Occupation : {gérant d'un restaurant} parents adoptifs qui partent à la retraite, restaurant que t'as repris, que tu diriges au mieux, t'essayes que tout ne se casse pas la gueule Messages : 33 Date d'inscription : 22/04/2020
Sujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai )) Mer 6 Mai - 13:15
it's you who makes me lose my head
I feel like a part of my soul has loved you since the beginning of everything. Maybe we’re from the same star.
Rencontre qui t'a perturbée, qui t'as déstabilisée, parce que tu ne savais pas ce qui s'était passé, parce que tu ne savais pas comment expliquer ce que tu ressentais à présent. Cœur qui battait trop fort, trop vite, qui est prêt à exploser. L'envie de le protéger au péril de ta vie, l'envie d'être à ses côtés tout simplement, de l'avoir contre toi, de profiter de la chaleur de sa peau, de profiter de cette douceur avec tes mains qui se baladeraient sur son corps, comme pour graver ses courbes dans ton esprit. L'envie de plonger dans son regard, d'y repérer les étincelles, de voir les flammes dans ses iris d'or. L'envie de goûter délicatement ses lèvres, de les savourer comme s'il s'agissait du nectar des Dieux. Âme qui est devenue importante, qui est devenu vitale pour toi. Frisson qui parcourt ton corps à chaque fois que tu croises son sourire. Les lèvres qui s'étirent facilement lorsque tu le vois, barrière qui tombe facilement lorsque t'es avec lui. Âme qui semblerait être presque complète quand t'es avec lui. Les jours qui passent, sensation qui ne part pas, qui s’accroît, qui s'accumule avec une autre âme. Esprit qui est un peu plus perdu parce que les sentiments pour le fleuriste sont encore là, sont présents, sont beaucoup trop forts.
Lèvres qui s'étirent quand il franchit la porte du restaurant, cœur au rythme un peu trop endiablé. Geste que tu t'autorises, la main qui se lève doucement, un signe que t'attends pour voir s'il t'autorisait à continuer ou s'il refusait ce geste. Main qui se pose délicatement sur sa joue, caresse comme pour le rassurer, lui montrer que tu ne voulais que le piéger, qu'il était en sécurité et que tu le protégerais, promesse que tu t'es fait à toi-même. Âme qui se serait rencontrées dans une autre vie, c'est ce que t'as compris de ces visions, de ses rêves. Sourire qui s'étirent quand le numéro est enregistré dans ton téléphone. « Maybe. » Regard qui plonge à nouveau dans les iris de feu, qui fait naître cette chaleur dans ton cœur, dans ton cœur. Compliment que tu lui fais, vérité que tu ne peux cacher. Il était beau, magnifique même. Visage, corps, que tu pourrais regarder durant des heures, que tu pourrais dessiner pour graver ces instants. « Am I ? » Tête du fleuriste qui se penche, qui te dévisage et toi tu souris tout simplement. Grand sourire sur ton visage qui semblait si rare ces derniers temps, qui semblait apparaître lorsqu'il était à tes côtés. «Yes, you are. You're pretty, beautiful and more. » Mots qui glissent, tu te battrais avec quiconque qui dirait l'inverse. Main qui passe encore sur son visage, dernière caresse avant de terminer le bandage. Baiser que tu déposes sur le dos de la main blessée, chaleur que tu sens un peu plus. Étincelles au bout de ces doigts, qui ressembleraient presque à celles qui apparaissent quand un feu démarre. Lèvres qui s'étirent un peu plus avant de plonger dans cette mer dorée, cette mer enflammée.
Moment qui aurait pu se terminer là, âme qui aurait pu repartir dans sa boutique repartir s'occuper des fleurs qui devaient l'attendre avec impatience. Mais toi, t'as qu'une seule envie, loup qui veut garder, qui veut le capturer. « You're not American right ? » Origine qui est difficile à cacher, deux décennies seulement que t'es dans cette ville, terre natale qui est bien loin, terre des ancêtres réduit en cendres. Ville qui n'était qu'un autre refuge. « German and ? » Prénom qui trahit, que tu peux nier. Mère qui l'a imposé, qui voulait faire honneur à son pays. « Greek ? » Lèvres qui s'étirent de nouveau, rire qui s'échappe, qui s'arrête rapidement. « You're totally right. » Sourire en coin qui se fige, regard qui ne quitte pas le sien. « And where do you come from Malachai ? » Parce que la peau est bronzée, parce que l'accent le trahi aussi. Âme qui n'est pas d'ici, qui vient d'ailleurs. « Well you look like a greek god so. » Rire, douce mélodie, qui s'échappe de tes lèvres, que le tien vient accompagner. « Only blessed by one. » Ton un peu trop sérieux, vérité qui est sorti un peu trop facilement, que tu ne caches pas parce que tu sais que tu peux lui faire confiance, que tu peux tout lui dire. « That means you're pretty handsome. » Rire qui s'échappe de nouveau, qui fait apparaître le rouge sur tes joues. On te l'a déjà dit, mais ce n'était pas pareil venant de sa part, ça comptait plus, c'était important. Corps qui veut descendre du comptoir, que tu tiens contre toi durant quelques secondes pour qu'il ne se blesse pas, pour juste le sentir un peu plus contre toi. « Food. Good. You're gonna eat with me ? » Rire qui résonne dans la salle, qui résonne dans ton cœur. Lèvres que tu mords, parce que c'est trop pour toi, parce que tu dois le regarder un peu trop tendrement, parce que l'envie de le prendre contre toi, de respirer son parfum est bien trop grande, bien trop forte. « Of course. Wanna stay here or come in my office ? » Choix que tu le laisses, parce que t'as pas envie de l'effrayer, parce que t'as juste envie de lui faire plaisir. « What are you ? » Question un peu trop sérieuse qui s'échappe naturellement de tes lèvres. Qui allait juger de toute façon. Les louveteaux étaient là, les quelques clients présents n'étaient pas des mortels. Restaurant qui était un refuge, t'avais envie qu'il le soit aussi pour lui, que la peur de ne pas être comme les autres s'efface quand il vient. T'as envie qu'il puisse juste être libre, être lui-même. « I saw the sparkles. » Sourire toujours présent sur ton visage, pas de jugement, juste ce sourire. « Everyone here is from the mundis. » Main qui vient sur son visage, sa joue, d'une manière un peu trop douce, ta voix qui l'est aussi. Regard que tu poses aux louveteaux qui n'étaient pas discret, qui vous espionnaient au lieu de faire leur travail. Caresses qui continuent, toujours aussi douces que les précédentes. « Don't be scared kitty. » Chaton effrayé, c'est ce à quoi il te faisait penser. Chaton que tu prends contre toi, main qui se place dans sa nuque, qui caresse, puis passe dans les cheveux. Main qui se balade, sourire encore présent sur ton visage. Tu veux le rassurer, tu veux qu'il se sente bien, c'est tout ce qui comptait pour toi.
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Malachai Azadeh
Neutre
Occupation : les doigts qui glissent sur les feuilles trop verte, bouquets, arrangements, gosse qui parle la langue des fleurs. Adresse : au-dessus d'la boutique, appart' aux odeurs d'encens. / chez emery. Messages : 66 Date d'inscription : 22/04/2020
Sujet: Re: it's you who makes me lose my head (( malachai )) Jeu 7 Mai - 17:32
I recognized you instantly. All of our lives flashed through my mind in a split second. I felt a pull so strongly towards you that I almost couldn't stop it.
Gosse aux allures perdues qui s'avance vers une aventure plus grande que lui. T'es fatigué, de tout ça, d'la vie, d'la mort, des idées, des regards. Peut-être que le sien ne te fatigue pas, que quand tu vois son visage à travers la vitre, que tu vois le sourire, que t'as la chaleur qui te bouffe les joues. Gamin qui se perd dans ses envies et dans ses peurs, parce que t'as peur, de le laisser t'approcher, te toucher, parce que t'as peur de l'après, que t'as peur des gestes, des rires, des morsures, peur qui bouffe les entrailles et qui taillade les veines. Peur, de tout, de rien, le futur qui avance en même temps que ton présent et tu détestes. « And where do you come from Malachai ? » Partout. Nulle part. Tu sais pas vraiment, s'inquiètes de savoir, gamin né d'un feu ardent, brûlant, bouffant les chaires et en créant de nouvelles. T'es né, simplement, pas d'une mère, pas d'un ventre chaleureux et rassurant, toi t'es né des flammes, de la douleur, des hurlements quand finalement les flammes reprennent leurs droits sur le corps ignifuge.Tu viens d'où, de nulle part, de partout, des cendres qui s'envolent au loin quand né le gamin. Tu viens d'la lune, des étoiles, d'une explosion, d'une mort, tu viens de tout, de rien, t'as l'univers dans l'ventre. « Tehran. I'm Iranian, from my mom. » Pour mentir, prétendre, encore, parce que t'as un sourire doux, pensif, parce que y a tellement de réponse. « My dad is mexican. » Prononce, persan et espagnol courant sur la langue, trop facilement, qui glisse, qui saute, qui prononce mal les mots et qui chante sous la douche.
Tu dis pas, comprend pas, évase les idées et les envies, parce que t'aimerais que ce soit si putain de simple de dire ce que tu es, d'où tu viens, que t'es un humain, que c'est si facile de tout te prendre, d'te laisser pour mort. Complimente, évite le sujet, les étoiles qui sortent des doigts, étincelles d'un cœur brûlant foutant le feu au monde d'un regard. « What are you ? » Regard, effrayé, regard vers la sortie, gosse flammèche qui se recule, observe, la mâchoire qui se contracte. Sourire, de l'autre, comme s'il était heureux, comme si c'était une blague alors que toi t'as l'coeur qui vient de tomber de ta poitrine, qui s'explose comme un verre en cristal. « I saw the sparkles. » Gosse aux lèvres qui se mordent, chaire qui se déchire. « You didn't saw shit. » Les poings qui se serrent, le cœur au bord des lèvres. « Everyone here is from the mundis Don't be scared kitty. » La main sur le visage, t'aimerais mordre, déchiré, t'aimerais frapper, partir. « Stop. » Que tu gueules quand tu finis dans les bras, parce que t'es rien, qu'il doit pas savoir, qu'il doit pas être heureux. Sourire, sourire, sourire, et toi ça te donne envie d'le frappé, parce que tu comprends rien.
« You, didn't, saw, shit. » Tu répètes, plus fort, la voix qui porte, hurlement presque, voix qui se casse, se brise, gosse qui refuse, repousse le corps trop grand, recule de quelques pas. « I'm not a "kitty", I'm not from whatever the fuck is the Mundis and I'm not your friend. » Gueule, hurle, brûle, panique, veines dorées qui encerclent le visage, les yeux brillants d'or et de rubis. Peur, angoisse, la seule façon dont tu sais la gérer. « Leave me alone. » Gueule, enflamme, s'enfuit, trace de brûler sur une table que tu laisses comme signe de passage. Peur. Peur. Peur. Peur qui te fait t'enfermer, rapidement, retrouve l'appartement, retrouve le hurlement, retrouve son calme quand l'corps brûlant disparaît sous l'eau froide. T'es rien, t'es rien du tout, rien pour personne et t'as pas envie d'être ce qu'on attend de toi, jamais.