AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Enter Sandman ft. Caly (terminé)

Aller en bas 
Kaël

Kaël


Neutre




Occupation : master of puppets.
Adresse : Tenebris
Messages : 97
Date d'inscription : 05/02/2019

Enter Sandman ft. Caly (terminé) Empty
MessageSujet: Enter Sandman ft. Caly (terminé)   Enter Sandman ft. Caly (terminé) EmptyVen 27 Mar - 19:57




Il y avait quelque chose, cette nuit. Au delà de la canopée touffue, dérangée par le bruissement d'une créature aux ailes écailleuses, de quelconques carnivores avides de chairs fraîches, dans la brise tiède caressant son visage ciselé dans un marbre mordoré, effleurant ses courtes mèches de jais, caressant sa mâchoire anguleuse maculée d'ombres rugueuses. Au delà du clapotis de la source bouillonnante face à ses prunelles claires, oscillantes d'azur et de plaines verdâtres. Cette surface liquide, miroir limpide dont l'écume mousseuse s'éteignit dans un gargouillis sombre.

Quelque chose, venait d'éclater. Une énergie vive. Distordue. Comme devenue fragmentée par le temps. Un élan. Un souffle belliqueux arraché des fins fonds du cosmos intangible. Une alerte. Un cri. Sourd. Tourbillonnant. L'arrachant à sa méditation vaine. Et dans ses yeux, une silhouette, agile, nerveuse et vive. Qui n'étais pas la sienne. Papillon de colère dansant. Des ailes déployées aux limites de l'intemporel. Un souffle grave, las, franchis ses lippes.

« Je te sens. »

Dans le vide, cette rangée de cils sombres vint à se clore. Voile sombre et noir. À la recherche du battement fatidique. Un boum boum entêtant sonnant à ses oreilles en une mélodie lugubre. Astral. Inéluctable. Les forces se déchaînait. Là. Face à lui. Derrière. Sur les côtés, partout. Ressacs vengeurs. Haineux. Ire violente et glorieuse. Réminiscences d'une autre époque, d'antan. Le visage qui se crispe à l'approche de la foudre et du tonnerre. Cris de guerres, d'effrois et de terreurs qui traverse sa psyché.

Si proche et si lointaine. Comme un instinct, que celui de la suivre, à travers les dédales sombres du songe. Cette silhouette, toute drapée de noir, qui cours et cours. En quête, aux aguets, à la suivre, elle. Rouge et sanguine. Impitoyable. À la danse guerrière. Elle est là. Pas seule. Entourée de ces rapaces avides.

Bientôt. Dans son carcan.

« Je te tiens. »

Les orbes qui s'ouvrent à nouveau sur la jungle ténébreuse de son antre royale et silencieuse. La main qui se lèvent et le poing, comme une ancre, qui se ferme dans le vide. Ses traits s'étirent d'effort, comme dans une lutte intérieure. Alors que l'autre se défend, becs et ongles. Féroce et indomptable.

« Tu vas venir. »

Grondement bas et guttural. Plus une menace qu'un avertissement. Et soudain, l'attache se brise. Les chaînes s'éclatent et le carcan se referme. Non loin, une meute de reptilien ailé surgis des cimes des arbres géants et millénaires. Et son bras, retombe mollement le long de son corps.

Son corps se redresse, au même rythme que la nature de cette terre semble reprendre de ses forces et s'éveiller au contact des astres blafards et nocturnes qui règnent sur les sorgues de Tenebris. Quelque chose de majestueux, dans cette haute silhouette, grande et élégante, dont les mains viennent à se défaire de cette capuche, qui bientôt, retombe sur ses larges épaules. Et ce sourire, triomphant, qui s'affiche sur ses lippes.

