Ó Valhalla

Pravus

cradle to the grave

Prénoms, Noms : Zakhar, dit Zakharov ou Zakharoff. Crocs Blancs. Froid polaire, rude, qui claque contre la langue. Karassov, sang ancien, synonyme de belligérants, vague hiémale déferlant sur leurs ennemis en ne laissant que derrière eux le sillage d'une traînée de cadavres, dont la neige marmoréenne de leurs mère patrie se gorge.
Âge, Date de naissance : Engelure millénaire, des siècles, des éons, depuis que ses pas lupins parcours la terre. Né avant le Déclin Primitif, il vit la gloire d'un sang, puis sa chute fatidique. Abîmé par le temps, trogne fracassée, usée, qui parcours les landes solitaires.
Nationalité, Origines : Ce sont les steppes et les toundras de la Russie qui l'ont vu naître, bien que la lignée mentionne de complexes attaches au Nord et sa suprématie Scandinave.
Statut Civil : Errant, le palpitant ne s'est que trop peu attaché, seulement sa carne solitaire sautant de couche en couche, de partenaire en partenaire. Le loup n'as été marié qu'une seule fois, avec une druide qui l'aida dans sa quête afin de briser la malédiction millénaire qui pèse son fardeau sur ses épaules. Mais celle-ci perdit malencontreusement la vie. De ce fait, il est veuf.
Orientation sexuelle : Bisexuel Refoulé. Désir interdit, bien que la psyché se revendique d'aimer les courbes et vallons des vénus, la carne s'affole aussi bien pour le penchant masculin.
Occupation : Traqueur d'Abominations, mercenaire solitaire qui arpente les mondes, les dimensions, en quête de contrat et de monstres à découper au fil de sa lame.
Allégeance : Pravus depuis la naissance, Zarkharov a fait une croix sur la liberté après avoir constaté les dégâts du Déclin Primitif, d'un naturel cynique et las, il sais qu'empêcher le Déclin n'est rien de plus qu'un rêve enfantin. Bien qu'il ne participe pas activement aux activités du Pravus.
Clan, Association : Loup Solitaire. Lorsque les fils de Fenrir se sont déchirés, Zakharov, le plus solitaire d'entre eux, entama son propre périple, loin des conflits intestinaux ayant déchiré les entrailles de sa lignée.
Caractère : Cynique - Las - Désabusé -Vulgaire - Outrecuidant - Instinctif - Bestial - Sauvage - Solitaire - Cinglant -Vaillant - Aventureux - Hardi - Belliqueux.
Theme song : skald - seven nation army

anywhere but here

Pseudo : kaotik bitch
Âge : 23 y.o
Accepteriez-vous qu'on utilise votre personnage si vous venez à quitter le forum ? : si je quitte le forum, il coule c'est simple
Comment avez-vous connu le forum ? : je l'ai sortis de mes trippes

ft. joel kinnaman (philtatos)

a decade of destruction

Race Surnaturelle : Fils de Fenrir, Loup-Garou immense au manteau marmoréen et aux prunelles grises comme l'acier.
Niveau de Puissance : Maître.
Pouvoirs Surnaturels :
— Formes Lupines : Sous la peau grouille l'animal qui gronde, s'éructe et s'érige sous la forme d'un immense loup blanc, mais avant ce passage, il y a la forme garou. Homme qui se fait loup, loup qui se fait monstre. La force se décuple sous l'influence de la colère belliqueuse grondant dans ses veines, la mâchoire se brise au profit d'une gueule béante de crocs tranchant, la colonne vertébrale craque, se fait plus voûtée, animale, tandis que la peau se couvre d'une traînée de poils blanchâtres. À mis-chemin dans la métamorphose, ou l'humanité rime avec bestialité.

— Male Alpha : L'ascendance archaïque, sang royal dont s'abreuve ses veines, le charisme naturel lui permet de faire plier l'échine aux plus jeunes métamorphes que lui, ainsi que sur les humains et certaines créatures.

— Vision Nécrotique : De part sa génitrice mage et nécromancienne, il a acquis un don particulier. Celui de voir les esprits de l'au-delà, ainsi que de communiquer avec eux. Chose qu'il ne contrôle pas, capable de traverser le voile des vivants et celui des morts sans même savoir où il se trouve.

Faiblesses et Contrecoups Surnaturels :
— Lune de Sang : Bien qu'elles soient rares, elles existent. Lorsque l'hémoglobine incandescente de l'astre archaïque couvre la lune en une éclipse sanguine, la folie empoisonne ses veines et le pousse à se transformer, jusqu'à ce que le poison de la colère ne tue sa psyché. Force astrale face à laquelle il est vulnérable bien que son âge et sa maîtrise avancée.

— Saison des Chaleurs : Durant ces saisons, la nature animale, bestiale prend le pas et l'oblige à devoir s'accoupler jusqu'à ce que son irrépressible désir s'épuise.

— Perméabilité Spectrale : Tare génétique de son sang frelaté, contre-coup direct à sa vision nécrotique, les esprits lui empoisonnent la psyché de cauchemars et la réalité se fait songes sibyllins, cauchemardesque, incapable de retrouver ses pas jusqu'au voile des vivants, il erre, incapable de maîtriser son don.

— Infertilité Maudite : Tare de naissance, risée de sa lignée, le bâtard indésiré fut maudit par sa génitrice sorcière lorsque l'appel de Fenrir retentis et qu'il alla joindre ses rangs. Malédiction millénaire, dont il souhaite se défaire.

— Le Mal Ancien : En traversant par inadvertance le voile des morts relié à celui des vivants, Zakhar réveilla une ancienne force, obscure et nébuleuse, qui aujourd'hui le traque et le force à être en constant mouvement. Il porte dans son dos, contre l'omoplate, un sigle, une sorte de glyphe grandissant de jour en jour, dont il ne sais pratiquement rien.

— Viandard : En bon carnassier, il a régulièrement besoin de manger quelques gibiers. Sous risque qu'une carne ne finisse contre ses crocs.

Pravus

history

Dans la vallée d'émeraude, tout était paisible. Printemps constant. L'éclosion silencieuse des bourgeons gorgeant prairies et clairières. L'astre archaïque brillait haut dans le ciel. Comme un phare d'accalmie. Les Sutharlan était loin d'imaginer pourquoi, soudainement, l'empyrée se parait d'un manteau de nuages gorgés de plombs. Pourquoi, sous leurs pas, les herbes humides était éventrée par un froid brusque, hiémal. Dans les amas de cotons grisâtres, le chant venteux du nord se levait. Et à son zénith, la première marque de flocons s'élevait en une danse brumeuse, chaotique. Une anarchie dense et lourde.

Eux, maître de leurs forêts, de leurs ruisseaux cristallins, de leurs troncs centenaires, se voyait soudain dilapidé de cet héritage millénaire. Car dans les prémices de la tempête neigeuse, sous leurs pas graciles, l'humus grondait. Tremblais. D'un unique et même souffle funeste. Et au travers de la brouillasse, l'on entendait des cris. Rauques. Graves. Gutturaux. Barbares.

Des cavaliers fantômes, aux longues crinières sauvages, champs d'ors du Valhalla. Morgue revêche, là, du haut de cette colline. Dix hommes. Dix loups. Aux visages peinturés. Princes guerriers. Statues de glaises. Marmoréennes et blafardes, comme lorsque leurs museaux se tendent contre la lune livide. Immobiles et pourtant fermes. Et bientôt, à leurs têtes, un destrier noir, une armure d'ébène, peau d'ours et le cliquetis des sabots d'une monture aux prunelles gorgées d'hémoglobine. Dans l'air. Comme un hymne. Une mélopée virale, contagieuse. Belliqueuse.

Et dans la mélasse compacte, derrière eux, un milliers d'âmes dégénérescentes, une vague polaire, prête à s'abattre sur leurs ennemis.

~~

La sentence avait été dite. Prononcée. L'impitoyable glas du jugement avait bercé ses oreilles d'outrecuidance. À peine un regard suffisant, jusqu'à ce que ces bottes trempées, humides de boues ne finissent par battre les flancs de son destrier pour se fondre à l'horizon du champ de bataille encore fumant.

Et sous les dernières pointes solaires du crépuscule, que d'être là, assis autour du feu. Comme ils l'avaient toujours fait. La voûte stellaire comme unique rempart pour se dresser au dessus de leurs crânes. Le louveteau imberbe n'était plus. Désormais, c'était un homme, aux traits graves, ravagés par les conflits, le corps taillé par l'attrait de la guerre et la psyché suppurante d'un vide, qu'il tentait de combler dans les puits ombrageux des prunelles de son frère.

« Je vais partir, Vas. »

Dans la braise, crépite les dernières cendre d'un feu qui s'étouffe, s'étiole.

« J'ai l'sentiment qu'il y a d'autres choses, d'autres horizons qui m'attendent. Et je sais que tu pourra résonner Sildrik. »

Un tic nerveux traverse son faciès, le nez qui se plisse et les paupières lourdent qui se lèvent difficilement jusqu'à celles de son frère. Poigne qui s'ouvre et les doigts qui s’arquent en sa direction.

« Mon sang est le tiens. Ma meute est tienne. »

~~

Encore un rêve, se disait-il. Encore un tourment de plus, qui s'agite et s'effrite sous ses prunelles. Liadan n'était plus qu'un rêve blafard, livide, s'évaporant au contact de ses doigts. Les douces boucles enflammées de la druidesse tombant en une cascade rougeoyante contre son visage n'était qu'une réminiscence amère, irréelle, fausse, chimérique.

Un rien, pour briser les fragments émiettés d'une âme disloquée. Il devait s'en détacher, partir. Comme toujours. Fuir, pour ne plus jamais à avoir supporter cet énième songe arraché. Mais ce fut elle, qu'on lui arracha. Alors dans son éveil, ses prunelles verdâtres se posait sur un nid de brume. La clairière dans laquelle il s'était échoué n'était plus. Sous ses pieds, l'herbe humide de la rosée du matin était noircie, comme du charbon liquide, trempant ses bottes de suie.

Et dans la brume, dansait des formes intangibles, des soupirs tourmentés, s'enroulant autour de troncs pétrifiés, dénués de toutes feuilles, comme calcinés, brûlés. Des murmures venait à paver son chemin, le guidant, l'invitant à la danse de ces spectres qui bientôt, venait à recouvrir son corps comme un linceul brumeux. Et là, sur cette arbre, pendu au bout d'une corde, une silhouette familière, endormie. Inerte. Traits familiers, joues osseuses, corps malingre, terrifiante copie de son être qui ouvris ses prunelles sanguines, injectées d'hémoglobines pour hurler à son encontre.

Le réveil fut brutal, se rattrapant in extremis à la garde de son épée logée à côté de lui, afin de la brandir dans le vide. Autour de lui, la clairière était de nouveau là, verdâtre, la rosée humide sous son corps alangui, les bruissements d'un ruisseau lointain. Mais surtout, cette horrible, lancinante douleur qui viens à s'éveiller contre le derme de son dos. Un profond hurlement, qui bientôt, vint à déchirer ses entrailles.