La Nouvelle-Orléans

La Nouvelle-Orléans, qui de ces couleurs polychromes enflamment les nuits de désirs rougeoyants, frénétiques. Bercée sur les bords du Mississippi, autrefois, des terres sauvages, inhabitées, si ce n'était que par une poignée de créatures surnaturelles aux affinités animales. Elle fut le théâtre du Premier Déclin. Et sous ses terres, aujourd'hui, reposent les ossements de ces anciens soldats ayant combattu leurs ennemis de toujours. Pour certaines créatures, même encore aujourd'hui, elle n'est qu'un vaste tombeau de souvenirs amers, tristes et nostalgiques.

Depuis, les relents magiques du Premier Déclin demeurèrent. Et avec elle, une force invisible, pernicieuse, amenant toutes créatures à finir par côtoyer les pavés de la capitale Louisianaise. Une énergie dense et si forte, qu'elle finit inéluctablement, par attirer les créatures, les pousser à venir fréquenter ces avenues animées. Quelque chose d'inconscient, que les créatures, dieux et entités ne peuvent percevoir, si ce n'est que lui céder. Des êtres tout horizons, venus des quatre coins du monde, de l'univers, finissent par rejoindre ses routes nébuleuses. Car la grande cosmopolite possèdent encore des milliers de secrets qui n'attendent que d'être révélés.

Ici, faits inexpliqués, meurtres sombres, complots obscurs, où la haute bourgeoisie des créatures se mélangent à la marrée humaine des mortels, où les Dieux se pardonnent les trahisons passées autour d'un verre dans un bar de jazz, où les Entités veillent sur leurs enfants et de leurs avenirs, qu'ils espèrent, prospères.