« Je t'attendais, Kaesh. »

Revenir en haut Aller en bas
Calypso Rivera

Calypso Rivera





Occupation : Caméléon, Hacker informatique & Trafiquante d'information
Messages : 56
Date d'inscription : 30/01/2020

Enter Sandman ft. Caly (terminé) Empty
MessageSujet: Re: Enter Sandman ft. Caly (terminé)   Enter Sandman ft. Caly (terminé) EmptyVen 27 Mar - 23:24

     

sandman turn on ur magic beam



❝Mr. Sandman, bring me a dream Make her the cutest that I've ever seen Give her two lips like roses and clover And tell her that her lonely nights are over Sandman, I'm so alone Don't have nobody to call my own Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream❞


Et il s'embourbe, sur la ligne du temps, ton esprit qui s'évapore à mesure que le silence peu à peu pèse contre ton cœur qui en ses bras se meurt plus qu'il ne s'endort. Tout n'est que quiétude, en ce vide qui te profane de ces fragments de ton âme déchirée qu'en son nom il fait emblème du vice et de la turpitude. Il te berce, te crève et de ses lèvres implacablement vissées contre les tiennes, te gerce, ce mal qui à chaque seconde un peu plus te condamne. Mais tu ne le vois pas, ne le ressens véritablement que lorsque inconsciente, tu te trouves en ses bras avides qui depuis ton éveil ne te quittent pas. Tu ne comprends pas non, tu ne comprends pas, ce que les ombres et leurs obscures murmurent attendent de toi. Alors tu sombres, calme et immobile en ces limbes qui te réclament. Tu t'évanouies, en cet ailleurs qui à mesure que de la vie tu t'éloignes, en les sphères d'encre aux volutes d'ébènes avec langueur te capture et d'un souffle dénude jusqu'à ta chair qui étrangement se désincarne. Il n'est plus, il n'est rien, ce souffle qui ne bat même plus en mon sein. Tu serais presque bien, ici, blottis en les serres du grand rien, plus de tumulte, plus de larcin, seulement toi et ton plaisir souverain. Tu repense à lui, et subitement en tes veines, s'agite l'étrange venin, celui qu'à l'ordinaire tu répands lorsque d'un soupire tu rêves la terre en monde luciférien. Seulement, lui non plus n'existe pas, il n'est qu'un nom qui crépite au seuil de tes jardins d'hivers devenus étrangement las. Mais subitement, voilà qu'il se rompt, le silence. Il meurt et crisse entre ces griffes qui le lacèrent tandis que plus loin encore, voici que tu erres, ne comprenant pas cette effluve de mort qui suinte en l'atmosphère. Noir, noir, noir, tout est aussi noir que ton cœur devenu en un battement de cil sulfureux mouroir. Elles se dressent contre toi, ces ombres qui autrefois te prenaient par la main dans l'espoir de te ramener, tu le crois, chez toi.

Créatures que nul autre ne vois, tu te retrouves prise au piège entre leurs fourches et leurs écailles qui rutilent de leurs mains monstrueuse qui te déchirent à mesure que cupides, elles t'enserrent. Elle s'ouvre ta chair qui en le néant répand ton sang qui se déverse depuis le dessus de ta poitrine égratignée par ce coup que tu n'as pas su parer. Alors tu ris, ris, ris, encore et toujours plus, à gorge déployée, dans cette frénésie qui te réclame encore plus de sang à déverser. Tu observes la traînée carmine que tu ramasses du bout de ton majeur, la goûte pour en saisir la divine saveur. Tu n'es pas une simple fleur, tu es la rose à l'écarlate qui chante le malheur. Et alors que tu en savoure les sombres couleurs, tu laisses en toi se distiller cette essence qui, de ses nébuleuses vapeurs, fait déjà chanter en leurs âmes la peur. Insatiable semeuse de mort, tu répliques autant que l'on te mord, piétines ce monde que ta haine subitement colore de cette promesse que tu as gardé en ton cœur depuis l'aube dès temps tel ton inaltérable trésor. Et alors que tu danses contre le sort, lutte pour briser son ancre qui te déshonore, tu la sens, sa poigne qui te fait chavirer en ce nouveau monde qui jamais ne voit venir l'aurore. Fougueuse, rageuse, haineuse, tu ne comprends pas mais en veux toujours plus. Il est comme un appel qui tambourine jusqu'en ton sang, ce besoin maladif de te nourrir de ce mal que, tu le comprends, lui seul à ta façon ressent. Et plus tu le détailles et plus tu sens ton âme qui se tiraille. Amnésique qui se ballade sur le fil de tes souvenirs tel un funambule qui déraille. Tu le sens, oui, tu le sens, ce quelque chose en toi qui s'emballe et défaille. Tu te défais de ton emprise, recule pour reprendre ton espace et moins te sentir captive. Mais lorsque tu plonges en son regard, tu le sens, cet hurleur qui tambourine et te scande qu'il est enfin l'heure. Non, Il n'est plus, il n'est rien, ce souffle qui ne bat même plus en mon sein. Qu'es-tu donc, toi qui me vois plus que je n'y tiens? Et à l'évocation de ce nom, voici qu'elle éclate cette bulle, qui te fait en cet instant étrangement plus maladive. Tu fronces des sourcils, braques tes sentinelles au jade éternel en cet autre qu'à demi mots seulement tu reconnais.

- Quoi? Qu'est-ce que tu racontes?

Mais elle bouillonne encore en tes veines, cette défiance qui t'aliène tandis que son regard t'apprivoise de cet attrait qui te malmène.

- Qui es-tu ?

Que tu souffles sans la moindre retenue. Tu veux savoir pour mieux comprendre toutes ces ombres qui se tapissent depuis si longtemps en le noir.

Mais toujours et encore je le sens qu'il n'est plus, qu'il n'est rien, ce foutu souffle qui ne bat même plus en mon sein. Alors dis-moi oui, dis-moi ce qu'attend de moi, ce misérable monde qui ne rêve que sang et d'effroi.



Revenir en haut Aller en bas
Kaël

Kaël


Neutre




Occupation : master of puppets.
Adresse : Tenebris
Messages : 97
Date d'inscription : 05/02/2019

Enter Sandman ft. Caly (terminé) Empty
MessageSujet: Re: Enter Sandman ft. Caly (terminé)   Enter Sandman ft. Caly (terminé) EmptyLun 30 Mar - 11:13



Extirpée du chaos, du vide et de la haine primordiale. Comme au premier soupir. Elle brille. Étincelle et vibre de ses propres braises qu'elle consume au rythme de ses souffles destructeurs. Exaltée, révoltée, comme les siens. Ceux dont les voix ont succombé aux limbes, à l'agonie, au silence. Cette tourmente dont il s'est défait, ce mirage si épais, qui pourtant, comme un sort millénaire s'est brisé.

Que d'être là. Lui. Homme drapé de noir. The Man in Black. Ce regard verdâtre, clair, pourfendant les ténèbres de ces contrées éloignées, de ces sorgues où règnes les astres blafards de ce coin solitaire du cosmos. Cette cape qui flotte tout autour de lui, comme une nuée d'ombres et de volutes qui se répandent le long de sa haute silhouette élégante. Main gantée qui se lève jusqu'à son torse, recouvrant la peau de ses mains mordorées, à plat, sur la poitrine alors qu'il s'incline respectueusement face à elle.

« Mon nom importe peu face au cours laps de temps qu'il nous reste. »

Maintenant que ses traqueurs avaient réussi à mettre la main sur elle, tout comme lui avait perçu son essence au beau milieu de l'anarchie de sa psyché, ils se doutaient bien qu'ils n'en resteraient pas là. C'était comme agiter une cloche au beau milieu du silence, maintenant qu'ils avaient réussis à trouver la source du bruit fatidique, ils allaient riposter. Et quand bien même son sommeil fut long, il savait qui était l'investigateur de ces attaques. Après tout, il avait subit les mêmes.

Et celle, qui comme un spectre blafard, surgis des errances du passé, se trouvait à ses côtés, était de nouveau femme. Furieuse et belliqueuse, de toute sa superbe guerrière. De toute cette colère viscérale, haineuse, que lui avait pu posséder. Néanmoins changée, différente, les années passées dans les affres d'un comas sans fond erraient encore aujourd'hui, avec toutes ces questions laissées en suspend, ces suppositions qui désormais lui faisait face.

Si elle avait oublié, lui, non. Et si tel était le cas, il fallait de nouveau apprendre, lui montrer.

Levant l'un de ses mains couverte de cuir noirâtre, il désigna, au delà des vapeurs bouillantes de la source, les paysages tropicaux de ces vallées et montagnes flottantes sous leurs prunelles.

« Ce décors, que tu vois, fut jadis, le lieu de nos entrevus. Tenebris, si silencieuse, désormais. Refuge des braves et des trépassés. »

Tenebris. Qui en des temps immémoriaux fut le théâtre de batailles aussi sanglantes qu'anciennes. À l'époque, on avait fait des statues à son effigie, ici. On l'avait érigé au statut de Roi, de Dieu, en cette époque où elle, n'était qu'un fil de plus dans les roues du destin. Des ruines silencieuses et mélancolique d'aujourd'hui, éparpillée aux quatre coins de ce globe, y vivait une ancienne civilisation accomplie, qui n'avait laissé que dans son sillage, des spectres errants.

« Peut-être qu'en l'arpentant, un jour, les réminiscences te reviendront. Mais le temps nous manque. »

Car oui, elle était venue ici. Accompagnée. Et prête à prendre les armes à ses côtés. Mais aujourd'hui, il lui fallait recouvrir la mémoire des temps passés. Tout comme il se vouait à reprendre une triste vie qui n'en était plus une. Rien que des fragments, des échos.

« Je t'ai sentis, dans le vide. Te battre, contre eux, ces envoyés. »

Ces palpitements, brûlants, vibrant, ces tressaillements, lorsque ses orbes se sont ouvertes dans le vide, à la recherche de cette énergie éthérée, familière.

« Ils ne s'arrêteront pas, pas avant de vous avoir. J'ai réussi à les bloquer à temps, mais tu dois partir de là où tu te trouve. »

Quelques pas errant sous le bruit des roches s'entrechoquant, alors que ses mains viennent à se croiser jusque dans son dos. Et puis il y a ces prunelles, ces orbes, qui la dévisage, elle. Derniers fragments, souvenirs, d'un sang égaré. Ça aurait été mentir de dire qu'il n'était pas heureux de la rencontrer à nouveau. Elle, l'embryon de colère, écho de rage que son frère avait laissé dans son sillage. Née femme et virulente, avec qui il avait fait bien plus preuve de patience que n'importe lequel de ses enfants.

« Pars. Vas là où les cendres prendrons à nouveau vie. Sur les champs de bataille d'antan, où nous avons combattus, côte à côte. »

Elle s'en souviendra. Vie après vie. Ces batailles qu'ils ont menés, eux, maîtres de guerres. Ce déclin, qu'ils ont affronté, avant d'être dévoré par lui.

« Là bas, il y a un domaine. Le Disthène. Palais bleu que les spectres hantent. »

Le Carnaval des âmes. Ce que le Mundis est devenu, aujourd'hui, plus qu'une gloire déchue aux mémoires des héros passés. Des réminiscences, qui désormais, hante son existence jusqu'aux tréfonds de sa psyché lasse, désabusée. Ce fléau que possède tout immortel, comme gravé, au fer rouge au fin fond de l'âme.

Et ce sourire, qui lui adresse une dernière fois. Ce quelque chose, de profondément mélancolique, avant que sa main ne se lève en sa direction et que son poing, lui, ne se referme dans le vide.

« Nous, nous y retrouverons. »

Comme toujours.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






Enter Sandman ft. Caly (terminé) Empty
MessageSujet: Re: Enter Sandman ft. Caly (terminé)   Enter Sandman ft. Caly (terminé) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Enter Sandman ft. Caly (terminé)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Prédefinis/Pré-lien terminé - Le recenser

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: one more chance. :: running through the stars-
Sauter vers: