulait de toi sans que tu puisses offrir, parce que peut-être qu'Emery veut que tu lui offres quelque chose aussi, parce que t'étais pas assez bien, pas assez incroyable pour qu'on t'offre le bon dieu sans confession, parce que t'étais qu'un gamin paumé qui se détestait et qui se détestait, qu'Emery finirait par te virer, que Wolf finirait par te détester, parce que t'es pas comme eux, pas bénéfique, pas tendre, parce que t'es rien, que la puissance explose, brûle, ravage, parce que les flammes lèches les murs et brûlent les mégots et gobelets, parce que tu t'écroules comme le gosse que t'es. Anxieux, énervé, créature qui veut probablement te bouffer, parce que ça brûle, parce que t'es un danger, que t'es probablement sur son territoire, que tu devrais pas être ici, que tu voulais blesser personne. Le truc, qui avance, odeur du sang, peut-être qu'il va vraiment te bouffer, qui sait ? Gamin en tailleur, souffle court, ventoline au bord des lèvres. « Me bouffe pas. » Tu dis, murmures, parce que y a les couinements, parce que le truc te veux pas de mal, qu'il a plutôt l'air d'être blessé. « T'es énorme pour un loup. T'es pas juste un loup, en mode Jacob dans twilight, c'est ça ? » Gamin qui rit, comme si le truc allait le comprendre, allait lui répondre, parce que t'es perdu dans tes pensées, dans ta peur des autres, de toi-même. Bête qui tourne autour de toi, sent l'odeur, couine, comme si elle était soumise et ça te fait rire, doucement. « Tu veux un câlin ? T'es pas un loup t'es une peluche en fait. » Rit, doucement, parce qu'au pire s'il te bouffe il aurait une raison, rabaisse son ego.

Tête sur tes genoux, masse poilus et presque ronronnante contre toi, les yeux que tu fixes, parce que tu fais les liaisons dans ta tête. Parce que tu caresses la tête, doucement. « Wolfgang si c'est toi, ça craint. » Parce que c'était logique, qu'il avait une meute derrière lui, parce que tu l'sais, que personne t'aurais approché, parce que tu fais les connexions. « C'est pas discret. Un loup-garou qui s'appelle Wolfgang. » Rire, gamin stupide qui passe ses mains dans la fourrure. « Ce que t'as dit, c'était débile. J'te pardonne, mais c'était débile. » Hausse les épaules, caresse la tête, doucement. « T'es un gros con par contre. On demande pas l'espèce d'une personne. Ni son âge. Surtout pas en mode « t'es quoi », ça craint. » Moue, parce que t'es énervé, que tu lui en veux encore, parce que t'attends de savoir si c'est vraiment lui ou si tu causes à une bête en manque d'attention. « T'es un chien d'compagnie en fait, alpha rien du tout. » Gamin qui pose la tête de la bête au sol, le corps qui s'allonge contre la masse lourde et poilue. « Tu crains. Tu sais pas draguer. » Rire, parce que t'es pas débile, un peu, mais pas tant. « Au pire, si c'est pas toi, j'aurais tapé la discut' avec un loup-garou random. » Hausse les épaules, parce que tu te sens protégé, parce qu'au moins, il pourra bouffer les gens qui approcheront pour une soirée.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptySam 9 Mai - 22:57


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Hasard qui est bien trop beau, sourire que tu devrais avoir sous ton apparence humaine quand t'aperçois la silhouette. Coup du destin, tu l'espérais, pour qu'il soit dans le même lieu que toi. Gamin qui ne semble pas t'avoir reconnu, qui a surtout peur du monstre, de la bête que t'es à cet instant précis. « Me bouffe pas. » Murmures qui s'échappent de ses lèvres, comme une prière, un souhait à ton égard. Comme si c'était sa seule préoccupation, qu'il finisse dans ton estomac. L'envie de le croquer, peut-être que tu l'as, pas vraiment de la façon dont il l'imagine. Enfin de goûter ses lèvres, sa peau, comme pour t'enfoncer un peu plus dans cette addiction. T'avances, t'as cette démarche de prédateur, comme si t'essayais de faire peur, de l'intimider ou quelque chose comme ça. Parce que finalement, c'est toi qui as peur. Peur de ce que tu peux faire, de le blesser parce que tu ne contrôles rien, que tu ne contrôles pas cette bête que t'es devenu. « T'es énorme pour un loup. T'es pas juste un loup, en mode Jacob dans twilight, c'est ça ? » Comparaison qui pourrait te faire rire, mais qui n'est que la vérité. T'approches plus doucement, l'odeur qui vient, qui te calme, qui enlève cette peur de le blesser. « Tu veux un câlin ? T'es pas un loup t'es une peluche en fait. » Peut-être, parce que ça te calmerait, peut-être que tu te sentirais en sécurité, d'être certain d'être inoffensif pour lui, pour toi.

Besoin de tendresse, d'un câlin, tu poses sa tête sur ses genoux, parce que t'en as besoin. Peut-être que tu t'attends à des caresses, à des mots qui pourrait rassurer ou juste une conversation qui n'a pas de sens, une journée qui est raconté, pourquoi il a déchaîné les flammes de l'enfer. Peut-être que t'en étais la raison, tu t'en doutais bien que t'avais merdé. Soupir de soulagement, de bien-être que tu ne peux retenir, parce que t'as l'impression d'être enfin à ta place. « Wolfgang si c'est toi, ça craint. » Tête qui se lève, parce que t'as reconnu ton nom, parce que tu ne peux pas nier, parce qu'il avait raison parce que tout ça craignait un peu. Tête levée, regard qui est plongé dans le sien. T'as envie de lui dire que c'est bien toi, lui dire avec des mots, mais rien ne sort. « C'est pas discret. Un loup-garou qui s'appelle Wolfgang. » T'as envie de rire, de lui dire qu'il avait raison, que ce n'était en rien discret. Parents qui n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils avaient fait. Prénom qui avait comme tracé ta destinée. Tête que tu reposes, soupir que tu pousses quand ses mains se baladent dans ta fourrure, comme si c'était la seule chose que tu pouvais faire pour essayer de communiquer avec lui. « Ce que t'as dit, c'était débile. J'te pardonne, mais c'était débile. » Couinement que t'as, pour lui dire que tu sais, que t'avais foiré le truc, que c'était la question de trop. « T'es un gros con par contre. On ne demande pas l'espèce d'une personne. Ni son âge. Surtout pas en mode « t'es quoi », ça craint. » Moue qui se dessine sur le visage de Kai, t'as foiré, bien correctement, tu le sais. Visage qui se baisse, comme pour se cacher, parce que t'as honte, parce que t'étais juste curieux, parce que tu ne lui voulais pas de mal à la base. « T'es un chien d'compagnie en fait, alpha rien du tout. » Rire que t'aimerais avoir, rôle qu'on t'a attribué sans trop comprendre pourquoi, parce que t'aurais soi-disant des capacités de leader.

T'es pas certains, t'es certains de rien à vrai dire, t'es plus du genre à suivre les ordres, t'es un guerrier après tout. Nature qui est une erreur, peut-être que tu aurais dû pousser ton dernier souffle dans cette ruelle. La tête qui se pose au sol, le gamin qui change de place, qui vient s'allonger contre toi, qui se blottit contre ta fourrure. « Tu crains. Tu sais pas draguer. » Nouveau soupir, comme pour lui dire que t'es d'accord avec lui. T'as jamais été doué pour ça, t'es plutôt du genre à mettre les pieds dans le plat. Et tu l'avais fait ça avec lui, tout se passait bien et fallait bien que tu foires quelque part. « Au pire, si c'est pas toi, j'aurais tapé la discut' avec un loup-garou random. » Souffle que tu pousses, t'as envie de lui parler, de lui dire que c'était bien toi, que oui t'avais merdé, que tu voulais lui dire ça en face, qu'envoyer un message aurait tout aussi lâche. Corps qui se met en boule, comme pour protéger le corps qui était contre toi. L'envie de reprendre ton apparence humaine, de le prendre contre toi, mais tu ne peux pas. T'arrives pas à contrôler le processus, tu sais même si demain matin, lorsque tu te réveilleras, tu auras ton apparence humaine ou tu serais encore en loup. Soupir un peu trop fort, comme pour bercer le gamin, pour l'endormir, pour qu'il se sente bien. De toute façon, c'est le seul moyen pour toi de communiquer avec lui. Tête que se tourne, comme pour essayer de le voir, de croiser son regard une fois de plus.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyDim 10 Mai - 2:26


