AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae

Aller en bas 
Calypso Rivera

Calypso Rivera





Occupation : Caméléon, Hacker informatique & Trafiquante d'information
Messages : 56
Date d'inscription : 30/01/2020

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyLun 3 Fév - 20:35

cradle to the grave

Prénoms, Noms : Calypso Rivera Pour le monde de l'en bas…

Âge, Date de naissance : Pour les mortels j'ai 28 ans étant née le 11 novembre 1991, pour les autres, je suis apparue lors du Déclin Primitif.

Nationalité, Origines : Les entrailles cosmiques du grand Rien, éclat rutilent jaillissant des tréfonds nébuleux d'un Univers en pleine disruption, prenant naissance dans un océan de haine, d'amour, de rage et de désespoir engendré de la douleur de mon père le dévoreur de monde, Varanhaël. Condensé de magie pure, il suffit d'un souffle de destruction pour m'insuffler la vie et faire de moi et ma jumelle la plus infernale de vos malédictions. Une fois bannie en les entrailles de votre Terre maudite, j'ai pris de nouveau forme en le sein de Culiacán, au Mexique.

Statut Civil : Célibataire, mais sentant les appels incessant de son étoile gémellaire.

Orientation sexuelle : Bisexuelle. Rare sont les choses capable de procurer du plaisir en ce monde misérable, alors autant profiter sans compter du peu qu'il nous ait donné de savourer.

Occupation : Caméléon aux identités multiples, je suis un bug dans le système qui s'amuse du trafique d'information et autre hack informatique.

Allégeance : Aucune, je me contre fous de la balance de l'Univers. Je ne sers que moi-même et ces pulsions viscérales qui me programment.

Clan, Association : Aucun clan hormis le mien, je suis partisane du Me Myself & I

Caractère : Je suis une garce, volage, impétueuse, joueuse, manipulatrice, dominatrice, fourbe,  calculatrice, implacable, hédoniste, sadique, psychotique, paradoxale, indomptable, je n'écoute que ma propre justice et ne me plie qu'aux règles que j'ai moi-même établi. Toutefois je sais faire preuve de miséricorde et peux t'offrir aussi bien le paradis que le plus éblouissant enfer.

Theme song : Two Feet - I Feel Like I`m Drowning

anywhere but here
Pseudo : Elegiah
Âge : 28 ans, seigneur ça passe trop vite
Accepteriez-vous qu'on utilise votre personnage si vous venez à quitter le forum ? : oui, le forum peut réutiliser nos perso' si besoin de faire avancer l'intrigue no soucis Wink
Comment avez-vous connu le forum ? : grâce à mon double maléfique STOLAS

ft. célébrité (crédits)

a decade of destruction
Identité Divine : Kaesh, Déesse de la Destruction arborant le visage de la Discorde ayant ravagé nation après nation, monde après monde. Mon nom qui signifie "Feu qui consume tout", ou selon la traduction, "le Feu de Dieu", fut soufflé à la dernière peuplade que j'ai exterminé avec ma sœur sur terre. Leurs survivants donna plus tard vie aux sumériens qui perpétrèrent le souvenir de ce massacre et de notre passage à travers leur nouveau panthéon, et surtout, leur cité KÁ-DINGIR-RA et qui représente "La porte de Dieu". Mon panthéon n'est donc pas officiellement établi en votre monde.

Niveau de Puissance : Autrefois divine, aujourd'hui étant maudite, amnésique et rendue presque mortelle, la voilà ridiculement amoindrie.


Pouvoirs Surnaturels :


IDOLÂTRIE : Tu es un rêve qu'on ne peut nommer, une illusion que l'on caresse du regard et qui soumet à la sainte adoration. De tout ton être émane cette aura de fascination qu'on ne peut contrer et qui poussa les peuples à leur propre condamnation. Car en vérité, tu es une rose au parfum de sublime abomination, lorsque les uns à tes pieds se prosternent, les autres contre leurs frères retournèrent leurs glaives pour mieux te plaire. Mère du parfait blasphème, c'est en les rivières de leur sang que fut sacré monde après monde l'avènement de ta volonté aussi divine que malsaine. L'aliénation issue de ton aura idolâtre n'est plus, seule subsiste aujourd'hui l'étrange fascination que suscite ton implacable beauté et qui te permet de déjouer ou de faire plier la volonté des quelques pantins que tu voudrais duper.

MURMURE : Tu n'es qu'un souffle, un murmure, une voix qui résonne encore et encore et dont nul esprit ne peut se défaire, tu demeures là, tel au départ un misérable petit éclat, qui saura prendre avec le temps de plus en en plus de place jusqu'à résonner et ne faire entendre que ce que tu veux toi et uniquement toi. La dissension, celle qui fait de toi un être aussi abject qu'impitoyable. Car tu sais lire en les cœurs pour y déceler la parfaite et exquise noirceur, celle qui abrite les secrets noyés en les peurs, tapit à l'orée des pleures et de la haine qui souffle à l'inéluctable malheur. Tu fais jaillir d'entre les poitrines la Discorde déjà établit, et si elle n'y est pas encore, sais faire vibrer la corde du chaos afin d'y implanter ton souffle de défiance qui fera, une fois ta dissonante symphonie arrivée au paroxysme de la violence, éclater furieuse révolte marque de ton ultime offense. Assaut mental et illusion psychique poursuivant ton œuvre, jusqu'à ce que celle-ci ne s'accomplisse et que ton nom en leur sang soit sanctifié, laissant amas de cadavre derrière toi. Mais pour cela, il te faut goûter à la chair et établir un contact aussi bien physique que visuel avec celui que tu veux perdre en tes chimères mensongères.

CATACLYSME : À ton âge d'or, celui où même les dieux tremblaient rien qu'au simple son de ta voix, tu faisais déferler des cieux torrent de foudre qui détruisait l'objet de ton délicieux courroux sous la forme de ton choix. Rendant ainsi le jour tel à la nuit et la nuit semblable au jour, le tonnerre qui t'habitait et avec lequel tu combattais s'abattait sans répit à la face de tes ennemis. Et plus tu te nourrissais ta sœur et toi et plus ses ravages étaient monstrueux et emplissaient les cœurs d'effroi. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un souvenir qui a tendance à faire disjoncter les éléments électriques autour de toi lorsque tu te retrouves sous le coup d'une émotion trop forte pour que ton âme et ton véhicule de chair ne puisse lui faire définitivement barrage.

PUISSANCE : Ta force ainsi que tes réflexes sont supérieurs au commun des mortels, et plus tu te nourriras et plus ils augmenteront et grandiront avec toi. De plus la présence de ta jumelle à tes côtés décuple de façon considérable la moindre de tes capacités, emplissant ton essence d'une nouvelle vie.




Faiblesses et Contrecoups Surnaturels :



MALÉDICTION :  Trop puissantes pour être laissées ensembles, trop malfaisantes pour demeurer toutes savantes, Ils vous ont à l'aube des temps divisé et de votre divinité destitué en vous maudissant pour vous être révoltées. Déchue, aujourd'hui tu n'es plus que l'ombre de toi-même, une coquille vide qui manque à elle-même, ayant simplement conscience de cette moitié dont tu te sens, incarnation après incarnation avoir été amputé. C'est en tes tripes, en ton sang, tu sais qu'ailleurs, quelque chose de plus grand t'attend sans savoir le pourquoi du comment. Et plus tu reviens fouler ces terres et plus la lassitude de ce maudit enfer t'arrache le restant de ton âme déchirée. Tu ne peux t'expliquer certaines de tes capacités, laissant en suspend ces questions auquel nul ne saura jamais répondre, te contentant d'avancer, espérant venir à bout de ce non sens qu'est la vie que l'on t'a donné.  

Seulement, plus tu la sens approcher, cet autre que ton cœur connait mais que ton esprit défait renie sans arrêt, plus reviennent à toi fragment de réminiscence qui te remémorent, à mesure que votre puissance, elle, se restaure, celles qu'autrefois vous étiez mais que jamais plus tu ne pourras ici bas espérer intégralement retrouver.

La malédiction ne sera effective que lorsque les jumelles seront réunies et qu'ensembles, elles commettrons leur tout premier meurtre à l'aide de leurs capacités respectives, entraînant ainsi les conditions à cette malédiction : la répulsion et le sacrifice

RÉPULSION : Suite à votre malédiction, jamais vous ne serez en mesure, ta jumelle et toi, de vous toucher. Condamnées à constamment vous repousser et vous tenir éloignées là où vos âmes morcelées vous hurlent d'à nouveau vous retrouver. Plus vous gagnerez en puissance, plus la répulsion qui vous oppose sera forte et violente. C'est ainsi que vous vous souviendrez, gravant jusqu'en votre chair, à quel point vous avez chuté et ô combien votre divine essence s'est vue à la fois scellée et bafouée.

SACRIFICE :  Toutes les douze heures, il te faut sacrifier une vie si vous souhaitez continuer à vivre ta jumelle et toi. L'une régnant sur le jour et l'autre à la nuit, vous vous répartissez les heures qui composent une journée afin que l'une puisse nourrir l'autre durant le temps qui lui est imparti. Chaque manquement à cet ultime commandement vous atteindra de plus en plus sévèrement aussi bien mentalement que physiquement, jusqu'à vous pousser doucement vers la mort et son éternel recommencement. Et c'est ainsi que toi, depuis l'aube des temps, tu fus chargée de défaire l'éclat du jour. 

AVIDITÉ : Plus tu useras de ton don pour massacrer et faire tomber les âmes que tu souhaites récolter, et plus ton esprit sombrera en un état d'incontrôlable voracité. Il te faudra savoir résister à tes propres murmures pour ne pas outrepasser des limites qui pourraient te mener en une folie meurtrière que tu ne saurais arrêter.  

ASSIMILATION :  Plus tu vas t'introduire loin en les esprits de tes futurs sacrifiés, et plus il te sera difficile de t'en dissocier, récupérant pour un nombre d'heure donné, certains de leur traits de personnalité, de leur tare, de leur peur, de leur foutue humanité qui continuera un peu plus à te souiller et te ramener à cette condition de mortelle que tu as depuis ta naissance appris à mépriser. Plus tu laisseras parler ta cupidité et plus il te sera difficile de retrouver celle que tu étais, dissociant ainsi peu à peu ton esprit et ta propre personnalité.

VITALITÉ:  Plus tu utiliseras tes dons et plus tu épuiseras ton énergie et par extension, celle apportée par les âmes que tu auras dévoré. Il te faudra donc faire preuve de discernement lorsque que tu les utiliseras, sous peine de totalement te dévitaliser et devoir alors faire de nouveaux sacrifiés si tu veux pouvoir te remettre et ne pas sombrer.

ÂME-SŒUR :  Ta jumelle est ta moitié et si par malheur elle venait à disparaître, tu t'évanouirais en même temps qu'elle. Facette indivisible d'une même pièce, âme interdépendant qui jusqu'en les bras de la mort seront à jamais liées, vos deux destinées, elles, ne pourront jamais être dissociées, vous êtes vouées à vous perdre et inlassablement vous retrouver d'incarnation en incarnation car l'une sans l'autre ne peut exister.






Revenir en haut Aller en bas
Calypso Rivera

Calypso Rivera





Occupation : Caméléon, Hacker informatique & Trafiquante d'information
Messages : 56
Date d'inscription : 30/01/2020

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyLun 3 Fév - 20:35

history


- Tu es en retard.

- Et ? J'ai bousculé tes plans avec maman c'est ça? Hun. Navrée chéri. T'auras qu'à lui dire qu'elle te réserve le pan d'une de ses jupes entre 23h30 et 23h45 si tu sens tant le besoin de retourner t'engouffrer entre ses cuisses.

Que je balance à Francesco en lui pinçant délicatement la joue tandis que le claquement de mes talons viennent à peine de mourir en la pièce finement décorée d’œuvres d'art et autres objets de collections divers.

- Toujours aussi directe à ce que je vois.  

Sourit Ubaldo en me baisant la main.

- Toujours, notamment lorsque j'ai manucure dans moins de 20 minutes.

- Hahaha sei una minchia ! Adresse Ambrogio à Francesco après m'avoir fait une bise de la joue gauche.

- Pourquoi réunir la Auspicia jeffa?

Je dépose mes sacs de chez Marc Jacob, Dior et Bottega Veneta sur la table ronde, retire mes lunettes de soleil, et avec un sourire plein et entier, me contente de souffler.

- Porque tenemos un judas a nuestro lado.

- Quoi? C'est quoi encore ces conneries?!

Réaction typique que je ne prends même pas en compte me contentant, sereine, de scruter les visages. Ambrogio continu en sa lancée plus prévisible faite de colère et de chahut inutile, là où Francesco tente de rester impassible, les doigts crispés sur son stylo qu'il ne peut se résigner à quitter, faisant mine d'attendre d'en savoir plus. Je me sers un verre de vin rouge, tandis que tes deux opales silencieuses viennent se coucher en mes moires ténébreuses. Résigné, tu sais déjà comment tout ceci va se terminer, n'est-ce pas Ernesto? Toi le seul autre hispanique du quatuor. Je prends place, tandis que les premiers éclats de voix se font entendre entre Ambrogio et Ubaldo. Croisant les jambes, je prends quelques instants afin de humer le parfum de ce grand cru tandis que le liquide carmin continue à tournoyer subtilement en ma coupe.

- Si on a une taupe, c'est que tu dois forcément en savoir plus que ce que tu en dit.

Se lève Ubaldo en mettant en joug Francesco de son glock qu'il sortit de sous sa partie trafiquée de la table. Les coudes vissés sur cette dernière, désinvolte, je joins les mains afin d'y faire reposer mon menton, puis, l'invitant à se calmer un instant :

- Calmate, Ubi… J'ai dis traître, pas taupe, il y a une légère nuance tu ne trouves pas? Elle est subtile mais, tout de même existante.

- Qu'est ce que tu veux dire?

- C'est simple, le traître agit et poignarde. La taupe observe et renseigne. Ça te parle plus comme ça?

- Non, pas le moins du monde.

- Pourtant, j'aurais pensé que oui, vu ton contact à la DEA qui revend pour ton compte une partie de notre coke saisie dans l'unique but de faire grossir ton propre cartel et rompre notre petit équilibre.

- Quoi? Figlio de puttana, mon neveu est mort dans la dernière descente à Phoenix à cause de ça !!!

- Et ouais, c'est con hein. Tant d'effort et de fric réduit à néant. Pouf, comme ça. Pour rien.

Que je balance à l'intention d'Ambrogio d'un mouvement de main.

- Comment ça?

- T'as bien fait buter l'homme de main slash bras droit du gouverneur Coleman non? Parce que… Tu pensais que c'était lui qui avait descendu ton petit angelito?  

- Et alors?

- Comment ça et alors? On avait dit pas de représailles ! On avait tous décidé de laisser les choses se calmer! Putain mais t'es complètement con !

Et alors s'élèvent nos voix en simultanées :

- On devait continuer à nous respecter et nous craindre

- On devait continuer à nous respecter et nous craindre et bla bla bla. T'en a pas marre de tes manières de vieux mafieux des années 30? La yéyo est un art, pauvre trou du cul. Pas un immense foutoir pour putain de bas étage. M'enfin, on va pas t'en vouloir, on sait tous que notre chère main noire ne brille pas par son intelligence.

- Répète un peu pour voir. qu'il grogne en montrant les dents.

- T'es un abruti fini qui agit plus qu'il ne réfléchit. À se demander comment sans tes poings t'aurais fait pour arriver aussi loin. T'es au courant que le cadavre que tu nous a collé sur les bras était également le frère de Coleman?

Les trois autres se concertent d'un coup d'œil, tandis que l'italien cherche désespérément de quoi rebondir. Mes sourcils s'arquent en une moue de constat désabusé, tandis que mes épaules suivent le mouvement en un haussement de dépit totalement froid et détaché.

- Hum, Mauvais calcule. Dommage.

Je joue avec mon verre avant de lui demander :

- M'enfin, ce qui est fait est fait n'est-ce pas. On va pas revenir la dessus. Par contre, je suis curieuse, dis-moi sincèrement, ça fait quoi d'apprendre qu'on ne sera jamais vengé et qu'en plus de ça, on a réussi à foutre toute sa famille en danger? Parce que, tu comprends bien que maintenant, l'œil de l'État est rivé droit sur vous tous?

- Vous tous? Attends, comme ça vous tous? T'es au moins autant dans la merde que nous. Si on tombe, tu tombes aussi, on est dans le même bateau.

Je me lève, toujours aussi précieuse et désinvolte, faisant mine de réfléchir tel un enfant maudit :

- Hum… Bah non. Je crois pas. Et pour deux infimes petites raisons.

Frivole je fais quelques pas afin de te balancer une clef usb qui rebondit sans un de mes regards contre le bois laqué de la table qui ne va plus tarder à crisser.

- La première étant que, j'ai le plaisir de t'annoncer officiellement que ton deal avec la bratva a été rejeté. Ernesto n'était pas un assez gros poisson. Donc adios charmante protection que tu tentais de négocier pour mieux nous baiser.

Te tapotant l'épaule gauche je te souffle à l'oreille en adressant un clin d'œil au reste de l'assemblée :

- T'en fais pas, j'en ferais un meilleur usage si jamais l'envie me prenait de continuer à jouer.

Te contournant définitivement :

- La seconde est encore plus simple : J'en ai strictement rien à foutre de ton gouvernement. Et tu sais pourquoi? Parce qu'on sait tous que la CIA est la plus grosse narcostructure au monde. Ils ont besoin de nous autant qu'on a besoin d'eux pour continuer à jouer aux gentils et aux méchants et enfumer tous ces crétins qui se balancent grâce à nous en le bas de la chaîne alimentaire.

M'arrêtant un instant, joviale, je les contemple tous, mes futurs sacrifiés et lève alors en leur nom ma coupe après un éclat de rire :

- La sangre de Cristo !

Mais toi, oui toi, tu sais très précisément ce que ça veux dire. Tu es resté silencieux, sentant avant même que je n'ai eu à l'ouvrir la mort t'enserrer en ses bras digne du plus saint martyr. Je bois alors quelques gorgées avant de faire le tour de la table et de me placer en ton dos, ici, mes bras de nymphe se croisent autour de ton cou à mesure que je me penche au-dessus de ta carcasse qui s'anime, fébrile de cette flamme qui en ta poitrine déjà vacille. C'est alors qu'elles glissent, mes mains, le long de ton buste qu'elles massent un instant avant de remonter jusqu'à tes épaules qu'elles viennent épouser en une langoureuse caresse :

- Tu te souviens de cette fameuse soirée où tu m'as demandé quel cavalier de l'apocalypse j'étais?

- Comment l'oublier jeffa ? C'est ce soir là que pour vous suivre, j'ai tué Miguel et que je vous ai attribué la mort.

- Tu t'es trompé mon ange, je ne suis pas la mort. Elle t'a choisi bien avant moi.

Que je te murmure, perchée bien haut en le mont de tes parjures. Et tu le sens, mon souffle chaud qui s'abat sur ton derme qui frissonne à son contact, tandis que mes lèvres déposent leur traînée carmine sur ton lobe qu'elles titillent pendant que nos autres petits néandertaliens commencent doucement mais surement à s'entredéchirer et faire germer avec avidité mes graines de chaos :

- Je suis la guerre.

Promesse qui violemment te caresse de toute son ivresse alors que subitement, tu la sens, cette rage qui se répand instantanément en tes veines. Tu les vois, tous ces flashs obscènes qui te martèlent le crâne en cette frénésie délirante qui, seconde après seconde un peu plus t'aliène à mesure que tu m'entends répéter en ton esprit cette seule et unique phrase : Porque tenemos un judas a nuestro lado. Un traite que tu te dois d'éliminer, sous peine d'y passer, un traître que tu ne peux laisser vivre. Un traître que tu dois faire payer. Judas! Judas! Judas! Judas! Judas! C'est alors en cet ultime hurlement, qu'en le sang de tes frères tu sacres mon avènement. Et il bascule, ton monde qui se tapisse de rouge en les cercles de mon cœur immonde. Puis s'avance le noir, qui vient clore vos livides regards à mesure que fusent les balles en la pièce devenue délicieux mouroir. Et avec toi, voilà que se meurt cette nouvelle identité créée uniquement pour tous vous voir chuter. Seulement rien. Je ne ressens encore et toujours rien. Parce qu'en ce monde où tout n'est que copie d'une copie, d'une copie qui n'est elle-même que la copie d'une autre copie, je n'ai aucune place. Ni ici, ni véritablement là, je continue à errer à travers ce vide qui me berce comme il me lacère sans rien reconnaître de ce monde insipide qui en mes jardins d'hivers ne cesse à tour à tour de vivre puis de mourir, répétant inlassablement ce cycle du renaître pour mieux disparaître.

Sacs de grandes enseignes du luxe à mes poignets, lunette noire sur le bout du nez, je sors de la salle, puis du couloir, puis du building, aussi tranquille que j'y ai pénétré avant de jeter un dernier coup d'œil à mon téléphone qui m'alerte que mon rendez-vous manucure va commencer.

- Mierda, finalement, je vais bien être en retard…



₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪



Je ne suis qu'un parasite en le système. Un bruit de plus qui vient s'ajouter en un collectif déjà aliéné par sa propre mélodie. Et je ne peux rien changer à ce monde qui se putréfie au fil des jours, des semaines et autres années qui semblent en un battement de paupière passer sans jamais cesser d'entre mes mains crever. Il n'y a aucun sens en ce que je peux voir, entendre, sentir, goûter et toucher. Ni en ce que l'on peut me conter. Tout n'est que surcouche à une couche déjà trop nécrosée pour être sauvée. Le monde se désagrège sous un tonnerre d'applaudissement et l'auto satisfaction d'une Humanité à la dérive qui ne vit que pour mieux s'autodétruire. Rien de pur ne subsiste hormis la singulière vérité délivrée par l'abject qui rôde de jour comme de nuit afin de faire jaillir la splendeur endormit en les griffes de l'horreur. Les lumières de la ville s'effacent au gré de mes pas qui m'engloutissent en les couleurs de celle-ci avant de totalement disparaître à mesure que je m'en retourne en mon loft vaste et vide. Aussi vide que le restant de ma vie car il y a cette dissonance qui me pousse inlassablement encore et toujours à cette même foutue errance. J'observe la seule et unique photo de famille qui trône, fausse et muette, sur le buffet. Une mère junkie et alcoolique qui passa son temps à nous rabâcher à quel point nous étions des loques insignifiantes mon frère et moi, tandis qu'elle faisait défiler minable après minable en son lit pour dix foutus dollars. Un père absent qui ne rentrait que pour nous en mettre plein la gueule après une journée trop dur à encaisser. Pauvre petit chéri à la bite microscopique qui se faisait cocufier jusqu'en son propre plumard… Entre la dope, la haine et un ego raclant les fond de cabinet, pas étonnant qu'il ait fini par se faire sauter la cervelle dans le salon un dimanche matin pendant qu'on matait cette daube sans intérêt de south park. Un frère pas trop bancal, qui m'encourageait à exploiter mes talents et dont la mort aussi bête que brève survint lors d'un règlement de compte entre deux bandes rivales. Dommage collatéral. Et étrangement, tout me semble mensonge, irréel, surréel, à la limite de l'insipide conceptuel, comme un rappel surgissant d'un néant bien trop grand pour que je puisse encore tout entière m'y jeter dedans.

Je me sers alors un autre verre de tequila, mon troisième de la soirée et finis par m'engouffrer à l'étage dessiné par la mezzanine, va au fond de la chambre, actionne les différents scans biométriques, colle mon iris sur le dernier, et bascule en mon singulier repaire de technogirl insoupçonnée, retrouvant ordinateurs, serveurs et écrans multiples. Et depuis ma tour, j'observe le monde s'agiter, s'éparpiller, se dénaturer, se profaner. Est-ce donc là toute l'étendue de l'humanité? Des émeutes ici, des meurtres là, de la corruption en ce coin, de la prostitution en l'autre, le tout saupoudré par des vagues de racisme qu'on vient encadrer d'énormes spots publicitaires, nous vantant les mérites d'une vie merveilleuse grâce à la surconsommation de masse qui tue ce qui n'existe déjà plus mais que l'on continue à entretenir par peur de se réveiller et de voir venir notre véritable avenir. Plus je vous observe, telle une bande de simplets dégénérés, et plus je me dis que la vie et la mort ne font qu'un, se balançant constamment d'un côté et de l'autre du vide en l'espoir d'un jour peut être se retrouver enfin. Je vous envierais presque votre stupidité, parce que c'est bien connu, tout est bien plus simple quand on est con, suffit de vous voir patauger dans toute cette fange ode à la médiocrité que vous affectionnez tant pour s'en convaincre. Pt'être que moi aussi je suis qu'une conne au final? M'enfin, pour ce que ça change… Il n'y a pas une once de vérité en toutes ces conneries, parce qu'après tout, moi aussi je ne suis que la copie, d'une copie, d'une copie qui n'est elle-même que la copie d'une autre copie...


Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité


Invité





Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyMar 17 Mar - 13:41

Salut excited

On peut détruire des trucs ensemble si tu veux. Genre les châteaux de sable des gamins au square.
Revenir en haut Aller en bas
Aurora Perkins

Aurora Perkins


Neutre




Messages : 16
Date d'inscription : 14/12/2019

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyMer 25 Mar - 15:54

et j'étais pas passée non plus ici damn damn :'(
je suis trop trop fan de ses pouvoirs ? c'est trop cool Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  4098886407 Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  4098886407 courage pour la suite même si je crois que t'as déjà finis l'histoire Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  3527026652
Revenir en haut Aller en bas
Calypso Rivera

Calypso Rivera





Occupation : Caméléon, Hacker informatique & Trafiquante d'information
Messages : 56
Date d'inscription : 30/01/2020

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyMer 25 Mar - 22:33

Han merci à vous deux, vous êtes trop Mims *-*

Melor, ouais, carrément, on va faire Pan Pan à plein de vilains humains xD

Et Aurora, merchiii, c'est super cute cutie2 cutie2 cutie2

J'espère que le perso' continuera à vous plaire et qu'on aura masse de fun ! =)
Revenir en haut Aller en bas
Vindikta Machiavelli

Vindikta Machiavelli


Pravus




Occupation : MATRIARCHE de la famille Machiavelli, nom scandaleux qui sème leurs lois anarchiques, synonyme de crainte et de marginalité, voleurs sans fois, ni lois, reconnus à travers tout le mundis. Pour les mortels, elle est une simple FEMME D'AFFAIRE, investissant dans le crime, la pornographie, mais aussi dans ce nom de vignoble qui génération après génération se transmet. GUERRIÈRE ET VOLEUSE, elle a une chaise à son nom dans les plus hautes sphères dégénérées du Pravus.
Messages : 24
Date d'inscription : 16/01/2020

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyJeu 26 Mar - 17:20

welcome where the shadows devour the night
Cette fiche a été un régal. Certes, y'a beaucoup à raconter, mais on a vu tous les détails via Discord donc petit à petit, le mystère sur tout ce qui entoure les jumelles se révèle peu à peu. Alors, déjà, je crois que tu sais pas à quel point j'affectionne les badass females (encore plus lorsqu'elles sont les filles de Vayron)  Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  4098886407 Ta plume est divine, tout comme ce personnage cynique as fuck, méga violente qui se dévoile au fur et à mesure dans la fiche. J'adore les personnages à vif, à fleur de peau, qui ont une vision très noire sur tout ce qui les entourent. Et au delà de l'aspect divin, ta su lui apporter un côté très réel, avec les histoires de mafioso, tout ce milieu criminel qui l'entoure. Y'a des capacités d'évolutions qui sont folles avec Caly et voir, suivre ces aventures, jusqu'à ce qu'elle redevienne à nouveau la Déesse qu'elle était vas être jouissif j'le sens. Sur ce, je te valide ma belle !
 Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  4098886407


Te voilà fraîchement validé(e), félicitations ! Avant de pouvoir vagabonder, n'oublie pas de remplir ton profil pour que les membres puissent en savoir plus sur toi d'un seul coup d'œil. Parce que le Mundis et la réalité des humains recèlent de nombreux mystères : te recenser, il faudra.

Maintenant, va ! Entame ton voyage ! Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, une question qui te taraude, n'hésite pas à contacter le staff. Sois la bienvenue, amuse-toi et merci d’avoir rejoint la folle aventure qu’est Myth of Fantasy.
Revenir en haut Aller en bas
Calypso Rivera

Calypso Rivera





Occupation : Caméléon, Hacker informatique & Trafiquante d'information
Messages : 56
Date d'inscription : 30/01/2020

Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  EmptyVen 27 Mar - 18:41

Han merci cousine luv3 luv3 luv3 cutie2 cutie2 cutie2 cutie2 c'est trop cute ce que tu me dis là, j'ai trop hâte de mettre en place ce dont on a discuté niveau lien, je suis sûre que ça va dépoter luv3 luv3 luv3

LA FAMILLE EST LA BEYBEY fire fire fire

merci pour tout en tout cas et pour l'accueil cutie2 cutie2 cutie2
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty
MessageSujet: Re: Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae    Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Calypso Rivera Ξ Malum Discordiae
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Calypso Rivera ᛝ Your Scream Is My Favourite Sound

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: night creatures call. :: fiches de présentations :: welcome to the black party-
Sauter vers: