{+18} everything's a mess ((emery))

Le soleil est près de toi, tu la sens, sa chaleur, ses rayons frapper ta peau. Ivresse qui s'empare sans doute de ton être, effluve qui semble être en parti responsable de cette perte d'esprit, mais tu ne regrettes rien. Absolument rien. Sourire présent sur ton visage lorsque les mains, lorsque les lèvres se baladent, lorsque les regards et les sourires s'échangent. Sentiment d'être à ta place, d'être enfin là où tu dois être. Bulle qui semble s'être formée, univers qui se forme, qui naît sous vos baisers. Corps qui sert d'offrande encore et encore, sous les baisers, sous les caresses, marques qui commencent à apparaître sur ta peau. Mélodie qui s'échappe de tes lèvres, qui résonne dans la pièce, qui résonne sans doute à l'extérieur, mais c'est loin d'être ta préoccupation à cet instant. Rouge qui devient plus intense dans ton regard quand la caresse se fait plus ferme, lorsque la main presse le membre, grognement que tu ne peux garder, mâchoire qui se serre, des baisers qu'il dépose, gémissement qui vient ensuite, parce que t'en veux encore, tes hanches qui commencent à bouger, tes lèvres qui s'étirent lorsque tu sens ses doigts s'aventurer dans ta chevelure, lorsque tu le sens te tirer pour un baiser. Lèvres déjà ouvertes, langues qui jouent ensemble. Plus, toujours plus. Marque que tu fais, parce qu'il est à toi, parce que t'as pas envie de le partager. Jalousie qui vient lorsque l'idée, l'image de le voir avec quelqu'un d'autre te parvient. Il est à toi, rien qu'à toi, pour cette nuit, pour plus s'il le souhaite. Offrande de ton corps que tu lui feras, prières que tu lui adresseras comme s'il était un dieu, le tien.

Passion qui ne fait que grandir, toujours plus. Barrière qui tombe rapidement, nu face à lui, t'as même pas honte, t'as ce sentiment que c'est même naturel, que ce n'est pas la dernière fois que ça se passera. Ses lèvres qui quittent les tiennes, qui descendent et les gémissements, les grognements, apparaissent. Âme qui semble guérir avec ses baisers, qui devient un peu plus complète. Mains qui s'accrochent au bureau, un peu trop fort, le bois qui craque, comme si le meuble pouvait s'effondrer à tout moment. Cuisses écartées, baisers qui s'y déposent, grognements plus présents, plus puissants, qui ressembleraient presque à ceux d'un animal. Morsure qui vient, trace de plus, que toi seul pourrait voir, pour te rappeler cette soirée. Morsure qui te fait plus que du bien, soupir, grognement, gémissement tout se mélange quand il regarde, quand sa langue vient passer sur cet endroit. Corps qui se cambre, parce que le plaisir devient un peu trop intense, parce que t'es peut-être sur le point de craquer. Pas tout de suite, patience que tu dois avoir pour quelques instants. Regard qui ne quitte pas le tien, luxure que tu peux voir, que t'as certainement aussi dans les yeux. Soleil qui se trouve à tes pieds, qui t'attire un peu plus vers le bord, langue qui joue encore, qui trouve un nouveau chemin. Sensibilité qui est un peu trop présente, griffes qui sortent, laissent des traces sur le bureau, dos qui se collerait presque au bois du meuble, qui se cambre facilement sous le coup de langue, pour chaque mouvement. Injure qui vient, que tu ne retiens pas. Prières qui viennent ensuite, qu'il continue encore et encore, étoiles qui commencent à venir, respiration qui devient de plus en plus saccader, le cœur prêt à imploser.

Main qui vient dans sa chevelure, doigts qui dansent, qui attrapent quelques mèches lorsque le membre est pris en bouche, lorsque tu sens les mouvements, les coups de langue, les caresses. Jurons mélangés aux prières, tu préviens, tu ne vas plus tenir longtemps. Sensation qui tu n'as pas eu depuis trop longtemps, plaisir auquel tu voudrais goûter encore et encore. Pas dans le bureau, ailleurs, dans un endroit un peu plus adéquate. Encore et encore, plus de lui, râle que tu ne retiens pas lorsque c'est le coup de langue de trop, luxure que tu ne retiens pas, que tu ne peux plus retenir. Respiration qui reprend un rythme convenable, ton cœur qui s'emballe toujours autant. Sourire que t'as, que tu n'arrives pas à enlever de ton visage. Corps que tu tires vers toi, main sur la nuque pour le rapprocher de ton visage. Lèvres que tu captures, embrasse avec envie, sans doute un peu trop. Sourire toujours présent, mains qui se baladent sur son torse, descendent plus bas, arrive à une bosse que tu caresses doucement. Lèvres qui se posent dans son cou, effluve que tu sens, dose que tu prends comme si c'était la dernière. Baisers qui remontent, souffle qui vient frapper sa peau, mots que tu murmures au creux de son oreille. « Peut-être qu'on peut continuer ça ailleurs. » Main qui serre un peu plus la bosse, caresse encore, mouvements lents pour faire durer un peu plus, baiser que tu lui voles encore, langues qui jouent ensemble, encore. Âmes qui ne veulent pas se détacher, se défaire pour ne pas ruiner cette réunion, comme s'il s'agissait la fin d'une recherche qui a duré des siècles, soulagement au plus profond de ton être.

CODAGE PAR AMATIS

and all these sorrows i have seen they lead me to believe that everything's a mess

Plaisir entre eux, l’air saturé. Parfum de luxure, gémissements comme seuls sons, soupirs dans ses oreilles, le loup qui se donne, qui le laisse prendre, qui s’offre sans une hésitation, soumission délicieuse qui le fait un peu vriller, qui lui donne plus d’envies, plus d’idées. Passion qu’il laisse exploser ; la porte, le bureau, soulève, déshabille, nu devant lui. Sous ses yeux, peau qui brille, yeux qui rougeoient dans la pénombre. Autant envie que lui, désir qui fait frissonner son corps, grondement qu’il laisse échapper, mord la peau d’une épaule, descend, laisse une marque sur la cuisse, sur la chair douce, là où personne ne verra – sauf lui, sauf Wolf. Secret, marque qui piquera, qui lui rappellera. Ce moment, les baisers, les caresses, décadence des sens.
Mains dans ses cheveux, doigts dans les mèches alors qu’il le guide sans vraiment le faire, alors que la queue entre ses lèvres durcit encore, qu’il lèche, branle, caresse, suce. Enthousiasme d’une passion renouvelée, de choses nouvelles. De quelque chose de plus ancien, de primitif, qui fait vibrer sa poitrine, qui le fait frémir rien qu’en sentant l’odeur si proche, rien qu’en étant avec lui, contre lui. Une évidence, savoir comment faire, comment le toucher, comment le faire fondre, contre lui, comment bouger, comment le prendre un peu plus. L’envie de s’enfoncer en lui, de lui apprendre d’autres choses, plus de choses, de le voir éclater, lui appartenir. Besoin possessif, besoin violent.
Se contente pour l’instant du plaisir qu’il voit dans les yeux, des mouvements de hanches alors qu’il cherche le contact autant que lui aime le donner. Plaisir qui éclate, résistance mince, le goût salé sur sa langue, avale et lèche, nettoie et sourit en coin, mordille la peau du ventre avant de remonter, se laisse ramener, baiser encore qu’il donne volontiers, ses bras qui passent autour de la taille, qui soutiennent, qui attirent. Son tour de se faire caresser, lèvres dans son cou, grondement léger, que du plaisir, impatience, l’envie de le sentir vraiment, l’obstacle du tissu plus qu’agaçant. Paroles murmurées à son oreille et il souffle, mécontent de bouger – mais sait qu’il a raison. Ils sont dans un bureau.
Son appartement sera un bien meilleur endroit.
Toute la nuit pour ça, pour découvrir ses points sensibles, pour le faire hurler à la lune, pour faire devenir fou, pour aduler, pour mordre, pour embrasser encore. Tentateur, main qui le serre, caresse, baiser. Obtenir ce qu’il veut de lui, loup qui a déjà tout compris, qui ne manipule même pas vraiment. Pourtant, quelques caresses, les lèvres qui traînent contre les siennes, Emery prêt à le suivre au bout du monde s’il le demandait. Sourire, il hoche la tête. « Ok. Allons-y alors. » Ne bouge cependant pas encore, capture ses lèvres, fait tourner sa langue, prend sa dose, ses mains sur son cou, caresse le torse encore nu, les muscles qui roulent sous ses paumes. Reprend sa respiration, inspire et hoche la tête. « Okay. Maintenant, on peut y aller. »
Sourit, amusé, recule, récupère ses vêtements. Se rhabille à la va-vite, déjà heureux de mettre les choses dans le bon sens, a probablement l’air débraillé mais s’en fout. Attend que Wolf fasse pareil, le ramène contre lui, l’embrasse encore, les lèvres, la joue, sous l’oreille. « Go. Ou je t’arrache de nouveau tes vêtements. » Il l’attire vers la sortie, besoin d’air. Frais de la nuit, se force au calme. Quelques minutes.
Le temps de rentrer.
Pour mieux recommencer. Encore et encore.

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