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Tu parles, dans le vide, parce que c'est qu'un loup, un putain de gros loup. Parce que t'es un peu perdu, dans les étoiles, dans tes pensées, que y a le thème de la douleur qui revient trop facilement dans ta tête, parce que tu sais pas, sais plus trop. Ce que t'es, ce que t'es censé être, ce que tu veux être. C'était facile, avant, quand t'avais personne, un jour après l'autre, un pied après l'autre, facile, comme un funambule qu'essayait de pas tomber, et quand tu tombais, tu recommençais, c'était plus ça, tu pouvais plus tomber, plus te ramener avec une nouvelle cicatrice, une nouvelle douleur dans les yeux. Parce que t'avais tout à perdre maintenant, que ça te brusquai et que ça vrillait tes tympans. Parce que tu parles, au truc, trop lourd, t'es même pas certain de pouvoir le pousser, alors tu parles, observe, entend les bruits, les grognements. Parce que t'es fatigué, subitement, parce que t'as un rire, que ça craint, tout ça, que la Nouvelle-Orléans craint, que tu crains, qu'il craint aussi et pare que le rire déchire ta gorge de bout en bout, bloquerais presque ta respiration. « Si t'étais humain, là maintenant, ça s'rait plus facile. » Gosse qui dit, espère un changement, espère, une étreinte, rien qu'une, parce que tu te sens petit face à la grandeur, face au ciel noir et menaçant, face à ta peur panique de l'abandon et ta peur d'être seul.

« Tu me ramènes chez moi ? » Parce que t'auras peut-être des fringues pour lui que des exs ont abandonnés, parce que t'as froid, t'as peur, que t'es bien contre lui, mais que ça te fait flipper d'être là, seul avec tes pensées. « Ou on parle, mais c'est compliqué vu que t'es un chien. Laisse tombé, t'es trop gros, tu passes pas dans l'appart'. » Gamin qui se blottit dans la chaleur de la créature, doucement, parce que t'aimerais savoir, pourquoi, comment, que ça te perturbe, que ça te démange. « J'suis désolé. Pour la table. » Avoue, doucement, caresse, se blotti, parce que tu vas choper la crève, que tu sais pas si Emery peut soigner ça, ça serait putain de cheaté, ça serait drôle.

Désolé, parce que t'as flippé. « J'rembourserais. » Alors que tu gagnes presque pas de quoi t'acheter à bouffer, que tu demandes pas d'aides, que t'es pas comme ça. Parce que c'est pas grave, que tu vas louer l'appartement à des gens, qu'au pire tu dormiras dans l'arrière-boutique, que tu pourrais toujours dormir chez Emery, que ça coûte rien d'essayer, que t'es juste fatigué. Parce que c'est lui, que y a le regard, parce que Wolfgang à ce même air de chien battu et que ça te tue, que ça te fait rire, qu'il est impressionnant. « C'est injuste, t'es beau en humain et t'es beau en chien. J'suis jaloux. » Rire, se blotti encore un peu plus contre la créature, gamin perdu aux illusions persistantes. « Pardon, en loup, vraiment joli p'tit loup. Grand. Bref. » Rire, la tête qui se perd, gosse qui observe le plafond. « T'es confortable aussi en humain ? Note, tu m'enverras un message pour me dire. T'as mon numéro t'façon. » Se blottis, doucement, plus froid, ça va, pour cette fois. « J'me demande, pourquoi on existe, le but. C'est quoi ton histoire, pourquoi t'as l'air d'avoir mal quand tu me regardes. » Moue, lèvre inférieure que tu bouffes. Tu te demandes, parce que tu comprends pas. « T'sais, j'ai déjà essayé de mourir, voir ce que y a au-delà des nuages. Y a rien. J'suis revenu. » C'était pas ton heure, béni des dieux, parce que tu murmures, que tu ris. « T'es chelou, comme mec. Tu m'dis pas c'que tu penses, tu te transformes en chien pour m'approcher. Ton existence même est chelou. » Rire, peut-être que tu vas t'ouvrir un peu plus ce soir, te rapprocher, parce qu'il a pas l'air de vouloir te bouffer, que tu caresses la tête, entre les oreilles, doucement, parce que t'as pas peur bizarrement.
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Wolfgang Vasilios

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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyDim 10 Mai - 13:05


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Contrôle que tu n'as pas, que tu n'as plus. Le contrôle de ton être, ton existence, de la forme que t'as, de tes émotions. Tout qui va trop vite, qui va trop fort et tu ne sais pas comment arrêter. T'es à fleur de peau, colère qui monte facilement pour quelque chose qui semblait stupide. Tu ne comptes plus le nombre de verres, le nombre d'assiettes qui se sont brisées parce que t'essayais de te retenir, parce que tu ne voulais pas laisser s'échapper cette fureur destructrice. T'as peur parce que tu ne sais pas si tu vas réussir à rester toi-même, t'as peur qu'un jour cette bête prennent ta place, que tu deviennes totalement cet animal sauvage. C'était sans doute ce que t'allais devenir dans cette gare abandonnée. Pensée qui était loin d'être innocente quand t'as entendu une autre âme s'introduire dans le lieu, colère que tu voulais extérioriser, mais ça a changé quand tu as vu la silhouette, quand son parfum est venu vers toi. Colère qui s'en est allée un peu trop rapidement, le calme qui était revenu, les idées qui étaient bien loin à présent. Admiration que t'as en le voyant, admiration quand les flammes se déchaînent. Discrétion que tu n'as pas, animal énorme aux iris rouges, ce n'était pas étonnant qu'il t'ai remarqué. T'auras pu fuir, aller ailleurs, déchaîner cette colère, mais tu ne pouvais pas, t'étais comme hypnotisé, comme si t'étais attiré, comme un aimant.

Sensations qui restent les mêmes quand t'es à ses côtés, comme si cette nature n'avait pas changé ça. Odeur qui t'enivres, t'apaise, t'es là à le sentir, à tourner autour de lui. Gamin qui a peur, qui répète de ne pas le dévorer. Tu ne le feras pas, t'as pas envie de ça, tu veux juste rester à ses côtés comme s'il soignait tes maux. Et il a compris qui t'étais, peut-être que c'était évident, prénom qui avait sans doute aidé à la réflexion. Il parle, encore et encore. Tu l'écoutes, t'essayes de réagir, mais c'est compliqué quand tu ne peux pas parler. Soupir que tu pousses quand il te dit que ça serait quand même plus pratique si t'étais humain. Rire qui se serrait échappé de tes lèvres. Ouais, il avait bien raison. Envie de le redevenir, mais t'y arrives. Peut-être que c'est la peur de la douleur qui fait que t'arrives pas, que tu ne veux pas subir ça de nouveau. T'écoutes, t'essayes de te mettre en boule comme si tu voulais le prendre dans tes bras, pour être un peu plus proche de lui, pour t'enivrer de son parfum, pour sentir, entendre les battements de son cœur. Proposition qu'il te fait, le ramener chez lui, tu pourras, il pouvait facilement monter sur ton dos, rentrer chez lui par contre, c'est plus compliqué. Loup énorme qui était loin de passer inaperçu, qui pourrait créer la panique si ça se savait. T'avais pas vraiment envie d'être chassé. Rire intérieur que t'as lorsque le gamin se fait la réflexion, t'es énorme pour passer chez lui, ça ne pourrait pas fonctionner. Excuse qui s'échappe de ses lèvres, pour la table, pour la trace qu'il a laissé après son passage. Tu ne lui en veux pas, ce n'était qu'une table, il n'y avait pas eu de blessé physique, pas de mort. C'était à toi de t'excuser, c'est toi qui l'avais blessé.

Soupir de soulagement lorsqu'il se blottit un peu plus, gamin qui risquerait de s'endormir et toi, tu sais déjà ce que t'allais faire si c'était le cas. Tu resterais, sans bouger, à l'observer pour que tout aille bien, pour qu'il se sente en sécurité. Grognement que t'as lorsqu'il te dit qu'il te rembourserait, il n'y a pas besoin, c'est qu'une table, qu'avec une nappe, la trace n'était plus visible. Regard qui plonge dans celui de Kai, iris où il y a toujours ces étincelles, plus importantes sans doute parce qu'il avait déchaîné l'enfer sur terre. Compliment qu'il te fait, qu'il essaye de faire et ça te fait sourire, enfin ça aurait dû te faire sourire. T'avance ton visage, museau qui touche sa peau comme si tu voulais y déposer un baiser. Tête qui reste près de lui, qui l'observe, gamin qui observe le plafond, les quelques étoiles qui devaient être visible. Il parle encore, se questionne sur tout, sur son existence sur cette planète, tu te le demandes aussi. Pourquoi cette blessure ne t'a pas tué, pour t'as réussi à échapper aux flammes qui ont décimé ta famille. T'es un survivant comme certains diraient, t'as juste eu de la chance. Beaucoup trop. Roue de la fortune qui tournera certainement un jour. Tu l'écoutes, couinement quand tu l'entends dire qu'il avait essayé de se donner la mort, qui a réussi, qui es revenu. Être qui ne pouvait pas mourir, sentiment de soulagement que t'as si c'était réellement le cas. Malédiction des Vasilios qui ne te touchera pas, qui ne le toucheras pas. Cœur qui ne se brisera pas lorsque tu le verras mourir, du moins si Kai était ton âme-sœur. Peut-être que c'est le cas, peut-être que ça expliquerait pourquoi tu te sens si bien avec lui, que ton cœur est prêt à exploser, que ton esprit s'enivre facilement. Soupir, ronronnement quand les caresses se font, parce que t'es bien, parce que tes yeux commencent à se fermer tout seul, sommeil qui peut arriver à tout moment. Paupières qui s'ouvrent à nouveau, regard qui ne le quitte pas. Tu t'es fait une promesse, celle de veiller sur lui, de le protéger.
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Malachai Azadeh

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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyDim 10 Mai - 13:53


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Effrayé. Pas nécessairement par le corps contre le tien, pas parce qu'il pourrait te bouffer, ça, t'y survivrais. T'es effrayé. Parce que tu ressens. Que ça te fait chier de ressentir autant, parce que tu comprends pas pourquoi t'as ces sentiments qui te bouffent de l'intérieur et que t'aimes pas ça. Parce que t'aimes Emery, que t'es certain, que c'est comme une putain d'évidence. Parce que t'aimes Wolf, parce que y a son sourire, sa manière de te regarder, de te parler, de vouloir te protéger, de s'inquiéter. Paumé, parce que tout remonte, que tu sais pas, que tu veux pas. Tu veux pas quoi ? Choisir, les perdre, souffrir. Parce que tu te détestes simplement parce que tu ressens. Parce que tu pensais, vraiment, que Wolfgang te voulait du bien, que t'intègres doucement qu'il a juste été maladroit, parce que t'as réagi trop vite, trop fort, que c'est un de tes défauts, parce que t'aurais pas dû, t'aurais dû parler, pas t'enfuir. Tu dis, parles seul, t'endors dans les poils, la douceur contre ta peau. Puis tu te casses, t'enfuis, fait ton sac, dégage chez Emery, parce que tu sais faire que ça, que là-bas tu te sens en sécurité, que y a pas de danger.

Pourtant c'est pas éternel, parce que le gosse doit combattre ses démons. Alors tu décides, gamin assis dans le bureau, sur le bureau, les jambes dans le vide, dégaine provocante et tête en arrière, parce que tu réfléchis, que ton cou prend l'air, que y a le ventilateur qui souffle dans ton visage et que tu sais pas pourquoi t'es là. Pour parler, certainement, parce que tu comprends pas, que tu te perds dans ce que tu ressens, parce que tu veux être fixé, parce que ça te fait flipper. Parce que tu veux perdre aucun des deux mais que ça te broie, que tu sais que tu perdras tout le monde, parce que ça serait logique, qui veut d'un gosse qui aime deux personnes, qui se perd dans ses émotions, parce que tu détestais jouer sur deux tableaux, parce que t'avais envoyé des messages, parce que tu lui avais dit que tu voulais lui parler, mais t'avais mal, parce que tu voulais pas voir les yeux du dieu soleil s'assombrir, parce que ça, c'était un de tes plus gros cauchemar, gosse bien loin de se douter que tout irait bien, gosse qui joue, mordille la sucette qu'il a entre les lèvres, crop top, short trop court, choker autour du coup et des bottes militaires, gamin sorti d'un putain de film porno qui s'amuse avec son apparence, tout le temps.

Les ongles vernis de noirs qui griffent la table, bouscule les papiers administratifs, barbants, parce que c'est pas toi qui le fais, que t'aimes pas ça, que t'aimes pas les chiffres, les dossiers, tu pourrais dire avec un rire que t'aimes pas la vie. Parce que la porte est fermée, que tu sais que ça braille sur ton compte, parce qu'un des louveteaux t'as regardé comme si t'étais un monstre et que tu t'étais rapproché avec un « Tu veux quoi ? » Provocant, violent, comme si t'étais à ton aise dans un restaurant qui n'était pas le tient, que t'avais trouvé tout seul la porte du bureau. Parce que t'as les jambes dans le vide, les cheveux éclatés, une sucrerie entre les lèvres et un air trop déterminé, parce que t'as un sourire quand la porte s'ouvre sur le loup, que t'as un putain de rictus. « On doit parler. Sans oreilles indiscrètes qui traînent. Oui, je sais que tu parles sur mon cul mauviette. » Regard au louveteau derrière l'Alpha, parce que t'es énervé, excité, angoissé, que t'es provocant, que t'as envie de blessé, tu sais pas, te perds dans tes émotions, ça change pas. « Tu m'aimes ? » Quand la porte se ferme, que tu veux des explications, que t'as pas de temps à perdre.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyLun 11 Mai - 20:40


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Il parle, ne s'arrête pas, se confie et toi t'écoutes. De toute façon, tu ne pouvais pas faire autre chose. Loup qui écoute, émet des bruits comme pour essayer de tenir une conversation, mais ça ne devait pas ressembler à grand-chose. T'étais qu'un gros chien, pas vraiment l'alpha que tu dois être normalement. Loup qui baisse sa garde avec de simples caresses, de simples regards. Gamin qui s'endort contre toi, tu le surveilles, tu l'admires, l'envie de le protéger qui grandissait. Sentiments qui sont présents, qui sont trop forts et ça te perturbe, parce que ça arrive vite, parce que ça a bousculé ta vie, parce qu'il n'est pas le seul à te faire cet effet-là et que ça te perd un peu plus. Sentiment de sécurité qui s'installe quand le sommeil est enfin tombé, quand tu sais que rien ne pouvait vous arriver. Odeur toujours présente, odeur qui apaise et toi aussi, tu tombes dans les bras de Morphée. Les rayons du soleil qui viennent doucement te frapper, te réveiller. Grognement qui s'échappe, l'espoir d'avoir retrouvé ta forme humaine, de vivre une vie ordinaire. Espoirs qui ne suffisent pas, le loup qui est encore là, qui n'a pas fini. Gamin qui était parti, qui s'était enfui, vie qu'il peut retrouver. Peur qui s'est emparée de toi, peur de cette transformation qui est peut-être définitive. Tentatives qui étaient bien trop nombreuses, qui ont toutes échouées. Quatre jours où t'as erré, où tu te demandes ce que t'allais faire, où tes pensées allaient vers le soleil, vers le feu. Source de chaleur que tu cherchais désespérément, qui pourrait sans doute t'aider. Hurlements à la lune, prières que tu fais, pour retrouver ton apparence, pour retrouver ta vie. T'étais le monstre qui se cachait dans les ombres, qui espionnait ses proies. Faim qui ne cessait de grandir, qui devait être assouvi. T'étais cet animal qui poursuivait ses proies, qui chasse. Souvenir qui commence à devenir flou, comme si ton humanité commençait à s'éteindre, comme si tu étais finalement ce grand méchant loup.

Nuit de douleurs qui recommence, squelette qui bouge, change de position, qui redevient finalement humain. Larmes qui coulent, cris que tu ne peux retenir, parce que ça fait mal, parce que ça t'épuise, parce que la peur est passée, que tu sais que ce n'est pas définitif, tu sais que la transformation peut se faire dans les deux sens, tu ne sais juste pas comment la contrôler. Douche que tu prends, l'eau chaude qui détend les muscles. Sensation d'être vivant, en quelque sorte, vide que t'as toujours. Message que t'envoies. Kai d'abord, pour t'excuser, pour lui dire que tu venais juste de revenir, pour lui demander comment il allait, pour lui dire qu'il pouvait venir au restaurant pour parler, qu'il l'attendrait. Messages aux louveteaux pour les rassurer, pour éviter à Ariel de faire n'importe quoi. Message à Emery, parce que t'en avais le besoin aussi, parce que t'avais besoin de cette sensation de chaleur, besoin d'être proche du soleil. Sensation étrange quand tu marches, plus l'habitude de tenir sur deux jambes, pourtant, tu ne pouvais pas rester dans ton appartement, tu ne pouvais pas te transformer à nouveau, rester dans cet état durant quelques jours.

Clients n'étaient pas encore nombreux, voix qui s'élèvent, une en particulier, que tu reconnais que trop bien. Louveteaux qui se disputent, sujet que tu ne comprends pas, l'esprit un peu trop brouillé pour ça. Ariel qui veut s'imposer, encore une fois. Voix qui monte, la tienne, pour les rappeler à l'ordre. Regard qui ne dure que quelques instants, louveteaux qui repartent comme si de rien n'était. Soupir que tu pousses, parce que la douleur est encore là, parce que tu vois le regard de Kit se poser sur toi lorsque tu marches, signe que tu lui fais pour lui dire que ça allait, qu'il ne devait pas s'inquiéter. Vie qui allait reprendre son cours, qui allait être ordinaire, jusqu'à la prochaine crise. Douleur dans les muscles qui restent, qui reste supportable, qui devrait partir d'ici quelques heures, tu l'espérais. Ariel qui s'avance vers toi quand tu te dirigeais vers le bureau. L'effluve qui vient, te frappe, sourire qui se dessine, qui s'agrandit quand t'ouvre la porte. Cœur qui bat un peu trop vite, chaleur qui monte. Tenue qui peut paraître, qui se veut, provocante et tu l'admires, comme si tu te trouvais en face d'une œuvre d'art. « Tu veux quoi ? » Voix qui te ramène à la réalité, brise cette bulle. Grognement qui s'échappe du louveteau, qui est prêt à attaquer. « Arrête Ariel, ça sert à rien. » Kit qui vient, qui attrape son bras pour l'emmener au loin. « On doit parler. Sans oreilles indiscrètes qui traînent. Oui, je sais que tu parles sur mon cul mauviette. » Grognement qui vient encore, colère qui monte, gamins qui se seraient prêts à se sauter dessus, à sortir les griffes. « Ariel, va t'occuper de la salle. » Voix plus forte, ordre que tu donnes, iris qui deviennent rouges. T'as pas envie de te battre avec Ariel, parce que son égo était en jeu. « Kit surveille-le. » Voix plus douce, parce que le louveteau t'écoute, parce qu'il a l'habitude.

Soupir que t'as en les voyant s'éloigner, sourire qui apparaît sur le visage quand tu te tournes vers Kai, quand tu fermes la porte. « Tu m'aimes ? » T'avances doucement, t'as un rire, doux, qui te fait garder ton sourire. Question qui a fait louper un battement à ton cœur. Question qui aurait pu te mettre mal à l'aise, mais non. T'avances doucement, tu ne quittes pas du regard le gamin à la sucette, le gamin qui balance ses jambes dans le vide. « Oui. » C'est sorti tout seul, parce que c'était la vérité, ce que tu ressentais pour lui. Parce que t'as pas d'autres mots pour ça, que oui, c'était de l'amour, que c'était ce genre de lien qui vous unissait. « Est-ce que ça te fait peur ? » Peut-être que c'est le cas pour toi. Parce qu'il y avait Kai, parce qu'Emery était toujours dans un coin de ta tête, parce qu'il y avait ces visions que tu n'arrivais pas à décrypter. Main qui s'approche doucement, pour toucher, pour caresser. « C'est .. étrange. » Parce que c'est la première fois que tu ressentais ça, parce que c'est fort au point que ton cœur pourrait explorer. « Mais vraiment agréable. » Sourire qui s'agrandit, parce que tu ressens cette chaleur autour de toi, que ça t'avais manqué. L'envie de le prendre dans tes bras, de sentir un peu plus son parfum, de sentir son cœur battre qui était trop forte. Mais t'attends ce signe, t'attends les mots pour qu'il t'accorde ce genre de geste. Alors pour le moment, ton regard plonge seulement dans le sien pour admirer ses iris en feu, pour le moment, t'as toujours ce foutu sourire qui ne partira pas aussi rapidement. « Désolé de t'avoir fait peur la dernière fois. » Parce qu'avoir un loup énorme devant soi n'était jamais rassurant, parce que tu aurais aimé lui parler, mais que tu en étais incapable.« Et d'avoir merdé comme il faut aussi. » Sourire en coin qui se dessine, la voix beaucoup trop douce, pas celle que t'as avec les louveteaux. Cœur qui bat trop fort, trop rapidement, sentiment d'être enfin complet, presque. Toujours un morceau qui manquerait. Regard qui bouge, qui admire le visage, qui admire la scène, qui pourrait le faire durant des heures.
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MessageSujet: Re: lead me back home from this place (( malachai & emery ))   lead me back home from this place (( malachai & emery )) EmptyLun 11 Mai - 21:49


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Est-ce qu'il t'aime. C'est violent, inquiet, moqueur ? Moqueur ? Non, jamais, juste que t'y crois pas, que y a les signes mais que ça te vrille l'estomac. Tu poses la question, loin de la gêne qu'il y avait quand tu l'avais sous-entendu avec Emery, comme si tout était plus facile avec Wolfgang, comme si t'avais pas peur de le voir partir, s'enfuir. Parce que tu pourrais, dire que toi aussi, mais que t'aimes Emery, fort, comme un taré, parce que tu connais pas Wolf, que t'apprends, doucement, à être à l'aise en sa présence, que t'aimes son contact, son sourire, mais que tu veux pas devenir comme ceux qui t'ont fait du mal, tromper, parce que tu peux pas faire ça à Emery. Jamais. La réponse raisonne, « oui », simple, le sourire, le rire, comme si c'était une évidence pour lui, comme si t'étais supposé le comprendre, parce que ça fait qu'une putain de semaine et que pourtant ton monde décide de retrouver ses pièces, d'un coup. Il demande, le loup, si tu flippes, tu flippes pas, flippes plus, l'amour te fait pas flippé, c'est le reste, c'est le consentement, les sentiments partagé, la suite, quand tout se dénoue, se déchaîne. « Non. » T'as pas peur, peur de rien et de tout, pas peur de lui, jamais peur de lui, peur de toi-même, peur de le blesser comme t'as peur de blesser Emery. Main sur ta joue, qui caresse, que tu laisses faire, que y a la même chaleur qu'avec le Dieu, parce que tu comprends pas, comprends plus vraiment ce que tu ressens, ce que t'es supposé ressentir.

Étrange, agréable, t'as un rire, tu sais c'que ça fait, pas à ce point, mais tu penses savoir, c'est comme si tu te sentais complet pour une fois. « C'est réciproque. » Lance, sourire, joueur, t'avoues, parce qu'il doit savoir, même si ça fera sûrement pas, que tu veux pas le garder dans l'ignorance. Rire, parce que la forme de loup ne t'avais pas fait peur, peut-être un peu, peut-être que si, mais que c'était passé, trop vite. « J'ai pas eu peur, j'étais énervé. J'suis pas assez bon pour qu'tu me bouffes, c'est ça ? » Demande, provoque, remet la sucette entre les lèvres et croise les bras, moue énervée sur le visage, ça pourrait presque te blesser. C'est drôle et pourtant tellement effrayant, que t'as la main qui se pose sur le torse, le repousse un peu, doucement. « J't'ai dit, c'est pas grave. » Hausse les épaules, mais tu peux pas, pas maintenant. « Je t'aime, mais j'aime quelqu'un d'autre aussi. » Rire, les jambes qui s'arrêtent, doucement. « J'sais pas si on est en couple, j'sais pas mettre de mots, j'pense que ouais, enfin, il est compliqué. » Rire, peine, joie ? Tu sais pas, tu sais plus, te demandes, t'as pas posé la question. « Il est dehors. » Envoie un message, demande au brun de venir dans le bureau, parce que peut-être que ça va s'arranger où que t'en ressortira ravagé. « Emery. » Prononce le nom, comme si tu invoquais un esprit, parce que tu comptes le nombre de secondes sur tes doigts, gamin, coince la sucrerie entre les lèvres, parce que t'es loin de te douter de ce qu'il y a eut dans ce bureau, parce que ça te donnerait certainement envie de chialer.

« Je. » Parce que quand y a la stature tu bug, parce que y a un truc qui se passe. « Emery, Wolf, Wolf, Emery, mon petit ami. » Prononce, sais pas comment l'autre va réagir, que y a une tension chelou dans l'air. « J'sais pas pourquoi, mais j'pense que vous vous connaissez. » Parce que tu vois, observe, que tu fronces les sourcils, que tu te replaces correctement sur la table balance une jambe dans le vide, tend ta sucette à Emery, parce que t'en as assez. « Donc on a un putain de problème. » Respire, profondément, faut être cash. « J'suis amoureux de vous deux. » Moue, parce que tu pourrais tout perdre mais que ça te fait pas peur, parce que tu sens que y a un truc, que ça va bien se passer, que tu comprends pas pourquoi, parce que c'est comme une sensation douce sur la langue quand tu l'avoues, le dit, que t'es confus, un peu, parce que t'as les mains qui jouent ensemble, griffent un peu la peau, tout de même, parce que t'es serein mais que ça pourrait vriller, pour eux, pour toi, que tu joues carte sur table, honnêteté crasse que peut-être le Dieu d'la vérité fait déteindre sur toi.
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