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 paint in blood (emery)

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Malachai Azadeh

Malachai Azadeh


Neutre




Occupation : les doigts qui glissent sur les feuilles trop verte, bouquets, arrangements, gosse qui parle la langue des fleurs.
Adresse : au-dessus d'la boutique, appart' aux odeurs d'encens. / chez emery.
Messages : 66
Date d'inscription : 22/04/2020

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MessageSujet: Re: paint in blood (emery)   paint in blood (emery) - Page 2 EmptyVen 8 Mai - 21:59


« When it's my time, and the reaper calls my name, there will be no stink of fear on me, and my only wish will be to die with grace, covered in the blood of my enemies. »
Perfection. C'était tout ce qui sortais de ta putain de cervelle défoncée. Perfection quand tu caresses le visage, quand tu vois le sourire, quand les mains passent dans la chevelure trop sombre, quand t'observes les yeux céruléens. Perfection, ça te bouffe presque la peau, force un sourire sur tes lèvres. Perfection, dans sa voix, dans ses intonations, parce que ça te fait vriller de l'intérieur. Perfection, et ça t'énerverait presque si c'était pas lui. Lui. Tu sais pas pourquoi ça te bouffe de l'intérieur. T'aimerais pas voir, la fatigue qui brise les traits, les fantômes dans ses yeux. T'aimerais pas voir, la peur que tu ressens, le manque, l'angoisse, les émotions que tu vois se retenir dans ses mouvements et dans sa voix. Parce que tu l'as vu, déjà, plusieurs fois, que tu connais son visage, ses traits, parce que tu connais sa voix, que t'avais essayé de l'oublier, parce que tu voulais croire encore une sainte fois que tu t'étais trompé, que t'allais souffrir, mais c'était pas possible. Impossible. Parce que tu te sentais bien, contre lui, parce que la main trouvait sa place sur ton visage, parce que son odeur se mélangeait beaucoup trop bien à la tienne pour que ce ne soit qu'une putain de coïncidence qui t'exploserai encore à la gueule comme une bombe trop manipulée. Parce que t'avais rêvé, de la couleur exacte des yeux, de la force de ses bras, de tout. Peut-être que l'manque de sang te faisais parler, peut-être que t'étais trop con, qu'encore une fois t'allais te retrouver brisé, brûlé, tu t'en foutais, pour un sourire tu crèverais, d'une demande t'arracherais ton cœur pour lui donner, tu reviendrais de toute façon, tu ferais tout, tu souffrirais mille fois juste pour entendre un rire, juste pour sentir la main contre ta peau, caresse douce de l'épiderme souffrant. T'offrirais, croirais, te mettrais à genoux, pour une parole, un sourire. T'avais attendu, tellement attendu, attendu quelqu'un avec qui tu te sentirais bien, avec qui la peur d'être blessé partirait. Elle est là, tu la sens encore dans ton ventre, petite chose qui attend le moment d'exploser, mais ça va, cette fois ça va, cette fois ça ira, t'essaies de te le hurler, de t'en convaincre, de te l'enfoncer vigoureusement dans ta tête alors que y a son corps contre le tient, t'as l'espoir, l'envie, t'as peut-être pas la force. Les mains dans le dos, caresse, homme trop fort qui réchauffe le gosse, trop faible, trop pâle du manque de sang. 

Y a les lèvres, aussi, que l'gosse veut mordre, embrasser, détruire, voir du sang sur le soigneur, voir qu'il est humain alors qu'il est clair dans un coin d'ta tête que c'est pas le cas. Protège, rire, parce que t'y crois pas vraiment, mais y a la mélodie trop douce de profonde de sa voix qui t'apaises, que t'as un sourire doux, parce que t'aimerais y croire, que le temps te le prouvera. Gosse qui dépose des baisers sur la peau pâle, doucement, parce que tu sais pas si c'est trop tôt, pas assez, pour toi ça sonne comme une éternité que t'attends ça, que t'attends que ça sonne bien, que ça te brûle pas les lèvres, que ça te paraisse naturel, ça l'est, et ça te fait rire, doucement, t'en auras mis du temps, des morts, d'la peur et d'la douleur, t'en auras vu des visages, t'en auras vu des poings. Le droit de ressentir. Ça tourne, dans ta tête, le droit de te lâcher, de lui montrer et ça te fait du bien, que t'essuies les larmes qui perlent encore, parce que t'aimerais lui dire qu'il est pas prêt à voir ça, te voir toi, mais tu dis rien, parce que t'as peur, que tu veux pas le faire fuir. Lèvre inférieure que tu bouffes, fait saigner, et y a le doigt qui soigne, comme ça, et t'as un sourire désolé, parce que c'est un réflexe malsain, douleur qui te fait te sentir vivant. Gosse qui cache son visage, parce que l'autre, il dit que t'es beau, plutôt beau, parce que tu crois pas, parce qu'on te l'dit pas, l'a jamais dit, que ça sonne comme un mensonge et pourtant c'est honnête, que ça te fait sortir un rire. « C'est pas bien de mentir. » Dément une beauté que tu sais subjective, parce que t'es cassé, de partout, que t'as rien de beau, que y a plus rien à sauvé. Main dans les cheveux, voix qui apaise le gosse, les excuses qui irritent, ça te donnerait encore plus envie de t'excuser, réflexe malsain alors que t'as rien fait, que t'as ressenti seulement, que c'est pas une putain de honte de pleurer, qu'il faut que t'apprennes, que tu ré-apprennes. Baiser, dans le cou, parce que ça te démange, parce que c'est une excuse, que tu veux le connaître, que tu veux le convaincre, un peu, que t'en as réellement envie. Parles, le gosse, avoue, un rêve, plusieurs, toute ta vie, chaque nuits, entre les cauchemars, la peur, les cris, y avait lui, y avait le loup, ça s'enchaînait, comme un puzzle à trois pièces. Baiser, parce que tu t'excuses encore, la tempe, faudrait que tu fasses une carte d'où il a posé ses lèvres, histoire de savoir, de te souvenir. C'est pas débile, et c'est la première fois qu'on remet pas en cause ce qu'on te dit, que ça te trempe dans l'euphorie, que t'as un sourire, t'as un rire, léger, perce l'air, vrombit dans l'air. 


La gorge, qui se serre, parce que l'autre l'avait senti, avait senti la peur, l'agonie, avait vu, et ça te donne presque le tournis, parce que la vie c'était vraiment étrange et que ça te flippait d'le remarquer, encore et encore. « J'suppose. » Regard, position qui a changé, avant, t'as pas remarqué, t'as glissé, tu te concentrais juste sur les battements de son cœur, s'assure qu'il te lâche pas, pas encore, pas maintenant. « Je me sens bien. Apaisé, j'ai plus peur, j'ai plus mal. J'me sens juste bien. » Rire, sourire, la tête contre le torse de l'autre, les yeux qui se ferment, aussi, parce que y a les mains qui glissent dans tes cheveux, que t'aimerais ne plus bouger, jamais, que t'es bien. Que y a le cœur qui s'apaise, se calme, tu sais pas depuis combien de temps t'as pas dormi, longtemps probablement. 
Le mouvement, le cou auquel tu t'accroches, réflexe, la seule chose putain de stable dans ta vie qui était un homme que tu connaissais pas, c'était de l'ironie malsaine et ça te vrillait le ventre et l'esprit. T'écoutes, les yeux qui observent le visage de l'autre, moue sur le visage. « J'suis p't'être le roi des menteurs. » Sourire, trop grand, les yeux qui se perdent, se referment, doucement. Parfum de glace, surpris, t'as un rire, un rire trop clair, trop aiguë, outré presque, que t'as les yeux qui s'ouvrent, et que tu mets ta main devant ta bouche, parce que tu ris, trop fort. « Vanille, cookies et dulce de leche. Combo fait maison. » Trop fier, sourire trop grand, espagnol trop fort qui brise les autres mots, ça se verrait presque pas sur ta gueule, se voit pas avec la pâleur de ta peau, du manque de soleil, de manque de sang. Main qui tire, doucement, reprend l'attention, la tête qui se repose sur l'épaule au murmure, acquiesce d'un mouvement, parce que t'as le choix, cette fois. Parce que t'as plein de questions, trop, mais que ton cœur s'endort, doucement. « Pourquoi seulement vingt questions ? » Rire, débile, souffle qui se calme, un peu, gosse qui marmonne, n'entendra pas le livreur de pizza, entendra rien, plus rien. « Pourquoi tu sens le soleil ? » Demande, débile, parce que t'entendras pas la réponse, que le corps se détend, trop vite, trop fort, que s'il ne te tenait pas tu serais tombé, parce que le gosse s'endort, dans les bras du Dieu soleil, parce que tout est trop fort, tout le temps, parce que t'as pas dormi depuis mille ans.   
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Emery Delaunay

Emery Delaunay


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Occupation : médecin + un cabinet où il ne fout jamais les pieds, itinérant, à domicile, quand on l'appelle.
Messages : 29
Date d'inscription : 26/04/2020

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MessageSujet: Re: paint in blood (emery)   paint in blood (emery) - Page 2 EmptyVen 8 Mai - 23:27


« When it's my time, and the reaper calls my name, there will be no stink of fear on me, and my only wish will be to die with grace, covered in the blood of my enemies. »
C’est pas bien de mentir. Il est beau pourtant. Si beau. Apollon, dieu de la beauté, se retrouve muet devant un petit être blotti contre lui, et celui-ci ose lui dire qu’il ment. Comme s’il ne savait pas exactement ce que c’était que la beauté. Moue sur ses lèvres, parce qu’après tout, le gamin ne sait pas qui il est. Ne sait pas qu’il ne peut pas mentir, qu’il en est physiquement incapable. Un jour, il le lui dira. Sûrement.
En attendant, il se contente de le serrer contre lui, d’embrasser sa tempe, jouer avec les mèches de ses cheveux, caresser son dos. Profite de la vision du corps blotti contre lui, dans ses vêtements trop grands pour lui. Ça lui plaît plus qu’il ne l’admettra jamais. Malachai qui pose des baisers dans son cou, il les sent, les préfère aux larmes qui l’humidifiait il n’y a pas si longtemps. Les baisers sont doux, légers, les lèvres chaudes et fraîches à la fois, font du bien, font naître des frissons, feu d’artifices qui part du point de contact.
Discussion, échange, des rêves de lui, Emery qui ne peut renier l’importance des rêves, des informations qui arrivent d’elle-même. Il vit avec depuis si longtemps, comment pourrait-il en rire à ce stade ? Ça fait rire l’enfant, ça le rend heureux. Emery qui sourit en retour, ne peut le retenir vraiment.
Liés, connectés, destins croisés. A quel point, comment, ce sont des questions pour un autre jour. Ni l’un ni l’autre prêt à mettre des mots dessus, la proximité suffisante pour l’instant alors qu’il se met bien dans son canapé, gardant l’être brûlant contre lui. Fatigué de la perte de sang, roulé en boule sur lui, adorable et bien trop à sa place juste là. Comme il le dit lui-même. Apaisé, bien. Plus de peur, plus de douleur. Ravi de l’entendre, ça le fait se détendre aussi, un peu. Il le sent papillonner, se détendre, ça ne le dérange pas vraiment. Beaucoup d’émotions ce soir. Entre la mort ratée de peu et la crise de larmes, il a eu une sacrée soirée.
Alors il continue ses caresses, parle doucement. La remarque, la moue, les yeux qui se croisent et Emery qui hausse les épaules. « Je le saurais si tu mens. » Parce qu’il a l’habitude, parce qu’il est dieu de la vérité, que ça vient avec ses avantages et ses inconvénients. Il sourit doucement, le cache sous un sourire et réfléchit à une question. Première qui vient, idiote et simple mais qui a le mérite de faire rire le gamin, rire vraiment, comme s’il ne l’avait pas vraiment contrôlé, comme s’il était sorti tout seul, sans qu’il n’y puisse rien. C’est mignon. Emery qui l’écoute rire, contagieux, qui sourit en retour, attend la réponse. Les trois goûts, combo maison. Ça le fait sourire un peu plus et il secoue la tête. « J’aurai dû me douter que ce serait pas banal. » Parce qu’il n’a rien de banal, Malachai. Unique, original. Fascinant.
Son sourire, son accent, ses yeux qui pétillent.
Chaque détail qui se grave dans sa mémoire, un peu plus.
Son tour de répondre, il attend. La première question qui le fait rire un peu. « Aucune idée, c’est juste ça les règles du jeu. » Il ne l’a pas inventé, le jeu. Il l’a vu dans un film, dans un livre, peu importe. La deuxième question marmonnée, à moitié endormi. Déjà loin avant même qu’Emery ne réponde. Un haussement de sourcils. « Le soleil, hein … » Il caresse les boucles doucement, berce l’enfant dans le sommeil. Pourquoi il sent le soleil ? Parce qu’un jour il l’a été. Un jour, il a été brûlant et lumineux. Un jour, il a été un astre qui resplendissait. Un jour, il a été quelqu’un de fier. Ses yeux glissent sur le visage endormi, paisible maintenant.
Peut-être qu’un jour, il le sera de nouveau.
Peut-être qu’un jour, dans ces yeux ambrés, ce sera à nouveau son propre reflet qui brillera.

the end.
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